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Match décisif ce soir dans une Meinau qui sera pleine pour accueillir le PSG. Une rencontre marquée par son enjeu capital pour l'avenir des deux clubs et par le retour à la Meinau de Danijel Ljuboja.
17 février 1996 : un penalty de Frank Leboeuf et une nouvelle symphonie de Alex Mostovoï permettent au Racing de battre le PSG sur le score de 1-0. C'était il y a plus de 8 ans... la dernière victoire du Racing face au club parisien en championnat de France ! Le PSG est bel est bien LA bête noire du Racing !
Cette statistique effrayante ne doit pas faire oublier une chose : les séries sont faites pour être un jour terminées et le temps qui passe nous rapproche inexorablement de ce jour. Viendra-t-il ce soir ? Les parcours et classement respectifs des deux clubs n'incitent guère à l'optimisme, ils sont même quasiment opposés. Un PSG poussif à la limite de l'ennuyeux a effectué un début de saison à peine présentable. On râlait volontiers la chance insolente qui semblait coller aux crampons parisiens, on doutait des réelles capacités de « coach Vahid » à être l'homme de la situation, c'est tout juste si on ne promettait pas au PSG une triste saison dans le ventre mou, soit tout le contraire d'un Racing pimpant et romantique qui séduisait la France entière par son jeu porté sur l'offensive. Que les choses ont changé depuis 6 mois ! Halilodzic a fait le ménage dans l'effectif de son club qui a redécouvert les vertus du travail et de la rigueur, souvent oubliées du côté de la capitale. Pauleta a confirmé son statut de buteur de classe mondiale, les deux argentins Sorin et Heinze sont de véritables monstres sur leur couloir gauche, Jérôme Alonzo vit une saison en état de grâce et le jeune talent albanais Cana se révèle aux yeux des Français . Du coup le PSG constitue un très crédible candidat au titre, et même au doublé coupe/championnat depuis sa belle mais difficile victoire à Nantes mercredi dernier.
Parallèlement, le Racing est douloureusement retombé sur terre après avoir fait rêver son public un soir d'octobre face à l'OM. Miné par les blessures, handicapé par ses faiblesses défensives récurrentes et par les bourdes à répétition de ses deux gardiens (deux anciens du PSG, c'est amusant de le noter). Le Racing est passé du statut de possible révélation de la saison à celui de club luttant pour sa survie en L1. Un destin croisé symbolisé par la vente de Ljuboja au cours du mercato, un déchirement côté Alsacien. Obligé de corriger tant bien que mal les erreurs du passé, le Racing fut obligé de se séparer de son plus grand talent qu'il a couvé durant tant d'années, et ce, au moment ou sa classe éclaboussait les terrains du championnat. Une véritable tragédie, mais le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le Franco Serbe fut sans aucun doute un atout décisif à l'excellent parcours du PSG. Il est en tous les cas clair que le retour de Danijel sur le terrain du club de son coeur constitue l'un des grands intérêts de cette rencontre. Nul doute que la Meinau applaudira chaleureusement son ancien chouchou parti par la grande porte.
Mais au-delà de cette séquence émotion programmée, il s'agit là bel et bien de l'un de ces matchs à 6 points typiques des fins de saison. Paris se doit de l'emporter pour espérer conquérir le titre de champion de France, notamment en prévision d'un PSG-Lyon lors de l'avant dernière journée qui promet d'être explosif (actuellement, Paris compte 3 points de retard sur l'Olympique Lyonnais). Quant au Racing, on connaît sa situation et sa marge d'erreur est des plus infimes par rapport à ses compagnons d'infortunes du bas du classement. Il serait en effet de bon aloi de tordre le coup à cette « malédiction PSG » pour se donner une bouffée d'air probable (et définitive ?) au classement (les équipes classées derrière le Racing jouent en effet pour la plupart à l'extérieur). Une défaite alsacienne mettrait le club en grande difficulté et ne lui donnerait plus le droit à l'erreur à l'heure d'un fort délicat déplacement à Bastia et de la réception de Monaco, autre candidat au titre et, pourquoi pas, à la Ligue des Champions...
Evidemment, on peut toujours espérer que le PSG sort émoussé de son combat de dimanche face à l'OM et de ses 120 minutes éprouvantes à Nantes, mais le Racing ne devra pas trop compter sur ce paramètre. Il devra surtout miser sur son courage et son coeur, ce mental qui a entraîné les bons résultats de Lille et Bordeaux et qui aurait pu, avec un peu de réussite, faire trembler Lyon à la Meinau. « Lâchez rien » peut on lire depuis quelques matchs sur une banderole déployée par les ultras. Tel est l'unique conseil que l'on a envie de donner aux joueurs du Racing. C'est seulement dans cet état d'esprit et à cette condition qu'ils pourront vaincre le PSG et pas autrement...
Les confrontations
Le Racing a accueilli 22 fois le PSG depuis le début du professionnalisme. Il a gagné 9 fois contre 6 victoires du PSG (7 matchs nuls). Sur ses six derniers déplacements à la Meinau, le PSG a toujours marqué au moins un but.
Sur les 12 dernières confrontations, Strasbourg n'a gagné que deux fois contre six victoires du PSG.
Les groupes
RCS (16 joueurs choisis parmi les 17 suivants) : Dutruel, Bonis, Ehret, Drobny, Fahmi, Kanté, Devaux, Lacour, Camadini, Martins, Farnerud, Farnerud, Bassila, Abdessadki, Le Pen, Mouloungui, Arrache.
PSG : Alonso, Bénachour, Boskovic, Cana, Cubilier, Dehu, El Karkouri, Fiorèse, Heinze, Letizi, Ljuboja, Mbami, Mendy, Pauleta, Pierre-Fanfan, Reinaldo, Sorin, Touré.
Cette statistique effrayante ne doit pas faire oublier une chose : les séries sont faites pour être un jour terminées et le temps qui passe nous rapproche inexorablement de ce jour. Viendra-t-il ce soir ? Les parcours et classement respectifs des deux clubs n'incitent guère à l'optimisme, ils sont même quasiment opposés. Un PSG poussif à la limite de l'ennuyeux a effectué un début de saison à peine présentable. On râlait volontiers la chance insolente qui semblait coller aux crampons parisiens, on doutait des réelles capacités de « coach Vahid » à être l'homme de la situation, c'est tout juste si on ne promettait pas au PSG une triste saison dans le ventre mou, soit tout le contraire d'un Racing pimpant et romantique qui séduisait la France entière par son jeu porté sur l'offensive. Que les choses ont changé depuis 6 mois ! Halilodzic a fait le ménage dans l'effectif de son club qui a redécouvert les vertus du travail et de la rigueur, souvent oubliées du côté de la capitale. Pauleta a confirmé son statut de buteur de classe mondiale, les deux argentins Sorin et Heinze sont de véritables monstres sur leur couloir gauche, Jérôme Alonzo vit une saison en état de grâce et le jeune talent albanais Cana se révèle aux yeux des Français . Du coup le PSG constitue un très crédible candidat au titre, et même au doublé coupe/championnat depuis sa belle mais difficile victoire à Nantes mercredi dernier.
Parallèlement, le Racing est douloureusement retombé sur terre après avoir fait rêver son public un soir d'octobre face à l'OM. Miné par les blessures, handicapé par ses faiblesses défensives récurrentes et par les bourdes à répétition de ses deux gardiens (deux anciens du PSG, c'est amusant de le noter). Le Racing est passé du statut de possible révélation de la saison à celui de club luttant pour sa survie en L1. Un destin croisé symbolisé par la vente de Ljuboja au cours du mercato, un déchirement côté Alsacien. Obligé de corriger tant bien que mal les erreurs du passé, le Racing fut obligé de se séparer de son plus grand talent qu'il a couvé durant tant d'années, et ce, au moment ou sa classe éclaboussait les terrains du championnat. Une véritable tragédie, mais le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le Franco Serbe fut sans aucun doute un atout décisif à l'excellent parcours du PSG. Il est en tous les cas clair que le retour de Danijel sur le terrain du club de son coeur constitue l'un des grands intérêts de cette rencontre. Nul doute que la Meinau applaudira chaleureusement son ancien chouchou parti par la grande porte.
Mais au-delà de cette séquence émotion programmée, il s'agit là bel et bien de l'un de ces matchs à 6 points typiques des fins de saison. Paris se doit de l'emporter pour espérer conquérir le titre de champion de France, notamment en prévision d'un PSG-Lyon lors de l'avant dernière journée qui promet d'être explosif (actuellement, Paris compte 3 points de retard sur l'Olympique Lyonnais). Quant au Racing, on connaît sa situation et sa marge d'erreur est des plus infimes par rapport à ses compagnons d'infortunes du bas du classement. Il serait en effet de bon aloi de tordre le coup à cette « malédiction PSG » pour se donner une bouffée d'air probable (et définitive ?) au classement (les équipes classées derrière le Racing jouent en effet pour la plupart à l'extérieur). Une défaite alsacienne mettrait le club en grande difficulté et ne lui donnerait plus le droit à l'erreur à l'heure d'un fort délicat déplacement à Bastia et de la réception de Monaco, autre candidat au titre et, pourquoi pas, à la Ligue des Champions...
Evidemment, on peut toujours espérer que le PSG sort émoussé de son combat de dimanche face à l'OM et de ses 120 minutes éprouvantes à Nantes, mais le Racing ne devra pas trop compter sur ce paramètre. Il devra surtout miser sur son courage et son coeur, ce mental qui a entraîné les bons résultats de Lille et Bordeaux et qui aurait pu, avec un peu de réussite, faire trembler Lyon à la Meinau. « Lâchez rien » peut on lire depuis quelques matchs sur une banderole déployée par les ultras. Tel est l'unique conseil que l'on a envie de donner aux joueurs du Racing. C'est seulement dans cet état d'esprit et à cette condition qu'ils pourront vaincre le PSG et pas autrement...
Les confrontations
Le Racing a accueilli 22 fois le PSG depuis le début du professionnalisme. Il a gagné 9 fois contre 6 victoires du PSG (7 matchs nuls). Sur ses six derniers déplacements à la Meinau, le PSG a toujours marqué au moins un but.
Sur les 12 dernières confrontations, Strasbourg n'a gagné que deux fois contre six victoires du PSG.
Les groupes
RCS (16 joueurs choisis parmi les 17 suivants) : Dutruel, Bonis, Ehret, Drobny, Fahmi, Kanté, Devaux, Lacour, Camadini, Martins, Farnerud, Farnerud, Bassila, Abdessadki, Le Pen, Mouloungui, Arrache.
PSG : Alonso, Bénachour, Boskovic, Cana, Cubilier, Dehu, El Karkouri, Fiorèse, Heinze, Letizi, Ljuboja, Mbami, Mendy, Pauleta, Pierre-Fanfan, Reinaldo, Sorin, Touré.
