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Sans aucun doute, l'une des plus grandes satisfactions de cette saison pour le Racing est la qualité de son milieu de terrain. Ce n'est donc nullement une surprise de voir Pontus Farnerud succéder à Guillaume Lacour pour le mois de février 2004.
Le Suédois, déjà dans les tous premiers du baromètre en janvier, est sans aucun doute l'un des chouchous du public de la Meinau. Si son physique avantageux ne laisse pas insensible de nombreuses demoiselles, on appréciera surtout sa remarquable technique et sa grande finesse de jeu. N'hésitons pas à le dire, Pontus Farnerud est l'un des plus beau joueur vu sous le maillot bleu depuis Alexander Mostovoï ! Nous pouvons encore applaudir Marc Keller d'avoir obtenu le prêt de ce pur joyau. Recruté à l'age de 18 ans par Monaco, Pontus ne tarda pas à se faire sa petite place au sein de l'effectif de la Principauté en compagnie de stars telles que Barthez, Gallardo ou Trézéguet. Malheureusement, après le titre obtenu en 2000, Monaco a connu une période assez sombre avec des résultats sportifs médiocres et de graves problèmes financiers. Le club est alors au bord de la banqueroute, mais se redresse petit à petit grâce à son nouvel entraîneur, Didier Deschamps, qui n'hésite pas à se passer de vedettes telles que Panucci, Jugovic, Gallardo ou Simone pour faire confiance à une nouvelle jeune génération très prometteuse composée d'Evra, Rodriguez ou encore Scillacci. L'émergence de cette nouvelle vague a entraîné une réorganisation tactique dans le jeu monégasque, l'excellent mexicain Rafael Marquez devint milieu de terrain et pièce maîtresse du dispositif de Didier Deschamps, reléguant Pontus sur le banc et le contraignant à un exercice 2002/2003 quasiment blanc.
Pontus doit donc relancer sa carrière à l'orée de l'Euro 2004 où la sélection suédoise s'est qualifiée. La solution, le prêt. Strasbourg est intéressé. Le talent de négociation de Marc Keller et la bonne volonté du joueur qui accepte d'amputer une partie importante de son salaire font le reste et voilà comment aujourd'hui un joueur de grande classe porte le maillot strasbourgeois ! Pourtant, si Pontus se fait rapidement apprécier de tout le monde par sa gentillesse et son professionnalisme, son début de saison strasbourgeois est très difficile. Une expulsion injuste à Auxerre et une blessure face à Ajaccio suite à une agression de Diomède vont pourrir ses débuts en bleu. Pontus joue en fait de malchance et subit de petites blessures à répétions.
Fort heureusement, le Suédois connaît un début d'année 2004 remarquable et surnage dans une équipe du Racing talentueuse, mais encore trop naïve et minée par les blessures. Nul doute que l'arrivée de son petit frère, Alexander, a contribué à galvaniser son moral. L'excellente entente des deux frères fut d'ailleurs l'unique rayon de soleil du triste derby face à Sochaux.
Pontus est donc un grand, cela semble clair même si son jeu semble encore perfectible (il a parfois tendance à être trop collectif). Il a certainement effectué le bon choix en se relançant au Racing. Nul doute qu'après avoir été dans les 23 Suédois au Japon en 2002, il sera dans le groupe à l'Euro portugais. Le grand défit du Racing sera de conserver cette perle, mais ce sera très difficile... Impossible de s'aligner sur son salaire monégasque ! A moins que les talents de négociateur des dirigeants strasbourgeois et la présence d'Alex ne fassent pencher la balance pour le plus grand bonheur des supporters strasbourgeois !
Les statistiques de Pontus Farnerud en 2003-2004 :
- 20 matchs de championnat (tous comme titulaire), 1580 minutes de jeu (79 minutes de jeu en moyenne par match), aucun carton jaune, 1 carton rouge
- 1 match de Coupe de France (comme titulaire non remplacé)
- 1 match de Coupe de la Ligue (20 minutes de jeu en tant que remplaçant)
Les deux autres marches du podium racingstub.com sont occupées par Vaclav Drobny et Christian Bassila. Le défenseur tchèque est le grand chouchou de l'équipe du stub. Souvent handicapé par les blessures (dont une très grave qu'il a traîné depuis l'Euro 2002 espoir) et par une sombre histoire de dopage dont il fut finalement lavé, Vava a profité de la faiblesse défensive du Racing et de la blessure de Cédric Kanté pour acquérir une place de titulaire indiscutable. Nous pouvons de match en match apprécier ses grands progrès et sa vision du jeu largement au dessus du lot. Symbole, sa prestation à Nantes ou il provoqua le but d'une égalisation miraculeuse mais méritée. Alors 2004 est-elle l'année Drobny ? Possible, comme en témoigne sa sélection dans l'équipe nationale tchèque face à l'Italie. En tous les cas nous le souhaitons de tous notre coeur tant ce joueur est humainement attachant.
Enfin Christian Bassila est troisième. C'est l'occasion pour nous de souligner la dimension prise cette saison par ce joueur de plus en plus étonnant. L'ancien vilain petit canard à la technique de bûcheron, objet des quolibets de la Meinau lors des saisons passées est devenu un joueur indispensable du dispositif de Kombouaré. Parfaitement complémentaire avec l'artiste Farnerud et le combattant Lacour, le grand Christian ne nous lasse pas de sa masse physique impressionnante et de ses remontées de balles spectaculaires. Encore un joueur convoité que nous espérons voir parmi nous l'an prochain.
Un mot sur les flops du mois. Yves Deroff confirme malheureusement son statut de mal aimé du public en récoltant la peu glorieuse première place de ce classement. Son (apparente ?) manque de motivation, son placement approximatif et ses piètres relances expliquent sa situation. Cyril Chapuis n'a pas fait forte impression lors de son arrivée à Strasbourg. Un but face au Mans certes mais de nombreuses occasions gâchées font qu'il est encore loin d'avoir fait oublier un Ljuboja flamboyant au PSG. Enfin le cas de Yacine Abdesadki est un peu particulier. On peut en effet s'étonner de la sévérité des « stubistes » à son égard vu son faible temps de jeu (en moyenne une demi heure par match). Espérons pour lui qu'il aura une chance de faire mentir une mauvaise impression apparemment dégagée.
Pontus doit donc relancer sa carrière à l'orée de l'Euro 2004 où la sélection suédoise s'est qualifiée. La solution, le prêt. Strasbourg est intéressé. Le talent de négociation de Marc Keller et la bonne volonté du joueur qui accepte d'amputer une partie importante de son salaire font le reste et voilà comment aujourd'hui un joueur de grande classe porte le maillot strasbourgeois ! Pourtant, si Pontus se fait rapidement apprécier de tout le monde par sa gentillesse et son professionnalisme, son début de saison strasbourgeois est très difficile. Une expulsion injuste à Auxerre et une blessure face à Ajaccio suite à une agression de Diomède vont pourrir ses débuts en bleu. Pontus joue en fait de malchance et subit de petites blessures à répétions.
Fort heureusement, le Suédois connaît un début d'année 2004 remarquable et surnage dans une équipe du Racing talentueuse, mais encore trop naïve et minée par les blessures. Nul doute que l'arrivée de son petit frère, Alexander, a contribué à galvaniser son moral. L'excellente entente des deux frères fut d'ailleurs l'unique rayon de soleil du triste derby face à Sochaux.
Pontus est donc un grand, cela semble clair même si son jeu semble encore perfectible (il a parfois tendance à être trop collectif). Il a certainement effectué le bon choix en se relançant au Racing. Nul doute qu'après avoir été dans les 23 Suédois au Japon en 2002, il sera dans le groupe à l'Euro portugais. Le grand défit du Racing sera de conserver cette perle, mais ce sera très difficile... Impossible de s'aligner sur son salaire monégasque ! A moins que les talents de négociateur des dirigeants strasbourgeois et la présence d'Alex ne fassent pencher la balance pour le plus grand bonheur des supporters strasbourgeois !
Les statistiques de Pontus Farnerud en 2003-2004 :
- 20 matchs de championnat (tous comme titulaire), 1580 minutes de jeu (79 minutes de jeu en moyenne par match), aucun carton jaune, 1 carton rouge
- 1 match de Coupe de France (comme titulaire non remplacé)
- 1 match de Coupe de la Ligue (20 minutes de jeu en tant que remplaçant)
Les deux autres marches du podium racingstub.com sont occupées par Vaclav Drobny et Christian Bassila. Le défenseur tchèque est le grand chouchou de l'équipe du stub. Souvent handicapé par les blessures (dont une très grave qu'il a traîné depuis l'Euro 2002 espoir) et par une sombre histoire de dopage dont il fut finalement lavé, Vava a profité de la faiblesse défensive du Racing et de la blessure de Cédric Kanté pour acquérir une place de titulaire indiscutable. Nous pouvons de match en match apprécier ses grands progrès et sa vision du jeu largement au dessus du lot. Symbole, sa prestation à Nantes ou il provoqua le but d'une égalisation miraculeuse mais méritée. Alors 2004 est-elle l'année Drobny ? Possible, comme en témoigne sa sélection dans l'équipe nationale tchèque face à l'Italie. En tous les cas nous le souhaitons de tous notre coeur tant ce joueur est humainement attachant.
Enfin Christian Bassila est troisième. C'est l'occasion pour nous de souligner la dimension prise cette saison par ce joueur de plus en plus étonnant. L'ancien vilain petit canard à la technique de bûcheron, objet des quolibets de la Meinau lors des saisons passées est devenu un joueur indispensable du dispositif de Kombouaré. Parfaitement complémentaire avec l'artiste Farnerud et le combattant Lacour, le grand Christian ne nous lasse pas de sa masse physique impressionnante et de ses remontées de balles spectaculaires. Encore un joueur convoité que nous espérons voir parmi nous l'an prochain.
Un mot sur les flops du mois. Yves Deroff confirme malheureusement son statut de mal aimé du public en récoltant la peu glorieuse première place de ce classement. Son (apparente ?) manque de motivation, son placement approximatif et ses piètres relances expliquent sa situation. Cyril Chapuis n'a pas fait forte impression lors de son arrivée à Strasbourg. Un but face au Mans certes mais de nombreuses occasions gâchées font qu'il est encore loin d'avoir fait oublier un Ljuboja flamboyant au PSG. Enfin le cas de Yacine Abdesadki est un peu particulier. On peut en effet s'étonner de la sévérité des « stubistes » à son égard vu son faible temps de jeu (en moyenne une demi heure par match). Espérons pour lui qu'il aura une chance de faire mentir une mauvaise impression apparemment dégagée.
