Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Il y a 25 ans, c'était le match du siècle...

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Flux RSS 56 messages · 4.596 lectures · Premier message par conan · Dernier message par mouloungoal

  • Ben en attendant c'est toi qui en a parlé :-'
    Moi je parlais juste de ses sorties dangereuses pour l'attaquant adverse, dont celle de la finale de 1998 face à Ronaldo par exemple...

    Après c'est sûr, si Ronaldo avait été évacué comme Battiston, on en parlerait plus, et les Brésiliens nous en voudraient encore.

    Pour l'anecdote, Schumacher s'était excusé et Battiston, fair play, a pardonné et même invité Schumacher a son mariage. Une sorte d'amitié à la Prost - Seyna, car sans l'autre, l'un n'aurair pas eu sa légende et vice et versa...

    Sinon pour répondre à angstorm qui dit qu'une défaite ne peut être mythique, cette citation


    Citation:
    « Séville est à part. Moi, je le range définitivement dans le musée imaginaire du football. Dans cinquante ans, les enfants s'en donneront encore à coeur joie. Ils se bousculeront devant les images, afin d'observer ce qu'une défaite peut avoir de grandiose lorsque le champ de bataille est à la hauteur[...]. D'une certaine façon, Séville n'est même plus un rendez-vous manqué. C'est un combat figé dans l'histoire du sport. »
    Pierre-Louis Basse extrait de son livre Séville 82
  • lenain2jard1 a écrit :
    En 82 j'avais 6 ans, je n'ai pas vécu le match intensément. Par contre de cette défaite mon père est mon frère m'ont "endoctriné " dans l'anti germanisme primaire :'>

    Je n'ai finalement guéri de cette antigermanisme que l'an dernier quand je suivais la Coupe du Monde à l'Ecran de Kehl et que les allemands étaient super chaleureux en voyant mon maillot des bleus.


    Je ne pense pas que ce soit l'acte fondateur du Foot Français. Pour preuve, 4 ans après les allemands nous plantent à nouveau après un match pathétique.

    L'acte fondateur pour moi c'est France -Bulgarie de 93. De cette frustation est née le fighting spirit.

    Pour en revenir à Seville, ce math est digne d'une tragédie grecque . Tous y est réuni , c'est incroyable (+)


    Moi étant jeune je subissais l'influence de mon père, mais dans l'autre sens. Mon père est un fan du foot allemand...
    Dur, je sais...
  • conan a écrit :
    Il parrait que ca a été vraiment horrible pour les travailleurs frontaliers. J'ai même receuillit des récits de gens qui auraient jettés leur télé par la fenêtre après le match...


    Alors là...faut vraiment être trop débile! X-(
  • Et dans quelques heures on fetera le premier anniversaire de la défaite contre l'Italie ....
  • Enfin moins je le fêterai pas [-(
  • Et puis on a fait match nul d'abord [-(
  • Mais dans 3 jours ça fera 9 ans qu'on a gagné contre le Brésil, quelle pied ce soir là :x
  • univiversal a écrit :
    Et dans quelques heures on fetera le premier anniversaire de la défaite contre l'Italie ....


    J'ai oublié ce match depuis le 9 juillet dernier.
  • Mais de quel match vous parlez ? O:)
  • Je ne vois pas de quoi vous parlez... O:)

    Quelques réactions par rapport a ce que j'ai pu lire, je persiste à persister à dire que ce Mondial Espagnol et en particulier ce match de Séville a été LE gros tournant de l'histoire du football Français. Il y a eu un avant et un après.

    Avant nous nous nous presentions en victimes expiatoires lors des grandes compétitions internationales. 58 était loin et nous avions été surclassés par les Brésiliens en demi. Mais 58 a été sans lendemains, tout le monde nous marchait sur la gueule sauf peut être la Suisse et la Finlande. Nous avions des décénies de retard d'un point de vue du professionnalisme, les participations aux Coupes du Monde 66 et 78 étaient de ce point de vue éloquentes.

    Le début de tout à été 1976 avec l'épopée des verts et l'éclosion de Platini. On a commencer à gouter au haut niveau, mais nous n'étions encore des loosers aux yeux de tous. L'équipe de France était la reine des matchs amicaux mais se faisait sortir comme des bleus en Coupe du Monde au premier tour, malgré un match de légende face à l'Argentine chez elle.

    Ce mondial 1982 a été la pierre fondatrice de tout. L'équipe de France était dotée d'un certain potentiel et elle avait sortit le double vice champion du monde Hollandais en éliminatoires, ce qui est déjà énorme. Ce dont personne ne se souvient, c'est que les bleus avaient perdu quasiment tous leurs matchs amicaux entre novembre 1981 et le début de la coupe du monde (à l'exception de celui contre l'Italie que nous n'avions plus battus depuis 1913). On avait notamment perdu à domicile contre le Pérou, le Pays de Galles et la Bulgarie...

    Lors du premier match de la Coupe du Monde, on se fait exploser la gueule par l'Angleterre lors du premier match à Bilbao. Puis après, l'équipe de France joue des parties splendides face au Koweit, la Tchécoslovaquie, l'Autriche et l'Irlande du Nord. Platini-Giresse étaient déjà en place, avec à leur coté Genghini, qui à même parfaitement remplacé Platoche blessé face à l'Autriche. Tigana a été titularisé à partir du 4e match face à l'Autriche donc il est exact de dire que le quatuor Platini-Tigana-Giresse-Genghini s'est construit au fil de ce mondial et a vu le jour face à l'Irlande du Nord. Il est a noter que la France jouait alors avec trois numéro 10 qui en théorie n'étaient absolument pas complémentaires... :D C'est durant ce mondial et avant la demi finale que les Français étaient surnommés les Brésiliens d'Europe.

    La demi finale de Séville face à la RFA, qui était detestée de tous (match arrangé contre l'Autriche pour éliminer l'Algérie, rumeur de dopage, de prostituées, propos condescendants au sujet de l'Espagne, pays organisateur, jeu brutal, Schumacher...) a été la consecration. Il s'agit du jour ou la France entière a pris conscience que l'équipe de France pouvait gagner la Coupe du Monde. Ce match a été sans doute le plus beau, le plus poignant, le plus incroyable de toute l'histoire de la Coupe du Monde. Il a été perdu par manque d'expérience, par exces de panache (ils ont continué à attaquer la fleur au fusil à 3-1) et parce que nous n'avions pas en tête qu'un match n'est jamais finis jusqu'au coup de sifflet final. Il n'en reste pas moins que cette élimination a été ressentie comme une terrible injustice (Schumacher sur Battiston, la France qui bouffe l'Allemagne dans le jeu, la partialité évidente de l'arbitre M. Corver). En 58, nous avions été éliminé car le Brésil était 10 fois plus fot, il n'y avait rien à dire. Là, les plus forts n'ont pas gagné...

    Cette rencontre a vraiment été vécue comme un traumatisme profond par le peuple Français, et ce bien au delà du football. Faut voir le retentissement que ca a eu, on a par exemple à la télé et dans les journaux parlé de l'attentat de Schumacher sur Battiston comme l'acte le plus grave des relations Franco-Allemandes depuis la deuxième guerre mondiale. Materazzi, c'est rien du tout ce qu'il a prit dans la tronche de la part des Français par rapport à Schumacher... Mais faut voir que ce match a été un déclic, une prise de conscience par rapport à nos capacité. Les premiers titres de l'histoire du football Français ont suivit immédiatement derrière (Championat d'Europe junior 83, JO 84, Euro 84, championat d'Europe Espoir 1988). En 1986, nous avions une équipe potentiellement capable de devenir championne du monde: Platini et Giresse diminués, on se tape l'URSS en poules, on sort deux parties mythiques face à l'Italie et le Brésil et on perd comme des glands en demi contre les Allemands que l'on affronte usés, physiquement et mentalement, et qui nous battent avec réalisme sur une bourde de Bats qui a été stratosphérique 3 jours plus tot face au Brésil, et sans qu'il n'y ai cette fois grand chose à dire...

    Le souvenir d'un truc aussi énorme que Séville dans l'inconscient collectif, ont, j'en suis persuadé, aidé nos joueurs à ne rien lâcher jusqu'à la dernière seconde face au Portugal en 84, la Croatie en 98 et l'Italie en 2000... Le Nain a parlé très justement de la Bulgarie en 93 qui a été un énorme coup de pied au cul du foot Français (là c'était l'inverse de Séville, on se croyait arrivé et on a pas respecté les Israeliens et les Bulgares...). Je pense que des défaites de 82 et 93 sont nés 98, 2000 et 2006, j'en suis convaincu...
  • C'est une évidence pour moi qui a vécu tout ça !

    =D =D =D Conan =D =D =D

    Rien de plus à ajouter, si ce n'est qu'au lieu de mettre un coup de boule à l'autre provocateur et de se la jouer "mais il ne s'est rien passé ce jour-là entre nous, ce n'était pas grave" plus tard devant les médias, il aurait mieux fait de réitérer son exploit du 12/07/1998 le Zizou... :-w
  • rhalala, j'avais 5 ans et je me vois encore devant la télé aux côtés de mon père et de mon frère.
    En fait je ne pense pas que je mesurait déjà ce qu'il se passait (1/2 finale de Coup du Monde), mais comme bcp j'ai ressenti bcp de haine pour les allemands suite à ça.

    C'est sur que Séville a été un énorme tournant dans foot français (le 2ème après 58), mais je ne sais pas s'il a pesé autant que ça pour la victoire de 98.
    Je pense que l'année '93 de différentes manières a plus pesé dans la balance (OM + Bulgarie).
  • Moi je pense que 1993 a beaucoup joué dans 98 parce que c'est la suite directe.
    1982, c'est plus au niveau de l'opinion publique qu'on s'est rendu compte que la France pouvait être une belle équipe de foot, mais qu'on restait cantonné au rôle de perdant magnifique qu'on a toujours adoré en France. Je sais pas si un autre pays que nous adule autant les défaites.

    D'ailleurs entre 1986 et 1996 on a un sacré trou au niveau international. Par contre 1993, là on s'est mis à haïr la défaite, parce qu'on avait été minables, les rois des connards et des cocus. En plus du coup en 1998 on retrouvait la Coupe du Monde après deux manquées et on avait le mors aux dents et la bave aux lèvres, en France, ce qui explique beaucoup aussi.
  • iuliu68 a écrit :
    Ben en attendant c'est toi qui en a parlé :-'
    Moi je parlais juste de ses sorties dangereuses pour l'attaquant adverse, dont celle de la finale de 1998 face à Ronaldo par exemple...

    Après c'est sûr, si Ronaldo avait été évacué comme Battiston, on en parlerait plus, et les Brésiliens nous en voudraient encore.

    Pour l'anecdote, Schumacher s'était excusé et Battiston, fair play, a pardonné et même invité Schumacher a son mariage. Une sorte d'amitié à la Prost - Seyna, car sans l'autre, l'un n'aurair pas eu sa légende et vice et versa...

    Sinon pour répondre à angstorm qui dit qu'une défaite ne peut être mythique, cette citation

    Tu y vas un peu fort en comparant la sortie de Barthez qui joue le ballon, et l'horrible agression gratuite de Schumacher, qui lui ne visait que Battiston !
    Tu me fais aussi doucement rire quand tu parles de fair-play à propos de Schumacher, car l'excuse, elle était venue 1 an plus tard ! X-( X-( X-(
    Battiston était couché par terre, et Schulacher n'avait pas eu un regard pour lui ! X-( X-( X-( !
  • Je me rappele tres bien de ce match, la France aurait mérite 100 000 fois O:) d'aller en finale !
    La faute à ...........Ettori un peu, un peu de naiveté, beaucoup , beaucoup de malchance, et surtout à l'arbitre Batave Corver, ce beau salaud !
    En tout cas , l'attitude globale de l'equipe de RFA ( Schumacher, Sliliecke etc) faisait ressortir tout les clichés anti-allemands d'apres guerre, et moi je n'ai jamais oublié, ni pardonné ! :)) :)) :))
    L'equipe de France jouait comme des Dieux, Amoros tapait la barre à la derniere seconde de jeu, on menait 3-1 en deuxieme mi-temps de la prolongation ( je ne parle plus de l'arbitre) , la joie de Giresse lors du troisieme but.........puis voilà, on perd aux penaltys !
    Au Bar où je regardais le match, beaucoup pleuraient, moi je vomissais de degout !
    :-& :-& :-&
    C'est un peu con, mais je crois que si un allemand s'etait pointé, on l'aurait lynché ! :)) :)) :))
  • anaconda a écrit :

    D'ailleurs entre 1986 et 1996 on a un sacré trou au niveau international.


    C'est quand même la période ou on s'est mis devenir champions du monde des phases eliminatoire, avec notamment le parcours de qualifs sans faute à l'Euro 92. C'est dommage qu'on enchainait sur des phases de compétitions pourries.
  • Oui, champions des éliminatoires de l'Euro 92, mais infoutus de se qualifier aux Coupes du monde 90 et 94, malgré Papin et Cantona en dynamiteurs de défense.
    On avait fait quoi à l'Euro 88 ? M'en rappelle même pas.
  • Bein rien, on était pas qualifiés :o) . La classe pour des champions en titre.
  • On avait même été carrement ridicules en phase éliminatoires, une seule victoire (sur 8 matchs) contre l'Islande, l'URSS la RDA et la Norvège qui nous marchent sur la gueule au Parc... L'après Platini a été assez affreuse... :(
  • Tiens, les Allemands aussi s'en souviennes, voici un article du Tagesspiegel

    Même si c'est long, je vous encourage à le lire, un superbe article =D

    Das Monster von Sevilla

    Ein Schmunzeln kann sich Toni Schumacher nicht verkneifen. „Unglaublich“, sagt der heute 53-Jährige. Ein wenig skurril findet es der 76-malige Torhüter der deutschen Fußball-Nationalmannschaft schon, dass diese eine Szene vor einem Vierteljahrhundert heute noch ein Thema ist. Einerseits. Andererseits hat dieses eine Foul am 8. Juli 1982 ja eine mittlere Staatskrise ausgelöst. Dieses Foul am französischen Mittelfeldspieler Patrick Battiston in der 58. Minute des WM-Halbfinals in Sevilla, mit dem er, wie er später in seiner 1987 erschienenen Autobiografie „Anpfiff“ schrieb, innerhalb von einer Minute zu einer „Bestie“ wurde, zum „Monster von Sevilla“. Und damit verloren geglaubte antideutsche Ressentiments weckte. Um die folgende bittere Niederlage im Elfmeterschießen leichter zu bewältigen, erinnerte er sich fünf Jahre danach, verkauften die Franzosen ihn danach „als eine Art Mini-Hitler. Kein deutscher Bundeskanzler hätte – selbst mit größter Mühe – so viel Porzellan zertrümmern können.“

    Bevor er sich erinnert an diesen Albtraum, sagt er festen Blickes: „Eines vorweg: Ich würde genauso wieder hingehen, das sage ich nach 25 Jahren genauso wieder.“ Und dann erzählt er von dieser weiten Flanke des Regisseurs Michel Platini, und dass er sich sicher war, den Ball vor dem heranstürmenden Battiston zu erreichen. Doch der sieben Minuten zuvor erst eingewechselte Battiston berührte den Ball zuerst, traf ihn aber nicht voll, und so trudelte der Ball langsam gen Tor – und strich schließlich knapp am rechten Pfosten vorbei. Die 60 000 Zuschauer schauten gebannt auf den Ball, im Stadion blieb das gleichzeitige Foul zunächst unbemerkt: Schumacher, der mit einem wilden Sprung hinausgestürzt war, konnte den Zusammenprall nicht mehr verhindern. „Ein Torwart ist ja kein Flugzeug“, heißt es in seinem Buch, „mit angezogenen Knien flog ich auf Battiston zu. Wenn ich ihn frontal getroffen hätte, wäre es für ihn noch schlimmer gekommen. Im letzten Moment konnte ich mich noch drehen und traf ihn dann mit Po oder Hüfte am Kopf.“ Dann lag Battiston da. Bewegungslos. Wie tot. Die französischen Spieler waren fassungslos, hatten Angst um das Leben ihres Kollegen.

    Die Reaktion Schumachers, der nicht einmal eine Gelbe Karte erhielt, machte ihn zur Inkarnation des „hässlichen Deutschen“. Scheinbar ungerührt trottete er zu seinem Tor zurück, lehnte kaugummikauend am Pfosten, hin und wieder prellte er den Ball. „Ich stand im Tor, spielte verlegen mit dem Ball. Das war Feigheit. Vielleicht war ich da zum ersten Mal in meinem Leben wirklich feige“, schrieb er. „Da waren viele französische Spieler, meine Befürchtung war, die Situation würde eskalieren“, erinnert er sich, „heute würde ich mich anders verhalten“. Drei Minuten später wird der immer noch regungslose Battiston vom Feld getragen. Sein Kapitän Platini hält ihm den Arm, der immer von der Trage fiel.

    Dann, nach dem gewonnenen Elfmeterschießen, nach dem Jubel, der grenzenlos war, weil das Team von Bundestrainer Jupp Derwall einen 1:3-Rückstand in der Verlängerung ausgeglichen hatte in diesem Jahrhundertspiel, der zweite folgenreiche Fehler. Noch auf dem Rasen sprach ihn ein Journalist auf Battiston an, der Franzose habe zwei Zähne verloren. Daraufhin sagte Schumacher diesen berühmten Satz: „Wenn es nur das ist, bin ich gerne bereit, ihm Jacketkronen zu kaufen.“ Das sei nicht böse gemeint gewesen, sagt er heute, „ich war einfach nur erleichtert, dass nicht mehr passiert war.“ Doch die Presse reagiert entsprechend. „Toni Schumacher, Beruf Unmensch. Er ist ein kleiner armseliger Wicht, ein Schwächling, der es nötig hat, andere zu verletzen“, schrieb beispielsweise die Sportzeitung L'Equipe.

    Von diesen Dimensionen ahnt von den Spielern und Funktionären an diesem Abend keiner etwas. Keiner vom DFB-Stab bittet Schumacher zur Entschuldigung ins Krankenhaus, wo Battiston mit Wirbelbruch und Gehirnerschütterung liegt. Sie fliegen sofort nach Madrid, zum Finale. Erst dort erkennt Schumacher, was er angerichtet hat – während eines Telefonats mit seiner Mutter. „Es war schlimm, Harald. Es hat ganz übel ausgesehen, Junge.“ Sie hat diese vielen Wiederholungen im Fernsehen gesehen, die ihren Sohn als Unmensch zeichneten. Dass die Deutschen danach das Finale mit 1:3 gegen Italien verlieren, gerät zur Nebensache. Waren doch, so schrieb der Fußballhistoriker Schulze-Marmeling später, „die Bösewichte der Weltgeschichte mit diesem Spiel auch zu den Bösewichten des Weltfußballs geworden“. Auch angesichts des vorangegangenen Skandalspiels von Gijon, als die Deutschen durch einen Nichtangriffspakt gegen Österreich (1:0) die Zwischenrunde erreichten.

    Als sich Schumacher ein paar Wochen später bei Battiston entschuldigte, erschienen in Metz mehr als 100 Journalisten, 20 Kameras filmen den Händedruck. Bis sich der Zorn des Publikums legte, dauerte es jedoch Jahre. Schumacher wurde „mit Psychoterror am Telefon verfolgt. In Briefen drohte man mir die Entführung meiner Kinder und Terroranschläge gegen meinen Klub an“ – Deutsche wohlgemerkt, nicht Franzosen. In allen Stadien wurde der Keeper gellend ausgepfiffen. Als die deutsche Mannschaft im April 1984 in Straßburg ein Freundschaftsspiel absolvierte, sah Schumacher bei der Fahrt dorthin „Hetzparolen und Hakenkreuze. Mal wieder ‚Nazi', ‚Dachauscherge vom Dienst'“, blanker Hass empfing ihn dann auf den Rängen. „Hinter meinem Tor hing eine Schumacher-Puppe an einem Galgen.“ Doch er hielt großartig an diesem Tag, so gut, dass ihm nachher fast alle Zuschauer applaudierten. Battiston gab ihm während des Spiels demonstrativ einen Klaps, in der Kabine tauschten sie dann ihre Trikots.

    Zwei Jahre nach Sevilla war die Geschichte eines Fouls, das politische Turbulenzen auslöste, zu Ende erzählt. 1987, nachdem er mit seinen Dopingenthüllungen in „Anpfiff“ zu einem Geächteten des deutschen Fußballs wurde, erhielt er sogar zwei Angebote aus Frankreich. „Ich hatte sogar schon zwei Stunden Französisch-Unterricht genommen“, lächelt Schumacher, der heute in der Kölner Agentur Sportfirst arbeitet. Und auch Battiston, der heute die Jugend von Girondins Bordeaux trainiert, hat längst seinen Frieden gemacht mit dieser Szene. Schumacher habe ihn nicht so schwer verletzen wollen, sagte Battiston kürzlich. „Und aus heutiger Sicht muss ich sagen, dass ich ohne dieses Foul nie so bekannt geworden wäre.“
    Das Monster von Sevilla
  • Tu peux nous faire un court résumé en français (vu qu'apparemment tu as eu le courage de le lire) ?
    Histoire d'avoir leur point de vue.
  • C'est un article qui parle surtout de Toni Schumacher et de ce match, le titre veut tout dire "Le monstre de Séville" au lieu de vous le traduire je vous mets les partie qui m'ont vraiment plu :

    - la partie où, en faisant une déclaration mal comprise à la presse, il est devenu "Toni Schumacher, l'inhumain"

    Noch auf dem Rasen sprach ihn ein Journalist auf Battiston an, der Franzose habe zwei Zähne verloren. Daraufhin sagte Schumacher diesen berühmten Satz: „Wenn es nur das ist, bin ich gerne bereit, ihm Jacketkronen zu kaufen.“ Das sei nicht böse gemeint gewesen, sagt er heute, „ich war einfach nur erleichtert, dass nicht mehr passiert war.“ Doch die Presse reagiert entsprechend. „Toni Schumacher, Beruf Unmensch. Er ist ein kleiner armseliger Wicht, ein Schwächling, der es nötig hat, andere zu verletzen“, schrieb beispielsweise die Sportzeitung L'Equipe.

    - La Ligue allemande DFB, n'a pas cru bon de devoir demander pardon, c'est sa mère qui lui a ouvert les yeux :

    Erst dort erkennt Schumacher, was er angerichtet hat – während eines Telefonats mit seiner Mutter. „Es war schlimm, Harald. Es hat ganz übel ausgesehen, Junge.“ Sie hat diese vielen Wiederholungen im Fernsehen gesehen, die ihren Sohn als Unmensch zeichneten.

    Puis on y parle du calvaire qu'il a dû endurrer par la suite, en se faisant traiter de Nazi, en recevant des lettres d'insulte ou de menaces, etc... mais seulement par des allemands, car il aurait même eu 2 propositions de club francais.
  • Toni ? :-/
    C'était pas Harald ? #-o
  • Sa mère le nomme bien Harald, peut-être que Toni était son surnom?
  • arbo a écrit :


    Puis on y parle du calvaire qu'il a dû endurrer par la suite, en se faisant traiter de Nazi, en recevant des lettres d'insulte ou de menaces, etc... mais seulement par des allemands, car il aurait même eu 2 propositions de club francais.


    Je me souviens clairement qu'à un moment il était question que Bordeaux le recrute. Rappelons qu'a Bordeaux il y avait un certain .... Patrick Battiston O:)
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