Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ils viennent de nous quitter

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Flux RSS 2401 messages · 459.002 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par iuliu68

  • Mort de Léonard Nimoy, alias Spock

    http://s1.lemde.fr/image/2015/02/27/534x0/4584932_6_8eb1_leonard-...

    Leonard Nimoy et sa femme Susan Bay, en mai 2013.
    Il avait déjà fait pleurer les fans de Star Trek à la fin de La revanche de Khan, lorsque son personnage, Spock, se sacrifiait pour sauver le vaisseau Enterprise. Leonard Nimoy s’est éteint ce 27 février, à l’âge de 83 ans, a annoncé sa femme au New York Times. Il avait été hospitalisé en début de semaine pour des douleurs à la poitrine.
    Marié pendant 33 ans à l’actrice Sandra Zober, dont il a divorcé en 1987, il avait épousé le jour de l’an 1989 Susan Bay, cousine du réalisateur de films d’action Michael Bay. Il laisse derrière lui deux enfants, Adam et Julie Nimoy.
    Né le 26 mars 1931 à Boston, Leonard Nimoy est le fils d’un couple de juifs orthodoxe ukrainiens, une confession au coeur de sa vie. Encouragé par son grand-père, il fait ses premiers pas d’acteur à l’âge de huit ans, et décroche son premier rôle à 17 ans dans une production amateur. Il rentre à l’université de Boston mais ne termine pas son cursus de théâtre - ce qui ne l’empêchera pas de recevoir plusieurs diplômes honorifiques au cours de sa vie.
    Il enchaîne alors de nombreux rôles avant de percer, accumulant une cinquantaine d’apparitions dans des films de séries B, dont Perry Mason, Bonanza, Two Faces West. C’est sur un tournage qu’il rencontre en 1954 son futur camarade de Star Trek, William Shatner, alias le capitaine Kirk. Leonard Nimoy prend alors le risque le plus payant de sa carrière. A l’époque, la science-fiction est réservée aux petits budgets et à un jeune public, il va pourtant intégrer le casting d’une petite série du studio en déclin Desilu (bientôt Paramount), nommée Star Trek.
    C’est cette série de science-fiction, initialement diffusée de 1966 à 1969, qui lui donnera son rôle-clé : Spock, alien mi-homme mi-Vulcain, une race caractérisée par sa logique et son premier degré excessif. Ses racines humaines, plus émotives, ressurgissent parfois et font tout le sel de ce personnage extraterreste, torturé et souvent involontairement drôle. Chaque fan de Star Trek peut réciter ses caractéristique : sa capacité à endormir n’importe qui d’une simple pression sur l’épaule ; ses oreilles pointues ; et le fameux signe vulcain, un douloureux « V » de la main qui s’ouvre entre le majeur et l’annulaire. Un signe emblématique, inspiré, selon lui, d’un signe de prière juive orthodoxe. Le geste vulcain s’accompagne de la maxime « longue vie et prospérité », qu’il s’est approprié, signant chacun de ses tweets avec.
    Une relation complexe avec son double
    Leonard Nimoy restera la figure de Spock tout au long de sa vie, dans ses nombreuses adaptations et déclinaisons : une série animée, une succession de films dérivés de la série dans les années 80… En parallèle, après la fin de la série télévisée originale, il poursuit une filmographie foisonnante où il côtoie notamment Yul Brunner dans Catlow (1971). Dans les années 1980, il amorce une longue carrière sur scène : il a joué notamment dans la version théâtrale de Vol au dessus d’un nid de coucous, Caligula, Sherlock Holmes et My Fair Lady. Touche-à-tout, il s’essaie à de nombreuses formes d’arts, dont la photographie et la chanson - il sort plusieurs albums à la fin des années 60.

    Leonard Nimoy est l’auteur de deux autobiographies aux titres curieux : Je ne suis pas Spock, puis Je suis Spock. Signes d’une relation compliquée avec son “double” cinématographique, et soigneusement entretenue avant de retrouver une forme de paix avec son double - et les hordes de fans, qui se baptisent « trekkers » ou « trekkies ». Initialement hésitant à incarner Spock, cultivant une fixation sur ses fameuses oreilles, Nimoy est toujours resté le visage de Spock. Le personnage vole la vedette au Capitaine Kirk de William Shatner, avec un salaire moindre. L’acteur devient progressivement le personnage, et assiste à la popularité de la série qui ne décolle que quelques années après sa fin.
    Au milieu des années 1970, Star Trek est un véritable phénomène culturel, durablement inscrit dans la culture populaire. Des conventions dédiées voient le jour à Chicago, Los Angeles, New York... et acceuillent des dizaines de milliers de fans. Il lutte alors pour oublier son alter-ego à oreilles poinutes. « Je suis passé par une crise d’identité. Embrasser Monsieur Spock ou subir la colère du public ? Je n’avais pas le choix. Spock et Star Trek étaient vivants, je n’y pouvais rien. » Après de longues négociations, il retourne dans le personnage pour mieux l’enterrer dans les films adaptés. Il aura un rôle croissant sur la production des suivants, utilisant Spock comme un outil de négotiation.
    Dans Je suis Spock, il déroule des dialogues imaginaires et quelque peu schizophréniques avec son personnage-titre. « Spock, savez-vous à quel point nous sommes chanceux de nous avoir ? - Je ne crois pas en la chance, je pense que chaque évènement est statistique... - Nous sommes tous deux très chanceux, Spock. Chanceux d’avoir vécu cette vie. - Oui, je suppose que oui... »
    En 2010, il annonce sa retraite et passe le relais à Zachary Quinto, qui incarne sa version « jeune » dans les deux films de J.J. Abrams, Star Trek (2009) et Star Trek : Into Darkness (2013). Leonard Nimoy continue à jouer, et réalise notamment des doubalges pour des dessins animés Disney ou des jeux vidéo de niche. jusqu’à ce que sa santé se détériore en 2014, où il est diagnostiqué d’une obstruction chronique des poumons. « J’ai arrêté de fumer il y a 30 ans » tweete-t-il. « Pas assez tôt... »
    Benjamin Benoit
    Journaliste au Monde
  • Je ne résiste pas à l'envie de partager cette vidéo. Pascal Brunner est mort et déjà un certain "Robocop de Liège" a effectué une vidéo hommage comme on les aime:

  • "La nageuse Camille Muffat (25 ans), la navigatrice Florence Arthaud (57 ans) et le boxeur Alexis Vastine (28 ans) ont trouvé la mort à Villa Castelli (Argentine) au cours d’un accident impliquant deux hélicoptères qui a fait dix morts, lundi, aux alentours de 17h30 heure locale (21h30 en France)."

    http://www.francetvsport.fr/sites/default/files/styles/image_head...
  • et la soeur de Vastine décédée il y a trois mois... Hard pour les parents...

    Pxxx de téléréalité, y'a pas à dire, ca nous prend plus que ca nous apporte!
  • Aprés c'est un accident malheureusement et je ne vois pas trop ce que la télé réalité a a voir la dedans ...
  • ça aurait pas pu tomber sur les chtis à Miami, non fallait que ça tombe sur des champions ...
    Quelle tristesse de perdre autant de gens qui m'ont donnés des émotions lors de certains derniers grands évènements sportifs.
  • L'écrivain Terry Pratchett est mort à 66 ans. C'est une énorme perte à mes yeux. Très grande tristesse.

    JPDarky
  • Il était aussi dans l'hélicoptère ?
    .... :'>
  • L'écrivain Gunter Grass, l'éditeur Maspero et Patrice Dominguez, gros week-end au rayon "départs"...
  • Le chanteur Richard Anthony est mort.

    http://s2.lemde.fr/image/2015/04/20/534x267/4619251_3_f2e8_le-cha...

    Le chanteur Richard Anthony est mort dans la nuit de dimanche à lundi 20 avril dans les Alpes-Maritimes à l'âge de 77 ans, a annoncé son entourage à l'Agence France-Presse, confirmant une information de France 3 Côte d'Azur. Richard Anthony souffrait d'un cancer, selon Fabien Lecœuvre, l'attaché de presse de la tournée « Age tendre », à laquelle le chanteur avait participé à plusieurs reprises ces dernières années.

    Richard Anthony, de son vrai nom Richard Btesh, est l'auteur de plusieurs chansons ayant rencontré un large succès dans les années 1960, dont A présent tu peux t'en aller (1964) ou Et j'entends siffler le train (1962). Ce dernier titre, adaptation d'un air du folklore américain, s'est écoulé à plus de 1,5 million d'exemplaires. Slow de l'été 1962, au moment de la fin de la guerre d'Algérie, la chanson a évoqué pour des milliers de conscrits et leurs familles le train qui emmenait les jeunes loin des leurs vers Marseille pour s'embarquer vers « la sale guerre.


    J'entends siffler le train" Richard ANTHONY live au 102 par henryfrancois


    Au cours de sa carrière, le chanteur a vendu près de 50 millions de disques et enregistré plus de 600 titres.
    Le Monde.
  • En hommage Dorcel Tv ce soir
    "J entends siffler l arrière train"
  • Mort de la légende du blues B.B. King
    http://s2.lemde.fr/image/2015/05/15/534x0/4633949_6_af42_b-b-king...
    Sa double initiale B. B., pour Blues Boy, lui avait été donnée à la fin des années 1940, lorsqu’il animait un court programme hebdomadaire dans une radio de Memphis (Tennessee). Et son nom de naissance, King, le roi, peut être vu comme ayant été un signe favorable à son destin. B. B. King était probablement le musicien de blues le plus célèbre dans le monde, un « ambassadeur » du genre, selon les termes du journaliste Sébastien Danchin dans la biographie qu’il a consacrée au guitariste et chanteur (B. B. King, Fayard, 2003). B. B. King est mort jeudi 14 mai, à Las Vegas (Nevada), a annoncé son avocat, vendredi 15 mai, dans un communiqué diffusé par l’agence Associated Press. Agé de 89 ans, B. B King avait été hospitalisé en avril à la suite d’un malaise et était soigné depuis début mai à son domicile, en raison de complications de son diabète.

    Avec quinze Grammy Awards depuis 1971 et un doctorat honorifique de la Yale University (New Haven, Connecticut) en 1977, il était considéré comme un artiste de première importance culturelle et avait été récompensé comme tel par des présidents des Etats-Unis (Bill Clinton lui remet les prestigieux Kennedy Center Honors en 1995, George W. Bush accroche à son cou, en 2006, l’ordre le plus élevé pour un civil, la Presidential Medal of Freedom)… Ce ne sont que quelques-uns des honneurs décernés à celui dont le quotidien, alors qu’il était encore enfant, consistait à ramasser le coton et à travailler dans les champs.

    Riley Ben King est né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, une plantation à quelques kilomètres à l’est de la ville d’Indianola (Mississippi). Sa mère est alors âgée de 18 ans, son père guère plus. Elle partira à Kilmichael, à une petite centaine de kilomètres, avec son fils quatre ans plus tard. Elevé par sa grand-mère et par sa mère, B. B. King n’a que 9 ans lorsque cette dernière meurt. Son environnement musical est constitué de chants de travail et du gospel qu’il entend à la maison et à l’église. En 1943, devenu ouvrier agricole, il est appelé sous les drapeaux. Les propriétaires de plantations ayant passé un arrangement avec l’armée pour récupérer rapidement leurs employés, son service militaire, durant lequel il découvre le jazz, est écourté. Avec une guitare, dont il a appris les rudiments, il commence à chanter et à jouer dans la rue, lors de ses jours (et nuits) de congé.

    En mai 1946, B. B. King part pour Memphis, décidé à vivre dorénavant de la musique. Il aurait pu choisir de partir au sud, à New Orleans, berceau musical du jazz, ou au nord, à Chicago, capitale du blues urbain. Mais il n’y connaît personne, alors qu’à Memphis réside un cousin, Bukka White (1909-1977), guitariste et chanteur. Après neuf mois, en dépit des contacts et de l’aide de Bukka White, faute d’avoir percé, il repart travailler sur une plantation. Puis retourne Memphis à la fin 1948. Cette fois, il trouve un engagement quotidien dans un club et un passage hebdomadaire dans une station de radio, WDIA, pour laquelle Il interprète deux ou trois morceaux et des refrains pour des publicités, et annonce ses concerts à venir.

    C’est peu de temps après que B. B. King va baptiser ses guitares du nom de « Lucille ». Un soir dans un club de l’Arkansas, une bagarre entre un homme et sa femme, prénommée Lucille, provoque un incendie. B. B. King sort en courant, pour s’apercevoir qu’il a oublié sa guitare, son seul instrument alors et son gagne-pain. Il retourne dans le club en feu, récupère l’instrument. Trop heureux de ce sauvetage, il décide alors de donner ce prénom à ses guitares. Lesquelles – des premières Fender et Gretsch de ses débuts, au modèle ES-355 de Gibson qu’il adopta définitivement à la fin des années 1950 – eurent droit à une composition en 1968 dans l’album du même nom, où est racontée l’anecdote.

    Jusqu’à la fin 1951, B. B. King verra grandir sa réputation entre des concerts dans différents lieux de la ville, ses passages à la radio et de premiers enregistrements, pour Bullett puis RPM, l’un des labels d’une importante compagnie phonographique californienne à l’époque, Modern Records, dirigée par les frères Bihari (Lester, Julius, Saul et Joseph). Le succès arrive à la fin de l’année 1951, avec la parution d’une reprise par B. B. King de Three O’Clock Blues de Lowell Fulson (1921-1999). L’interprétation de B. B. King va rester dans le haut des classements des meilleures ventes de disques de rhythm’n’blues durant dix-sept semaines, dont cinq en numéro 1. B. B. King en fera l’un de ses thèmes fétiches, le jouant régulièrement en concert et le réenregistrant à plusieurs occasions.

    Rapidement, la fratrie Bihari, et plus particulièrement Julius, qui va superviser dans les années qui suivent la plupart des enregistrements de B. B. King, font repartir le guitariste et chanteur en studio. Après quelques titres qui ne restent pas mémorables, son deuxième gros succès, à l’automne 1952 (dix-huit semaines dans le haut des classements), You Know I Love You, est une ballade, dans laquelle c’est la voix du chanteur qui domine avec un accompagnement où le piano prend le pas sur la guitare. Les producteurs de King s’efforcent de développer cette option de crooner, mais son public reste attaché à sa part blues.

    C’est généralement avec la chanson Blind Love, enregistrée en juin 1953, que les spécialistes du blues identifient l’affirmation du style de B. B. King à la guitare que Sébastien Danchin résume ainsi : « le véritable prolongement de sa voix ». A cela s’ajoute une section de vents, qui donne de l’ampleur à l’orchestre, souvent restreint dans le blues à une rythmique pour accompagner le soliste. Cette présence des vents sera caractéristique de la plupart des formations de B. B. King.

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    Les succès se suivent alors : Please Love Me (1953), You Upset Me Baby (1954), Everyday I Have The Blues (1955, qui va devenir un autre de ses thèmes de prédilection, souvent joué en ouverture de ses concerts, comme Let The Good Time Roll), Bad Luck (1956), Sweet Little Angel (1956), Sweet Sixteen (1960)… De quoi faire de B. B. King, au milieu des années 1950, le plus important vendeur de blues – un statut qu’il conservera peu ou prou. Il se produit en concert au moins six jours sur sept. Au cours des années, il pourra renégocier à la hausse son contrat avec les frères Bihari – qui font passer King de RPM Records à Kent, un autre de leurs labels, en 1958. Il a droit à des arrangeurs, ses enregistrements sont de plus en plus soignés. En tournée, à sa quinzaine de musiciens réguliers s’ajoutent chauffeur, valet de chambre, costumier…

    En 1962, après plus de dix ans avec Modern Records, B. B. King signe avec ABC Records, filiale disque du réseau national de télévision et de radio. La compagnie est l’un des poids lourds du secteur. Les directeurs artistiques d’ABC Records vont essayer de rééditer avec King la méthode qui leur a réussi avec le pianiste et chanteur Ray Charles : être reconnu par un plus large public – comprendre le public blanc –, avec des grands orchestres de cordes, un répertoire plus policé que celui du rhythm’n’blues. Mais pas plus que lors de tentatives similaires chez Modern, qui avait moins de moyens, cette tentative de rendre B. B. King plus proche de la grande variété ne trouve de retentissement phonographique. D’autant que ses concerts restent dans les grandes lignes du blues électrique pour lequel il est apprécié. A partir du milieu des années 1960, B. B. King retrouve sa marque de fabrique. Et, dans les années qui suivront, il restera dans ses grandes lignes stylistiques, allant de temps à autre piocher dans le rock ou la soul quelques éléments d’ornementation.

    Dans le même temps, il est présenté par nombre de musiciens blancs du rock, marqués par le blues afro-américain, comme étant un musicien d’importance et d’envergure. Jimmy Page, Eric Clapton, John Mayall ou Michael Bloomfield (1943-1981), parmi d’autres, vantent ses mérites. Lors de la partie américaine de leur tournée internationale en novembre 1969, les Rolling Stones invitent Terry Reid, B. B. King et Ike & Tina Turner à jouer en ouverture de leurs concerts. Dans son autobiographie Blues All Around Me (Avon Books, 1996), B. B. King estime que c’est de cette participation que date sa reconnaissance par le grand public blanc. Dès lors, s’il a visité les moindres recoins des Etats-Unis depuis une vingtaine d’années, B. B. King va parcourir de plus en plus régulièrement l’Europe – ses premiers concerts en France et en Grande-Bretagne avaient eu lieu début 1968 –, l’Asie, l’Amérique du Sud, l’Océanie et, dans une moindre mesure, le continent africain.

    En décembre 1969 sortira ce qui reste son dernier grand succès, et probablement la chanson à laquelle B. B. King est le plus identifié, The Thrill Is Gone, composition de Rick Darnell et Roy Hawkins qui date de 1951. Elle sort en 45-tours et figure dans l’album Completly Well (ABC-Records). La discographie de B. B. King va prendre une allure désormais sans grande surprise. S’y mêlent des enregistrements de concert, dont certains lors de prestations dans des prisons, et en studio des albums de blues avec son orchestre régulier puis de plus en plus régulièrement à partir des années 1990 des disques avec des invités prestigieux du rock ou de la soul ou des vedettes pop. On le retrouvera toutefois dans une approche presque rustique dans l’album One Kind Favor (Geffen Records), en 2008, pour lequel il recevra son dernier Grammy Award.

    Au printemps 1979, comme Elton John à peu près au même moment, B. B. King part en tournée d’une vingtaine de dates, dans l’alors encore Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Pour le roi du blues comme pour la vedette de la chanson pop, ce sont des premières. C’est lors de cette tournée, comme le rappelle Sébastien Danchin, que B. B. King va prendre l’habitude de lancer dans les rangs du public des médiators portant son nom gravé. Il avait également ouvert en 1991 le B.B. King’s Blues Club, sur Beale street, la rue du blues de Memphis. Une marque qui va se développer, avec plusieurs autres établissements, à Los Angeles, Nashville… et le dernier en date à Las Vegas, en 2009.

    A partir de 2006, il part en tournée d’adieu. B. B. King, ménage peu à peu ses interventions lors de ses concerts, laissant différents musiciens de son orchestre prendre des parties solistes plus fournies. Mais même affaibli, son jeu de guitare restait incisif et expressif. Et toujours, dans ses costumes brillants, il se montrait attentif à présenter un spectacle avec ses rituels, la main sur l’épaule de ses musiciens lors de son entrée en scène, le lancer de médiator, et un grand sourire radieux pour servir avant tout la musique, sa musique, le blues.

    LE MONDE
  • Disparition de Jean-Luc Sassus
    L'ancien joueur professionnel, Jean-Luc Sassus, est décédé à l'âge de 52 ans.

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/sassus-jean-luc/1500000000...

    Jean-Luc Sassus a succombé à un arrêt cardiaque dans la nuit de jeudi à vendredi, chez lui, à Toulouse, annonce l'UNFP. L'ancien joueur devenu agent était âgé de 52 ans. Jean-Luc Sassus était devenu professionnel en 1979, à Toulouse où il était resté jusqu'en 1986 avant d'évoluer à Cannes (1986-1992), au PSG (1992-1994), à Lyon (1994-1997) et enfin à Saint-Etienne (1997-1998). Vainqueur de la Coupe de France en 1993 et champion de France en 1994 avec le Paris-SG, il avait obtenu une sélection en équipe de France en 1992, face à l'Autriche (2-0).

    Jean-Luc Sassus avait la particularité d'avoir mené de front sa carrière de footballeur professionnel avec des études brillantes puisqu'il avait fait Maths Sup et Maths Spé avant d'intégrer une école d'ingénieur en chimie à Toulouse.

    Lequipe.fr
  • Joueur mythique. Avec sa pointe de vitesse comme atout, il me semble qu'il débuta ailier, du moins il apparaît à ce poste dans les vieux bouquins que je consulte.

    Je me permets de poster un article sur son parcours peu commun, paru dans l'Humanité au moment de sa sélection en 92 (pratique et étonnamment visionnaire d'avoir numérisé ces articles...)

    Citation:

    Footeux = MC2


    SANS avoir une tête de «premier de la classe», à vingt-neuf ans, Jean-Luc Sassus vit une sorte de rêve éveillé. Il est en passe de réussir sa carrière de sportif d'élite (au P-S-G, après Toulouse, le club de ses débuts, et Cannes), sans avoir fait l'impasse sur sa vie d'universitaire de haut niveau. Avec d'autres exceptions, Jean-Christophe Thouvenel et Jean-Philippe Durand, pour les footballeurs en activité, Daniel Jeandupeux et Gérard Houiller, en ce qui concerne les entraîneurs, il fait partie de cette race à part, dans le microcosme du ballon rond (où l'on a généralement abandonné les études très tôt): celle des «intellos» du foot. Non content d'avoir réussi dans son domaine de prédilection, les maths-physiques, il vient d'être sélectionné en équipe de France par Gérard Houiller, après avoir gagné sa place de titulaire au P-S-G, à son poste d'arrière latéral. Le parcours fut pourtant semé d'embûches, mais pas là où l'on pourrait croire...

    «J'ai passé la majeure partie de ma jeunesse à Toulouse. Ma scolarité s'est déroulée normalement. J'ai fréquenté les écoles, collèges et lycées ordinaires, comme tout le monde. Tout a changé vers la première et la terminale. Tout en jouant au football - j'adorais les maths autant que les matches -, j'ai dû préparer «maths-spé'» et «maths-sup'» à mon rythme. J'ai donc été dans la première section «sport-étude» de Toulouse, où il n'y avait que des footballeurs, comme moi. A l'époque, vers seize - dix-sept ans, je ne jouais que les dimanches et ne m'entraînais même pas, faute de temps. J'ai toujours donné la priorité aux études; sans que mes parents me poussent. Je me disais en mon for intérieur: «Si ça marche dans le foot, tant mieux, sinon, j'aurai toujours un diplôme.» Jusqu'à vingt-trois ans - ce qui est tard pour un footballeur professionnel -, je me suis plongé plus volontiers dans les études. Le sport étant exclusivement un loisir, un plaisir.»

    Tout se complique en fait pour Jean-Luc alors que, apparemment, le plus dur est passé: «Quand j'ai préparé «maths-sup'» et «maths-spé'», il était hors de question de faire autre chose. Je bûchais environ quinze heures par jour, notamment en physique. C'est une fois entré à l'école d'ingénieur chimiste que j'ai pu de nouveau m'entraîner deux fois par semaine. Concilier foot de haut niveau et études poussées, ce n'est pas une sinécure; et, disons-le, carrément opposé. Pendant un certain temps, c'est la guerre.» En maths comme en foot. Il faut se battre, s'affirmer, vaincre, passer les sélections... «L'équilibre n'est venu qu'à l'école supérieure d'ingénieur chimiste. Je ratais parfois un cours, mais il suffisait de travailler pour l'examen de fin de trimestre. C'était sérieux, sans plus... Grâce au football, je trouvais d'autres plaisirs, je me défoulais, quoi! A vingt ans, c'est exaltant. Il suffit d'avoir une hygiène de vie stricte, de savoir ce qu'on veut et de se discipliner. Je ne sortais pas en boîtes... Et puis, on récupère vite quand on est jeune. On a de l'énergie à revendre.»

    Ce qui manquait à Sassus? Les vacances et une meilleure compréhension du statut particulier dont il bénéficiait de la part de ses coéquipiers, peut-être un peu jaloux: «Oui, c'est vrai, je n'ai jamais eu beaucoup de temps libre. Et puis, tout jeune, j'étais un peu rejeté par les pros plus anciens. Au début, à Toulouse, je n'étais pas vraiment intégré. Ils ne me «chambraient» même pas, ils m'ignoraient. Il faut dire que, pour eux, je débarquais le dimanche et prenais la place d'un des «leurs», sans participer aux entraînements. Ensuite, quand j'ai arrêté les études, ça s'est arrangé. On me remarquait moins et il n'y avait plus de problèmes. J'étais rentré dans le rang.» Une chose est certaine: la vie de Jean-Luc Sassus est pleine. Sa dualité le comble: «Dans les périodes difficiles de ma carrière sportive, c'est un atout. Je suis plus tranquille pour mon avenir. J'élimine la pression. Je suis serein quand je pense à ma reconversion.»

    Celle-ci se fera hors football assurément: «Je continuerai à jouer au foot pour le plaisir, ou bien je pratiquerai d'autres sports (Jean-Luc était aussi très doué en athlétisme: saut en longueur, et surtout, il court le 100 mètres en moins de 10''8, sans préparation spécifique, ce qui fait de lui l'un des pros les plus rapides du championnat, NDLR). Ce qui est sûr, c'est que je vais utiliser mon diplôme d'ingénieur; même si je ne m'envisage pas enfermé dans un bureau toute la journée. Je me verrais bien ingénieur commercial. Pour le moment, c'est le pied. Je termine ma carrière en beauté. Tant du point de vue sportif qu'humain. J'ai connu le haut du pavé dans les deux domaines.»

    Guillaume Chérel.
  • Je sais que Thierry Dusautoir a également fait l'école d'ingénieur de physique-chimie de Bordeaux (ENSCPB à l'époque). Chapeau à eux de réussir à concilier les études supérieures et le sport de très haut niveau! Ca change des mecs à crête qui ne savent pas enfiler un chasuble sans aide... :-'
  • Jerry Collins est décédé

    L'ancien international néo-zélandais Jerry Collins est décédé ce vendredi dans un accident de la route près de Béziers.

    https://pbs.twimg.com/media/CGt67GAWQAALHxV.jpg

    L'ancien troisième ligne des All Blacks Jerry Collins (34 ans, 48 sélections), est décédé ce vendredi matin dans un accident de voiture sur l'autoroute A9, près de Béziers. La femme du joueur n'a pas survécu non plus, tandis que la fille du couple, âgée de deux mois, est dans un état critique selon la préfecture de l'Hérault. L'accident s'est déroulé près du péage ouest de Béziers, où la voiture du Néo-Zélandais s'est arrêtée et a été percutée par un bus, dans des circonstances encore floues. Le chauffeur du bus, légèrement blessé, et ses 21 passagers portugais ont été pris en charge sur une aire de repos.

    Jerry Collins avait fait l'essentiel de sa carrière en Nouvelle-Zélande, aux Wellington Hurricanes. Champion du monde des moins de 19 ans, il compte par ailleurs 48 sélections chez les All Blacks, avec qui il a inscrit 25 points (5 essais), remporté quatre tournois des Tri-Nations et disputé deux Coupes du monde, au cours desquelles il a toujours affronté la France (victoire dans le match pour la troisième place en 2003, défaite en quart de finale en 2007). Il avait pris sa retraite internationale en mai 2008, quelques mois après la défaite face aux Bleus à Cardiff. En janvier dernier, il avait mis fin à une année sabbatique et s'était engagé comme joker médical avec Narbonne (Pro D2), après des passages au Japon (Yamaha Jubilo), au pays de Galles (Ospreys) ou encore dans le Top 14, au RC Toulon. Le club lui rendra d'ailleurs hommage ce vendredi soir depuis Bordeaux, où il affronte le Stade Français en demi-finale du championnat. Joueurs et staff porteront un brassard noir, et une minute de silence sera respectée avant le coup d'envoi.

    Plaqueur et marqueur infatigable

    Sur le terrain, ce solide troisième ligne originaire des Samoa était en autres connu pour ses plaquages destructeurs. Parmi ses «victimes» mémorables figurent notamment Sébastien Chabal, lors d'un test-match contre la France en juin 2007, ou, plus tôt dans sa carrière internationale, le Gallois Colin Charvis et le Sud-Africain Thinus Delport. Son physique imposant et son habileté avec le ballon lui ont par ailleurs permis de tourner à 0,52 essai par match en moyenne sous le maillot de la Nouvelle-Zélande. Collins s'était également distingué lors d'un match du Tri-Nations en 2006, contre l'Australie, en urinant sur le terrain juste avant le coup d'envoi. «Le caméraman a été très bon», avait-il alors lâché dans un sourire à propos de l'incident.

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/collins-jerry/150000000057...

    (L'Equipe.fr)
  • Christopher Lee est mort ce jeudi, à 93 ans :((

    Dracula, Saroumane, le Comte Dooku et surtout ce rôle dans The Wicker Man, le film qui a inspiré l'article Camblysian Holocaust :((
  • Et qq qui a combattu les Nazis pendant la 2e guerre mondiale ne peut etre qu une personne formidable
  • Staline? :-/
  • Tu peux faire le malin avec tes reponses tranchantes de petit bourgeois citadin satisfait de lui meme, mais le papier "Camblysian Holocaust" ne parlait pas de foot, c'est une honte.

    Blourg

    JPDarky
  • Merde j'suis bien trop vieux car j'aurais aussi cité Scaramanga dans "l'homme au pistolet d'or" :x

    Sinon respect à lui pour avoir sorti des singles de Heavy métal...à 90 ans :O
  • T'inquiètes @puerto j'aurais aussi cité Scaramanga :)
  • 93 ans. Il aura vécu. Belle et longue carrière, bravo !
    Je garde un souvenir particulier de sa prestation dans Les rivières pourpres 2, les anges de l'Apocalypse, où ce polyglotte jouait en français. Un vrai délice :)
  • Bien vu, j'avais complètement oublié qu'il jouait aussi dans 'Les rivières pourpres 2'...
  • James Horner, compositeur à succès de bandes originales de films, est décédé dans le crash de son avion. Il avait 61 ans.
    Il a composé les B.A des deux plus gros succès de l'histoire du cinéma, Avatar et Titanic, sans compter celle, magnifique, de Braveheart ou encore Aliens et plus récemment, The amazing Spider-Man.
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