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- Par jo
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Sous pression en raison de ses difficultés à l'extérieur, le PSG se doit de l'emporter samedi pour ne pas retomber dans ses travers et dans une énième crise.
Samedi 19 février 2005, sous les coups de 19h et devant les caméras de Canal Plus, le Racing fait étalage de son renouveau et met en avant toutes les carences de son adversaire. Le trio magique Pagis-Niang-A. Farnerud en fait voir de toutes les couleurs aux pauvres défenseurs parisiens pour une victoire 3-1 à la Meinau. Depuis, les temps ont bien changé, tant du côté alsacien (mais c'est une autre histoire) que du côté parisien.
Un recrutement qui s'annonce prometteur...
Conforté par une deuxième partie de saison bien meilleure que la première, Laurent Fournier est confirmé dans ses fonctions à l'intersaison par Pierre Blayau, le nouvel homme fort parisien. Ce dernier semble d'ailleurs prêt à considérablement renforcer l'équipe dans chaque ligne en se servant de la confiance retrouvée d'un groupe qui fut traumatisé par les méthodes autoritaires (doux euphémisme) de coach Vahid. Le PSG réalise donc deux gros coup sur ce marché estival avec les arrivées de Vikash Dhorasoo et de Bonaventure Kalou. Ca sent bon l'Europe car avec un trio Dhorasoo Kalou et Rothen (ce dernier se devant de se racheter après une première saison transparente jalonnée de blessures) pour fournir en munition Pauleta, bon nombre de défenseurs de Ligue 1 cauchemardent déjà. Ajoutés à ça les signatures du polyvalent Landrin, du sobre Rozenhal et des espoirs Bueno et Rodriguez, tout s'annonce sous de très bons auspices.
Comme souvent, l'été fut des plus agréables, comme en témoigne la promenade du mois de juillet face à des Messins dépassées. Mais comme trop souvent, le PSG peine à l'extérieur (13ème équipe seulement). Mis sous pression par un président qui le considère trop peu charismatique et sans doute trop proche de ses joueurs, Fournier sera remercié juste après Noel et remplacé par Guy Lacombe.
... mais qui s'avère trop juste
Malgré un bilan honnête, le PSG vit donc une énième crise psycho-dramatique qui le caractérise si bien. Les chiffres sont là : le PSG a toujours été dans les 5 premiers du championnat, hormis au soir de sa défaite à Gerland. On peut considérer que Fournier a payé les pots cassés du recrutement attractif mais qui n'a pas tenu ses promesses : entre le mal être de Kalou et ses performances en dents de scie et les non qualifications de Bueno et Rodriguez, le club de la capitale n'a pas vraiment pu tirer profit des sommes dépensées pendant l'été. Ajouté à cela le ras le bol de M'Bami, Blayau s'est empressé de chercher un entraîneur à poigne.
Néanmoins, les effets de l'arrivée de Lacombe ne sont pas encore observables. Après un baptême du feu réussi face à de bien ternes Sochaliens, le PSG version Lacombe est tombé là même où celui de Fournier a coulé : à Toulouse.
Les manques sont criants : trop peu de percussion à la récupération et un jeu qui penche à gauche. La superbe saison de Pauleta (meilleur buteur du championnat) ne sauvera pas éternellement le PSG, Lacombe en a conscience et s'échine à trouver un nouvel attaquant pour sortir de cette « Pauleta dépendance ».
Le poids des absences
Le changement d'entraîneur s'accompagne bien souvent par une redistribution tactique des cartes. Le retour en grâce de Pancrate qui était à deux doigts de signer à Auxerre en est un exemple, la mise à l'écart d'Edouard Cissé un autre. Néanmoins, le système en 4-5-1 mis en place par Lacombe va une nouvelle fois pâtir de la blessure de [lien=https://racingstub.com/persons/1789/]JérôM. Rothen[/lien]. Dans un poste de milieu excentré à gauche, ce dernier manque énormément. Son absence conjuguée à celle de Dhorasoo est on ne peut plus préjudiciable. Seul bonne nouvelle, les retours de Bueno et Rodriguez, auteur d'une entrée remarquée face à Troyes. Sinon, derrière, c'est du classique avec une défense à quatre à plat avec Pichot et Armand sur les côtés et une charnière solide composée de Rozenhal et de l'excellent Yepes. Devant, l'incontournable Pauleta.
Avec une équipe qui ne gagne plus à l'extérieur depuis le 20 novembre et une victoire à Chaban Delmas 2 à 0, le PSG se rend à Strasbourg avec une pression des plus importantes sur les épaules. Une défaite chez la plus mauvaise équipe du championnat à domicile contribuerait à une nouvelle crise du côté du Camp des Loges. Mais méfiance, Lacombe reste sur 3 victoires et 1 nul face au Racing et a toujours eu le chic de réussir ses coups de poker tactique sur le tapis vert de la Meinau.
Un recrutement qui s'annonce prometteur...
Conforté par une deuxième partie de saison bien meilleure que la première, Laurent Fournier est confirmé dans ses fonctions à l'intersaison par Pierre Blayau, le nouvel homme fort parisien. Ce dernier semble d'ailleurs prêt à considérablement renforcer l'équipe dans chaque ligne en se servant de la confiance retrouvée d'un groupe qui fut traumatisé par les méthodes autoritaires (doux euphémisme) de coach Vahid. Le PSG réalise donc deux gros coup sur ce marché estival avec les arrivées de Vikash Dhorasoo et de Bonaventure Kalou. Ca sent bon l'Europe car avec un trio Dhorasoo Kalou et Rothen (ce dernier se devant de se racheter après une première saison transparente jalonnée de blessures) pour fournir en munition Pauleta, bon nombre de défenseurs de Ligue 1 cauchemardent déjà. Ajoutés à ça les signatures du polyvalent Landrin, du sobre Rozenhal et des espoirs Bueno et Rodriguez, tout s'annonce sous de très bons auspices.
Comme souvent, l'été fut des plus agréables, comme en témoigne la promenade du mois de juillet face à des Messins dépassées. Mais comme trop souvent, le PSG peine à l'extérieur (13ème équipe seulement). Mis sous pression par un président qui le considère trop peu charismatique et sans doute trop proche de ses joueurs, Fournier sera remercié juste après Noel et remplacé par Guy Lacombe.
... mais qui s'avère trop juste
Malgré un bilan honnête, le PSG vit donc une énième crise psycho-dramatique qui le caractérise si bien. Les chiffres sont là : le PSG a toujours été dans les 5 premiers du championnat, hormis au soir de sa défaite à Gerland. On peut considérer que Fournier a payé les pots cassés du recrutement attractif mais qui n'a pas tenu ses promesses : entre le mal être de Kalou et ses performances en dents de scie et les non qualifications de Bueno et Rodriguez, le club de la capitale n'a pas vraiment pu tirer profit des sommes dépensées pendant l'été. Ajouté à cela le ras le bol de M'Bami, Blayau s'est empressé de chercher un entraîneur à poigne.
Néanmoins, les effets de l'arrivée de Lacombe ne sont pas encore observables. Après un baptême du feu réussi face à de bien ternes Sochaliens, le PSG version Lacombe est tombé là même où celui de Fournier a coulé : à Toulouse.
Les manques sont criants : trop peu de percussion à la récupération et un jeu qui penche à gauche. La superbe saison de Pauleta (meilleur buteur du championnat) ne sauvera pas éternellement le PSG, Lacombe en a conscience et s'échine à trouver un nouvel attaquant pour sortir de cette « Pauleta dépendance ».
Le poids des absences
Le changement d'entraîneur s'accompagne bien souvent par une redistribution tactique des cartes. Le retour en grâce de Pancrate qui était à deux doigts de signer à Auxerre en est un exemple, la mise à l'écart d'Edouard Cissé un autre. Néanmoins, le système en 4-5-1 mis en place par Lacombe va une nouvelle fois pâtir de la blessure de [lien=https://racingstub.com/persons/1789/]JérôM. Rothen[/lien]. Dans un poste de milieu excentré à gauche, ce dernier manque énormément. Son absence conjuguée à celle de Dhorasoo est on ne peut plus préjudiciable. Seul bonne nouvelle, les retours de Bueno et Rodriguez, auteur d'une entrée remarquée face à Troyes. Sinon, derrière, c'est du classique avec une défense à quatre à plat avec Pichot et Armand sur les côtés et une charnière solide composée de Rozenhal et de l'excellent Yepes. Devant, l'incontournable Pauleta.
Avec une équipe qui ne gagne plus à l'extérieur depuis le 20 novembre et une victoire à Chaban Delmas 2 à 0, le PSG se rend à Strasbourg avec une pression des plus importantes sur les épaules. Une défaite chez la plus mauvaise équipe du championnat à domicile contribuerait à une nouvelle crise du côté du Camp des Loges. Mais méfiance, Lacombe reste sur 3 victoires et 1 nul face au Racing et a toujours eu le chic de réussir ses coups de poker tactique sur le tapis vert de la Meinau.
