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- Par jeanclaude
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Le vert, couleur de l'espoir. En voyant le retour de l'AS St Etienne sur le devant de la scène du football français, on est en droit de le croire.
Au bord de la relégation pour cause de déficit colossal, ébranlé par l'affaire des faux passeports au début des années 2000, l'ASSE peut enfin respirer, l'épisode Bompard n'est plus que du passé. A l'issue de la saison 2004, Frédéric Antonetti, qui depuis a laissé les rênes à Elie Baup, et sa troupe retrouvent l'élite. Sevrés de titre depuis 1981, les supporters se remettent à rêver, l'ASSE, tel le phénix, renaît de ses cendres.
Une rapide ascension
Pour leur retour en L1 à l'été 2004, les Stéphanois débutent très difficilement le championnat. Les Verts allaient devoir lutter pour sauver leur place parmi l'élite. La seconde partie de championnat aura été bien plus réussie, les joueurs semblent enfin avoir trouvé le rythme pour s'imposer en L1. Après avoir côtoyé les places européennes, les Verts finissent à une très honorable place pour un promu, 6e, soit une qualification pour la Coupe Intertoto.
La saison 2005-2006 commence donc par cette compétition estivale. Début juillet, les Stéphanois éliminent les Suisses du Neuchâtel Xamax sans vraiment flamber. Le rêve européen s'écroule bien vite suite à l'élimination sans gloire face à aux illustres inconnus de Cluj.
Le début de parcours en L1 est à l'image de leur prestation sur la scène européenne : terne. Loin d'être géniaux, peu efficaces en attaque, les Stéphanois se cantonnent dans la moitié de classement suite à une série de matches nuls. Puis deux victoires consécutives les propulsent à la 3e place. S'ensuivent deux défaites mais qui ne stoppent pas leur ascension. L'ASSE vient d'engranger 7 points en 3 matches et repointent leur nez dans le haut du classement.
Leur début de saison a été très décevant face à de faibles équipes comme Ajaccio, Troyes ou Metz. Aujourd'hui, l'ASSE est classée 4e mais en ayant disputé 7 matches à domicile pour seulement 5 déplacements. Néanmoins les Verts restent sur une dynamique positive. Leur défaite en Coupe de la Ligue face à Lille ne devrait être qu'une parenthèse (plusieurs remplaçants habituels ont été alignés) et toute l'équipe appelle à une remobilisation en championnat.
En déplacement, l'ASSE est une équipe solide et ne compte qu'une seule défaite en 5 matches. Leur point fort est la défense, 4 buts encaissés. Les attaquants par contre sont moins souvent à l'honneur et n'ont marqué que 3 fois.
La stabilité, clé du succès ?
Le mercato estival a été très calme dans le Forez. Certains piliers de l'ASSE lors de la période D2 ont quitté le navire : Carteron, Compan, Hernandez ou Marin sont retournés en L2, voire en National. Pas de quoi chambouler l'équipe non plus.
Au rayon des arrivées, le transfert le plus retentissant est celui de la jeune révélation caennaise, Sébastien Mazure. C'est pour dire ! On note aussi l'arrivée du jeune Perquis en provenance de Troyes. Vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Le plus grand mérite de la direction stéphanoise a été de conserver l'ossature de l'équipe. Les deux attaquants, Feindouno et Piquionne, ont été définitivement achetés, Janot et Hellebuyck ont prolongé leur contrat. Et surtout, le poumon de l'équipe, Didier Zokora, annoncé à droite et à gauche, est finalement resté.
Un autre succès stéphanois est d'avoir réussi la transition entre la L2 et la L1 sans modifier l'équipe alors championne de L2. Sur le 11 de départ habituel, plus de la moitié de l'équipe a connu la montée. Depuis des joueurs comme Sablé et Hellebuyck se sont révélés comme de solides joueurs.
Une composition prévisible à la Meinau
Depuis le début de saison, Elie Baup s'appuie sur un noyau restreint de joueurs. Une équipe-type se démarque clairement, parmi laquelle 10 joueurs ont au moins débuté 9 matches sur 12. 9 autres joueurs se sont partagés le temps de jeu restant.
A cette période de l'année, le nombre de matches joués est trop petit pour déjà ressentir une fatigue. Jusque-là les Stéphanois n'ont pas eu d'absence notable mais par la suite, le banc stéphanois pourrait être juste pour lutter dans le haut du classement, notamment lors de la CAN lorsqu'ils seront privés de joueurs-clé, Zokora, Feindouno et Ilunga.
La composition stéphanoise semble acquise, la seule incertitude concerne l'animation offensive. Si Baup compte chercher les 3 points, il pourrait aligner Mazure en attaque, aux côtés de Feindouno et Piquionne. Dans un schéma plus prudent, il pourrait privilégier le milieu Perrin.
Une rapide ascension
Pour leur retour en L1 à l'été 2004, les Stéphanois débutent très difficilement le championnat. Les Verts allaient devoir lutter pour sauver leur place parmi l'élite. La seconde partie de championnat aura été bien plus réussie, les joueurs semblent enfin avoir trouvé le rythme pour s'imposer en L1. Après avoir côtoyé les places européennes, les Verts finissent à une très honorable place pour un promu, 6e, soit une qualification pour la Coupe Intertoto.
La saison 2005-2006 commence donc par cette compétition estivale. Début juillet, les Stéphanois éliminent les Suisses du Neuchâtel Xamax sans vraiment flamber. Le rêve européen s'écroule bien vite suite à l'élimination sans gloire face à aux illustres inconnus de Cluj.
Le début de parcours en L1 est à l'image de leur prestation sur la scène européenne : terne. Loin d'être géniaux, peu efficaces en attaque, les Stéphanois se cantonnent dans la moitié de classement suite à une série de matches nuls. Puis deux victoires consécutives les propulsent à la 3e place. S'ensuivent deux défaites mais qui ne stoppent pas leur ascension. L'ASSE vient d'engranger 7 points en 3 matches et repointent leur nez dans le haut du classement.
Leur début de saison a été très décevant face à de faibles équipes comme Ajaccio, Troyes ou Metz. Aujourd'hui, l'ASSE est classée 4e mais en ayant disputé 7 matches à domicile pour seulement 5 déplacements. Néanmoins les Verts restent sur une dynamique positive. Leur défaite en Coupe de la Ligue face à Lille ne devrait être qu'une parenthèse (plusieurs remplaçants habituels ont été alignés) et toute l'équipe appelle à une remobilisation en championnat.
En déplacement, l'ASSE est une équipe solide et ne compte qu'une seule défaite en 5 matches. Leur point fort est la défense, 4 buts encaissés. Les attaquants par contre sont moins souvent à l'honneur et n'ont marqué que 3 fois.
La stabilité, clé du succès ?
Le mercato estival a été très calme dans le Forez. Certains piliers de l'ASSE lors de la période D2 ont quitté le navire : Carteron, Compan, Hernandez ou Marin sont retournés en L2, voire en National. Pas de quoi chambouler l'équipe non plus.
Au rayon des arrivées, le transfert le plus retentissant est celui de la jeune révélation caennaise, Sébastien Mazure. C'est pour dire ! On note aussi l'arrivée du jeune Perquis en provenance de Troyes. Vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Le plus grand mérite de la direction stéphanoise a été de conserver l'ossature de l'équipe. Les deux attaquants, Feindouno et Piquionne, ont été définitivement achetés, Janot et Hellebuyck ont prolongé leur contrat. Et surtout, le poumon de l'équipe, Didier Zokora, annoncé à droite et à gauche, est finalement resté.
Un autre succès stéphanois est d'avoir réussi la transition entre la L2 et la L1 sans modifier l'équipe alors championne de L2. Sur le 11 de départ habituel, plus de la moitié de l'équipe a connu la montée. Depuis des joueurs comme Sablé et Hellebuyck se sont révélés comme de solides joueurs.
Une composition prévisible à la Meinau
Depuis le début de saison, Elie Baup s'appuie sur un noyau restreint de joueurs. Une équipe-type se démarque clairement, parmi laquelle 10 joueurs ont au moins débuté 9 matches sur 12. 9 autres joueurs se sont partagés le temps de jeu restant.
A cette période de l'année, le nombre de matches joués est trop petit pour déjà ressentir une fatigue. Jusque-là les Stéphanois n'ont pas eu d'absence notable mais par la suite, le banc stéphanois pourrait être juste pour lutter dans le haut du classement, notamment lors de la CAN lorsqu'ils seront privés de joueurs-clé, Zokora, Feindouno et Ilunga.
La composition stéphanoise semble acquise, la seule incertitude concerne l'animation offensive. Si Baup compte chercher les 3 points, il pourrait aligner Mazure en attaque, aux côtés de Feindouno et Piquionne. Dans un schéma plus prudent, il pourrait privilégier le milieu Perrin.
