Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La L1 ou l'Europe ?

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Par jeanclaude
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© Karim Chergui

Le Racing est au plus mal en championnat tout en étant en bonne voie pour accéder aux phases de poule en Coupe d'Europe. La cerise sur le gâteau de la fin de saison passée sera-elle en train de pourrir ?

Un Racing au bord du gouffre en championnat, une place quasi-acquise au prochain tour de la Coupe de l'UEFA. Des voix s'élèvent pourtant contre une qualification en phase de poule. Quel paradoxe quand on sait que le plus grand souhait des dirigeants de clubs et supporters est de décrocher une place européenne tant convoitée à l'issue de chaque saison ! L1 ou Europe, quand le pessimisme exacerbé s'oppose à l'optimisme aveugle des partisans d'une campagne européenne...

Les raisons pour jouer l'Europe à fond sont nombreuses :
- permettre à A. Farnerud d'augmenter sa valeur marchande et pouvoir enfin s'en débarrasser en 2006 de manière profitable
- gagner les 10 000 litres de bière que Bitbuger aura promis aux supporters de l'équipe qui fera tomber le Bayern en coupe d'Europe (et oui, les Allemands se feront honteusement éliminés de la Ligue des Champions cette saison pour être reversés en coupe de l'UEFA)
- avoir l'occasion de rencontrer le Levski Sofia et pouvoir enfin goûter à la Meinau le fameux gâteau roulé sous les aisselles bulgare
- entendre la Marseillaise le 10 mai au soir au Philip Stadion d'Eindhoven et enfin faire comprendre à 58 millions de Français (et 80 millions d'Allemands) que Strasbourg se trouve bien sur la rive gauche du Rhin
- et surtout faire de conan un homme riche, lui qui a parié depuis le début sur une victoire du Racing

Qui se rappelle qu'avant de se déplacer à San Siro en décembre 1997, pour y affronter le redoutable Inter de Milan, le Racing était au plus mal après avoir perdu à la Meinau face à Guingamp ? Personne mis à part les vieux nostalgiques du Racing. Par contre tout le monde se souvient, ou a déjà entendu parler de cette fameuse campagne européenne. Les matchs européens du Racing ont très souvent permis d'écrire de belles pages de l'histoire du club. Le retour sur ces campagnes européenne évoquées dans l'article Le Racing et l'Europeen est la preuve. Le Racing ne joue pas assez régulièrement ces compétitions internationales pour se permettre de faire l'impasse une fois la participation acquise.

Si un match de Coupe d'Europe n'est pas source de motivation pour les joueurs, alors ces mêmes joueurs n'ont plus leur place dans une équipe de football. D'ailleurs Denni Conteh me souffle à l'oreille que son plus beau souvenir est le but qu'il a planté en 97/98 à Liverpool : même les piètres joueurs savent se surpasser.
Les joueurs strasbourgeois dans leur majorité ne participeront que rarement à de telles compétitions, on peut espérer qu'ils n'abordent pas ce genre de rencontres comme un quelconque match de coupe de France à Epinal. La réussite fuit actuellement le Racing, la combativité n'est pas leur point fort. De bons résultats en UEFA, en commençant par ce match retour face à Graz, peuvent être le déclencheur pour enfin trouver une formule gagnante en championnat. Non pas « L1 ou Europe » mais « L1 et Europe ».

Le Racing est en bonne voie pour renvoyer le GAK aux joies du palpitant championnat autrichien. Est-il, malgré toutes ces bonnes raisons, souhaitable que les Strasbourgeois continuent l'aventure européenne ?

La crainte est de voir les joueurs éparpiller leurs forces au détriment du championnat. Plus d'efforts physiques consentis, manque de motivation en championnat. La situation actuelle ne permet pas un quelconque dérapage en championnat.
Et la rengaine du fameux match tous les 3 jours refait surface. Les footballeurs ont choisi ce métier pour taper dans la balle, pas pour s'abrutir à longueur de journée à force de regarder les plus mauvais films de Christophe Lambert. D'autres joueurs enchaînent 70 matchs en une saison, ce n'est pas 4 matchs de poule qui risquent d'achever nos Racingmen. Les déplacements en train au fin fond de la Géorgie ne sont plus qu'un lointain souvenir, les ténors européens ont déserté depuis longtemps la coupe UEFA, cette coupe n'est pas si inaccessible que son nom de coupe d'Europe laisse penser. Pourquoi n'y arriveraient-ils pas ? Parce qu'ils sont nuls est une réponse possible. Dans ce cas, Europe ou pas, leur avenir est condamné.

Quand on regarde le calendrier des futures réjouissances, on voit que le Racing aura 14 matchs à jouer en 2 mois, de la mi-octobre à la mi-décembre. Mais le calendrier a voulu que les grosses équipes soient affrontées en ouverture de championnat. Les joutes nationales seront certes capitales mais pas inabordables à tel point de délaisser une compétition qui peut permettre aux joueurs de sortir de l'ordinaire.

Les mauvais résultats actuels pointent du doigt les carences de l'effectif. On peut effectivement craindre que le Racing n'ait pas les reins assez solides pour jouer sur les 2 tableaux. La blessure de Keita est déjà un coup dur pour le milieu de terrain, le seul casse-tête de Duguépéroux est de savoir s'il alignera Lacour-P. Farnerud-Johansen-Le Pen ou alors Lacour-Johansen-P. Farnerud-Le Pen. De quoi passer de longues nuits blanches. En défense, la blessure de Devaux montre bien que des absences dans cette ligne risquent de vite devenir source de cauchemar pour le coach...
Bref, les méformes depuis la reprise ne laissent rien présager de bon et prouvent que l'équipe n'est pas actuellement taillée pour batailler sur tous les fronts. Pourtant, rien de tel qu'un déplacement au fin fond de la Finlande en plein mois de décembre pour remettre les idées en place aux âmes égarées


Que les joueurs se qualifient jeudi soir contre Graz et que par la suite ils lèvent le pied dans cette même compétition pour privilégier le championnat est tout à fait compréhensible.
Mais le pire scénario serait une élimination précoce face à ces mêmes Autrichiens. Les joueurs doivent déjà avoir le moral dans les chaussettes suite à la défaite contre Toulouse, il ne faudrait pas que jeudi la Meinau se transforme en arène de corrida où les supporters n'auraient que leurs larmes pour pleurer la mise à mort de leurs favoris qui ne s'en relèveraient sûrement pas.

jeanclaude

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Stammtisch
  • rutchi35 1.67 buts/match sur la phase retour
  • rutchi35 C'est pas honteux, vu qu'elles sont européennes cette saison et/ou en phase de l'être la saison prochaine
  • rutchi35 Le Racing n'a pris aucun point sur la saison contre seulement 4 équipes (PSG;Lens;Monaco;Nice)
  • fabsgugu Depuis le départ de Sels, on se prend 2 buts par match, avant on était à environ 1.2...
  • arthas Mais ça en dit long quand même
  • arthas Certes il suffirait d'une victoire pour que ce ne soit plus le cas
  • arthas On est relégable sur la base des matchs retour
  • arthas Elle a même été mauvaise en général
  • rutchi35 Le Racing a marqué 7% de buts/m en plus mais a encaissé 29% de buts/match en +
  • rutchi35 La phase retour a été laborieuse pour le Racing, surtout en défense
  • innomine même si on visait le top 10 (desfois qu'on ait des joueurs potables qui arrivent)
  • innomine il apporte de la hargne, de l'expérience et il est polyvalent. Il a largement sa place dans le groupe l'année prochaine
  • innomine même si Guilbert est globalement mauvais cette saison (à l'exception de 2-3 matchs en central)
  • arthas Le jour où ils seront surpassés, Perrin et Guilbert partiront déjà d'eux-mêmes
  • arthas Qu'on s'occupe de celui du latéral gauche, ailier, gardien ...
  • arthas Et surtout on a de vrais soucis sur d'autres postes
  • arthas Vieira leur donne beaucoup de responsabilités, ils le rendent bien niveau performance et mentalité
  • arthas Ce serait vraiment déplacé de chercher à évincer Perrin et Guilbert
  • gibi68 J'espère que Perrin et Guilbert seront encore là la saison prochaine
  • fouxy Tout à fait en phase @gohelforever. À moins que certains nous surprendrons. Faut mélanger jeunesse et cadre expérimenté

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