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- Par jo
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Arrivé sur la pointe des pieds, le milieu brésilien fait figure de révélation au sein du collectif girondin. Découverte...
Il est bien connu que le Brésil suscite l'admiration et l'intérêt de bon nombre. Les plages mythiques de Rio, le carnaval, les écoles de samba, mais surtout les footballeurs. Alors que le football français traverse une période de vaches maigres en ce qui concerne les transferts (bien que les droits télés aient explosé, allez comprendre...), de nombreux présidents vous le diront : le Brésilien est vendeur. Le joueur brésilien est source de fantasme pour chaque supporter d'un club qui voit débarquer à l'été un Auriverde. Certains ont du mal à s'adapter, d'autres éclatent au grand jour, Fernando Menegazzo fait plutôt partie de cette seconde catégorie.
« Mon joueur »
Pourtant, bon nombre de supporters bordelais étaient dubitatifs quant à la venue d'un autre Brésilien ! Sans doute ces mêmes supporters restaient-ils encore sur leur faim après le bide Deivid... Cependant, ils l'adoptèrent très rapidement, et pour cause. Car s'il y a un joueur que Ricardo, le successeur de Pavon à la tête des Girondins, souhaitait faire venir plus que tout, c'était bien Fernando. « Mon joueur » disait-il de lui lors de sa présentation au Haillan. C'est en effet sous les ordres de Ricardo que ce milieu de terrain a débuté sa carrière en 1998 à la Juventude. Il y resta jusqu'en 2001 et alla constater que l'herbe n'était pas plus verte au Gremio Porto Alegre durant la saison 2002/03. Il revint donc dans son club formateur, toujours dirigé par un certain Ricardo...
Comme la majorité de ses compatriotes, Menegazzo décida d'aller tenter sa chance en Europe, du côté de Sienne en 2003/04. Cette saison fut relativement acceptable, il disputa dix-huit rencontres et inscrivit deux buts. Malheureusement, sa seconde saison en Italie était moins convaincante (dix apparitions) et Sienne le prêta à Catania au début de l'année 2005 (dix-huit matchs). Ricardo ne l'avait pas perdu de vue et sauta sur l'occasion : un joueur fétiche en rupture de ban pour un entraîneur qui n'a pas toutes ses marques, banco !
C'est ainsi que Fernando Menegazzo et ses 1m86 débarquèrent cette été du côté du Haillan. Sélectionné successivement chez les moins de 20 ans (même génération qu'Eduardo Costa) ainsi que chez les moins de 23 ans (entraînés à l'époque par... je crois que vous avez deviné !), l'Italo-Brésilien s'est très vite imposé comme le parfait complément de Rio Mavuba. Dans le classique 4-4-2 marine et blanc avec deux milieux offensifs excentrés, Rio et Fernando rayonnent depuis le début de la saison. Rio au pressing et Fernando qui ratisse et relance. En effet, ce joueur sait tout faire (« il peut jouer à tous les postes » dit Ricardo) et (d)étonne.
Avec seize apparitions, il est l'un des joueurs les plus utilisés. Costaud à la récupération, ce grand gabarit (1m86 pour 79 kg) est aussi très adroit balle au pied. Auteur de deux buts, il est l'un des principaux acteurs de la bonne saison de son club, dauphin de l'intouchable ogre lyonnais. Habille des deux pieds, doté d'une bonne frappe de balle, très utile sur le champ de patates de Chaban Delmas, il forme avec Mavuba une des paires de récupérateurs les plus complètes et douées du championnat.
Johansen, Loué et consorts sont prévenus, le fétiche de Ricardo ne demande qu'à briller !
« Mon joueur »
Pourtant, bon nombre de supporters bordelais étaient dubitatifs quant à la venue d'un autre Brésilien ! Sans doute ces mêmes supporters restaient-ils encore sur leur faim après le bide Deivid... Cependant, ils l'adoptèrent très rapidement, et pour cause. Car s'il y a un joueur que Ricardo, le successeur de Pavon à la tête des Girondins, souhaitait faire venir plus que tout, c'était bien Fernando. « Mon joueur » disait-il de lui lors de sa présentation au Haillan. C'est en effet sous les ordres de Ricardo que ce milieu de terrain a débuté sa carrière en 1998 à la Juventude. Il y resta jusqu'en 2001 et alla constater que l'herbe n'était pas plus verte au Gremio Porto Alegre durant la saison 2002/03. Il revint donc dans son club formateur, toujours dirigé par un certain Ricardo...
Comme la majorité de ses compatriotes, Menegazzo décida d'aller tenter sa chance en Europe, du côté de Sienne en 2003/04. Cette saison fut relativement acceptable, il disputa dix-huit rencontres et inscrivit deux buts. Malheureusement, sa seconde saison en Italie était moins convaincante (dix apparitions) et Sienne le prêta à Catania au début de l'année 2005 (dix-huit matchs). Ricardo ne l'avait pas perdu de vue et sauta sur l'occasion : un joueur fétiche en rupture de ban pour un entraîneur qui n'a pas toutes ses marques, banco !
C'est ainsi que Fernando Menegazzo et ses 1m86 débarquèrent cette été du côté du Haillan. Sélectionné successivement chez les moins de 20 ans (même génération qu'Eduardo Costa) ainsi que chez les moins de 23 ans (entraînés à l'époque par... je crois que vous avez deviné !), l'Italo-Brésilien s'est très vite imposé comme le parfait complément de Rio Mavuba. Dans le classique 4-4-2 marine et blanc avec deux milieux offensifs excentrés, Rio et Fernando rayonnent depuis le début de la saison. Rio au pressing et Fernando qui ratisse et relance. En effet, ce joueur sait tout faire (« il peut jouer à tous les postes » dit Ricardo) et (d)étonne.
Avec seize apparitions, il est l'un des joueurs les plus utilisés. Costaud à la récupération, ce grand gabarit (1m86 pour 79 kg) est aussi très adroit balle au pied. Auteur de deux buts, il est l'un des principaux acteurs de la bonne saison de son club, dauphin de l'intouchable ogre lyonnais. Habille des deux pieds, doté d'une bonne frappe de balle, très utile sur le champ de patates de Chaban Delmas, il forme avec Mavuba une des paires de récupérateurs les plus complètes et douées du championnat.
Johansen, Loué et consorts sont prévenus, le fétiche de Ricardo ne demande qu'à briller !
