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- Par jeanclaude
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Le film à l'affiche à Strasbourg est « Dr Jekyll et Mr Hyde » tant le Racing présente deux visages, du moins en termes de résultats. Le déplacement au Mans s'annonce déjà capital : sortie de la spirale de la défaite ou plongée en enfer ?
Cette victoire jeudi face au FC Bâle en laisse plus d'un perplexe. Une défaite en terre helvétique aurait été dans la continuité logique des résultats obtenus en championnat. Mais les Strasbourgeois ont joué sur leurs atouts pour sortir la tête haute du St Jakob Park. Que penser de cette victoire ? On nous avait bien prévenus que le FC Bâle était la terreur du football suisse et que le club avait gagné une réputation sur la scène européenne ces dernières années. Un petit retour en arrière et on remarquera que la présentation du Graz AK était assez semblable : champion d'Autriche il y a peu, vainqueur face au grand Liverpool... Oui mais le Racing, club du fin fond de la L1, a terrassé ces deux équipes. Graz était finalement indigne d'une DH française et Bâle ne jouait pas à son niveau, criaient certains pour relativiser ces victoires. Une fois, d'accord mais force est de constater qu'au bout du 3e matche écrit sur le même scénario, les Bleus y sont peut-être pour quelque chose finalement. Cette bouffée d'oxygène obtenue en Coupe d'Europe prouve encore une fois que cette équipe est capable de s'en sortir, le fond de jeu y est, reste à appliquer la même rigueur en championnat et à se sortir les tripes jusqu'à la 38e journée.
Confiance renouvellée
On ne change pas une équipe qui gagne. A Strasbourg, on a rarement gagné alors une équipe-type, on ne sait pas encore à quoi ça ressemble. Jacky Duguépéroux devrait suivre le célèbre adage pour profiter de la dynamique de la victoire et reconduire la même équipe qu'à Bâle. Aussi n'en a-t-il pas vraiment le choix.
En défense, Duguépéroux n'aura pas une multitude de solutions (Haggui blessé et Bellaid qui reprend). Heureusement, Devaux est revenu au bon moment pour épauler Cédric Kanté, très solide dans l'axe depuis le début.
Au milieu, Hosni et Lacour devraient être alignés. Reste toujours la question : Johansen ou P. Farnerud ? Le Colmarien est l'auteur d'une bonne performance à Bâle, le Suédois n'a pas pleinement convaincu face à Rennes. Avantage Johansen. Seul A. Farnerud touché à la cheville laissera sa place, sûrement à Le Pen qui évoluera alors devant un trio recentré et derrière deux attaquants.
En effet, devant, les espoirs reposeront sur Diané et Pagis. On commence à peine à entrevoir la formation d'un nouveau duo offensif, ne pas aligner ces deux joueurs resterait assez incompréhensible. Diané, qui est loin d'être un génie dans la finition, semble néanmoins s'être remis en question, au profit de l'équipe, un exemple à suivre par certains assurément.
Duguépéroux n'en est pas à ses premières surprises mais oserait-t-il aligner une équipe résolument offensive ? Ce n'est pas impossible tant le besoin en points se fait urgent.
L'équipe probable:
Pour l'équipe probable du Mans, voir l'article Le MUC 72 : un promu prometteur.
Un match à point nommé
Après des débuts hésitants pour leur retour en L1, les Manceaux ont trouvé la formule gagnante lors de la 4e journée. Trois victoires d'affilée et les voilà qui pointent à la 2e place du classement. Ah Le Mans, quel exemple ! Le petit poucet joue des coudes parmi les gros pour se faire une place au soleil. Pourquoi eux y arrivent et pas nous ? La vie est vraiment injuste...
Sauf que depuis, la vie est moins rose : quatre matches sans victoire et les Manceaux sont retournés dans l'anonymat et pointent dans le ventre mou du classement. L'occasion est trop belle pour ne pas en profiter, Le Mans n'est plus au mieux.
Au niveau des statistiques, Le Mans reste performant à domicile (trois victoires, deux nuls et une défaite). Cette équipe s'appuie sur une assisse défensive solide qui n'a encaissé que quatre buts dans son stade. Mais la réussite offensive les fuit depuis la 8e journée. Un peu à l'image du RCS donc. Attaque inefficace mais meilleure défense du championnat à l'extérieur.
Pas la peine de faire de longs discours sur la situation actuelle en championnat. Les raisons d'y croire sont bien là, mais inutile de se voiler la face, chercher un résultat là-bas ne sera pas chose aisée. Seuls les joueurs ont les clés pour sortir de cet enfer, à eux de trouver comment les utiliser.
Confiance renouvellée
On ne change pas une équipe qui gagne. A Strasbourg, on a rarement gagné alors une équipe-type, on ne sait pas encore à quoi ça ressemble. Jacky Duguépéroux devrait suivre le célèbre adage pour profiter de la dynamique de la victoire et reconduire la même équipe qu'à Bâle. Aussi n'en a-t-il pas vraiment le choix.
En défense, Duguépéroux n'aura pas une multitude de solutions (Haggui blessé et Bellaid qui reprend). Heureusement, Devaux est revenu au bon moment pour épauler Cédric Kanté, très solide dans l'axe depuis le début.
Au milieu, Hosni et Lacour devraient être alignés. Reste toujours la question : Johansen ou P. Farnerud ? Le Colmarien est l'auteur d'une bonne performance à Bâle, le Suédois n'a pas pleinement convaincu face à Rennes. Avantage Johansen. Seul A. Farnerud touché à la cheville laissera sa place, sûrement à Le Pen qui évoluera alors devant un trio recentré et derrière deux attaquants.
En effet, devant, les espoirs reposeront sur Diané et Pagis. On commence à peine à entrevoir la formation d'un nouveau duo offensif, ne pas aligner ces deux joueurs resterait assez incompréhensible. Diané, qui est loin d'être un génie dans la finition, semble néanmoins s'être remis en question, au profit de l'équipe, un exemple à suivre par certains assurément.
Duguépéroux n'en est pas à ses premières surprises mais oserait-t-il aligner une équipe résolument offensive ? Ce n'est pas impossible tant le besoin en points se fait urgent.
L'équipe probable:
Pour l'équipe probable du Mans, voir l'article Le MUC 72 : un promu prometteur.
Un match à point nommé
Après des débuts hésitants pour leur retour en L1, les Manceaux ont trouvé la formule gagnante lors de la 4e journée. Trois victoires d'affilée et les voilà qui pointent à la 2e place du classement. Ah Le Mans, quel exemple ! Le petit poucet joue des coudes parmi les gros pour se faire une place au soleil. Pourquoi eux y arrivent et pas nous ? La vie est vraiment injuste...
Sauf que depuis, la vie est moins rose : quatre matches sans victoire et les Manceaux sont retournés dans l'anonymat et pointent dans le ventre mou du classement. L'occasion est trop belle pour ne pas en profiter, Le Mans n'est plus au mieux.
Au niveau des statistiques, Le Mans reste performant à domicile (trois victoires, deux nuls et une défaite). Cette équipe s'appuie sur une assisse défensive solide qui n'a encaissé que quatre buts dans son stade. Mais la réussite offensive les fuit depuis la 8e journée. Un peu à l'image du RCS donc. Attaque inefficace mais meilleure défense du championnat à l'extérieur.
Pas la peine de faire de longs discours sur la situation actuelle en championnat. Les raisons d'y croire sont bien là, mais inutile de se voiler la face, chercher un résultat là-bas ne sera pas chose aisée. Seuls les joueurs ont les clés pour sortir de cet enfer, à eux de trouver comment les utiliser.
