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Le Racing n'a plus le choix, il doit gagner ce soir face à de solides Stéphanois. Un nouveau revers à la Meinau plongerait le club dans une crise dont il aura bien du mal à sortir.
Le Racing accueille l'AS St Etienne le moral dans les chaussettes avec un bilan catastrophique : aucune victoire, six défaites et six matchs nuls en championnat. Le refrain reste dans la tête bien plus longtemps qu'une chanson à la mode de nos jours, presque quatre mois que l'on répète : « le maintien passe par une victoire, dès ce week-end ».
Eh oui, la chanson en devient redondante, Strasbourg est un piètre avant-dernier du classement de Ligue 1 cette saison. Orphelin de victoire, souvent muet offensivement, le club souffre et les premiers non reléguables commencent à s'éloigner. Match après match, la confiance se perd progressivement. Si la L2 se rapproche à grands pas, le maintien est encore à portée et rien n'est joué, mais le RCS ne peut plus se permettre d'attendre alors que le tiers du championnat est désormais atteint.
Opposition déséquilibrée
Si le moral n'est pas au mieux, les Strasbourgeois pourront en tout cas compter sur un soutien sans faille ce soir, les Ultra Boys 90 fêtant leur 15 ans et ayant bien l'intention de donner des couleurs à la Meinau (un gigantesque tifo composé -entre autres- de 18 000 drapeaux est prévu). C'est d'ailleurs à l'occasion de cet anniversaire que Egon Gindorf, le président du Racing, a décidé de renouveler l'expérience de la soupe de pois cassés qui sera servie aux membres des associations de supporters. Voilà pour ce qui est des événements côté alsacien. Côté Stéphanois, on retiendra le 100ème match de Vincent Hognon en Ligue 1...
Face à de solides Stéphanois, sur le papier les Bleus ne partiront pas favoris. En effet, le constat est là : Saint-Etienne est 4ème avec 20 points. En douze matchs, les Verts n'ont fait que deux faux pas. Ils ont fini vainqueur à cinq reprises et ont partagé les points autant de fois. La défense stéphanoise n'a encaissé que sept buts ce qui fait d'elle la meilleure défense du championnat avec Bordeaux. L'attaque, elle, sans faire d'étincelle a envoyé le gardien adverse chercher le ballon dans ses buts à treize reprises. Côté alsacien, avant dernier avec six points, les joueurs n'ont trouvé le chemin des filets que cinq fois alors que Cassard s'est incliné treize fois.
L'infirmerie ne désemplit pas
Pour ce match de la peur, Jacky Duguépéroux a déjà annoncé la couleur : « Ce ne serait pas rendre services aux jeunes que de les aligner samedi » déclarait le Breton en milieu de semaine. Malgré la bonne sortie des Faty, Bellaïd et autre Krebs face à Caen, le coach alsacien misera sur l'expérience de ses titulaires habituels, du moins ce qu'il en reste, pour cette rencontre qu'il prédit « lourde ». Mais « Dugué » devra une nouvelle fois composer avec les absents. Aux blessures longue période de Haggui (fracture du pied) et de A. Farnerud (grosse entorse de la cheville) s'ajoutent en effet les pépins récents de Devaux (cuisse), de Le Pen, de P. Farnerud (coup sur le pied) mais surtout de Boka qui souffre de l'épaule. Dans ce contexte, l'entraîneur des Bleus a préféré annoncer un groupe élargi à 21 joueurs (réduit finalement à 18, Gmamdia, Krebs et Gameiro rejoignant la CFA). La défense devrait être formée autour de la charnière Devaux-Kanté. Boka, dont les dernières nouvelles sont rassurantes, tiendra sa place,. Au milieu, le trio Hosni, Johansen, Lacour tient la corde et devrait être accompagné d'Arrache qui, même s'il n'a pas été très bon à Caen, est quasiment la seule solution pour pallier l'absence de Le Pen. Malgré son petit match au Mans, Diané devrait épauler Pagis en attaque (à moins que Mouloungui ait sa chance, chose à peine imaginable il y a encore quelques semaines...). Le retour du capitaine du Racing (il avait été laissé au repos pour le match de coupe de la ligue) est attendu, son absence à Caen s'étant fait grandement ressentir.
Le Racing est dos au mur et a besoin des trois points. Tout autre résultat qu'une victoire le plongerait encore un petit plus dans le doute. Les dernières confrontations laissent un peu d'espoir : depuis le début du nouveau millénaire, hormis le match de championnat de l'année dernière (match nul 1-1), Strasbourg a gagné toutes ses confrontations à domicile face au géant vert. Il faut remonter à la saison 1999-2000 pour voir Saint-Étienne venir l'emporter à la Meinau. La victoire est à portée de mains, maintenant, « y a plus qu'à ! »
Les equipes probables
RC STRASBOURG
Remplaçants : Puydebois, Bellaïd, Faty, P.Farnerud, Le Pen, Carlier, Mouloungui
AS SAINT-ETIENNE
Remplaçants : Viviani, Perquis, Tienne, Gomis, Mazure.
Eh oui, la chanson en devient redondante, Strasbourg est un piètre avant-dernier du classement de Ligue 1 cette saison. Orphelin de victoire, souvent muet offensivement, le club souffre et les premiers non reléguables commencent à s'éloigner. Match après match, la confiance se perd progressivement. Si la L2 se rapproche à grands pas, le maintien est encore à portée et rien n'est joué, mais le RCS ne peut plus se permettre d'attendre alors que le tiers du championnat est désormais atteint.
Opposition déséquilibrée
Si le moral n'est pas au mieux, les Strasbourgeois pourront en tout cas compter sur un soutien sans faille ce soir, les Ultra Boys 90 fêtant leur 15 ans et ayant bien l'intention de donner des couleurs à la Meinau (un gigantesque tifo composé -entre autres- de 18 000 drapeaux est prévu). C'est d'ailleurs à l'occasion de cet anniversaire que Egon Gindorf, le président du Racing, a décidé de renouveler l'expérience de la soupe de pois cassés qui sera servie aux membres des associations de supporters. Voilà pour ce qui est des événements côté alsacien. Côté Stéphanois, on retiendra le 100ème match de Vincent Hognon en Ligue 1...
Face à de solides Stéphanois, sur le papier les Bleus ne partiront pas favoris. En effet, le constat est là : Saint-Etienne est 4ème avec 20 points. En douze matchs, les Verts n'ont fait que deux faux pas. Ils ont fini vainqueur à cinq reprises et ont partagé les points autant de fois. La défense stéphanoise n'a encaissé que sept buts ce qui fait d'elle la meilleure défense du championnat avec Bordeaux. L'attaque, elle, sans faire d'étincelle a envoyé le gardien adverse chercher le ballon dans ses buts à treize reprises. Côté alsacien, avant dernier avec six points, les joueurs n'ont trouvé le chemin des filets que cinq fois alors que Cassard s'est incliné treize fois.
L'infirmerie ne désemplit pas
Pour ce match de la peur, Jacky Duguépéroux a déjà annoncé la couleur : « Ce ne serait pas rendre services aux jeunes que de les aligner samedi » déclarait le Breton en milieu de semaine. Malgré la bonne sortie des Faty, Bellaïd et autre Krebs face à Caen, le coach alsacien misera sur l'expérience de ses titulaires habituels, du moins ce qu'il en reste, pour cette rencontre qu'il prédit « lourde ». Mais « Dugué » devra une nouvelle fois composer avec les absents. Aux blessures longue période de Haggui (fracture du pied) et de A. Farnerud (grosse entorse de la cheville) s'ajoutent en effet les pépins récents de Devaux (cuisse), de Le Pen, de P. Farnerud (coup sur le pied) mais surtout de Boka qui souffre de l'épaule. Dans ce contexte, l'entraîneur des Bleus a préféré annoncer un groupe élargi à 21 joueurs (réduit finalement à 18, Gmamdia, Krebs et Gameiro rejoignant la CFA). La défense devrait être formée autour de la charnière Devaux-Kanté. Boka, dont les dernières nouvelles sont rassurantes, tiendra sa place,. Au milieu, le trio Hosni, Johansen, Lacour tient la corde et devrait être accompagné d'Arrache qui, même s'il n'a pas été très bon à Caen, est quasiment la seule solution pour pallier l'absence de Le Pen. Malgré son petit match au Mans, Diané devrait épauler Pagis en attaque (à moins que Mouloungui ait sa chance, chose à peine imaginable il y a encore quelques semaines...). Le retour du capitaine du Racing (il avait été laissé au repos pour le match de coupe de la ligue) est attendu, son absence à Caen s'étant fait grandement ressentir.
Le Racing est dos au mur et a besoin des trois points. Tout autre résultat qu'une victoire le plongerait encore un petit plus dans le doute. Les dernières confrontations laissent un peu d'espoir : depuis le début du nouveau millénaire, hormis le match de championnat de l'année dernière (match nul 1-1), Strasbourg a gagné toutes ses confrontations à domicile face au géant vert. Il faut remonter à la saison 1999-2000 pour voir Saint-Étienne venir l'emporter à la Meinau. La victoire est à portée de mains, maintenant, « y a plus qu'à ! »
Les equipes probables
RC STRASBOURG
Remplaçants : Puydebois, Bellaïd, Faty, P.Farnerud, Le Pen, Carlier, Mouloungui
AS SAINT-ETIENNE
Remplaçants : Viviani, Perquis, Tienne, Gomis, Mazure.
