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- Après-match
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- Par rachmaninov
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Tous les Tintinophiles vous le diront, les aventures de Tintin sont d'une telle richesse qu'on peut toujours s'y rattacher pour analyser une situation ou un événement. Même un banal Ajaccio-Racing. La preuve !
L'Ile noire
Cela commence dans un décor hostile. Un île sur laquelle il ne fait pas bon chercher des points. Même les bateaux de la SNCM rechignent désormais à s'y rendre. Il faut donc ruser : avion pour les joueurs (le vol 714 ?), compagnie concurrente pour les supporters les plus téméraires. On imagine volontiers les vieux, hochant la tête en regardant partir tout ce beau monde : « En voilà encore qui ne reviendront jamais... ».
Le stade François Coty est particulier. Pelouse syldave, ambiance lunaire, Hergé n'est jamais loin. Le seul stade en France où l'on peut voir en arrière plan des gamins qui jouent au foot dans les tribunes ou des gens qui promènent leur chien (Milou ?!) derrière les buts.
Objectif Lune
L'objectif du Racing est simple : gagner ! Bonne nouvelle au coup d'envoi : Duguépéroux choisit de reconstituer le duo des frères Farnerud. Sur le banc. Carlier se retrouve sous les feux de la rampe (simple expression, rien à voir avec l'éclairage médiocre du stade ajaccien). Côté corse, Rolland Courbis, mélange de capitaine Haddock, Rastapopoulos et Séraphin Lampion fait confiance à Ziani.
Sans surprise, le match est de mauvaise qualité, les joueurs semblent décidés à contrôler les balles du tibia au mépris du célèbre adage : « le tibia, ça marche pas ». A la 19ème minute de jeu, premier fait notable du match, Sidi Keita se blesse en séchant Jabi et cède sa place à Arrache (youpi !). Sur le plan « tactique », l'ACA balance sur Lucas, et le racing tente vainement de poser le jeu. Les hors-jeu se multiplient. Il faut attendre la 37ème minute pour voir une belle combinaison Le Pen-Pagis permettre au premier nommé d'alerter Porato, sans danger. L'arbitre met enfin un terme à 45 minutes de football balbutiant : mi-temps.
La toile mystérieuse de Pagis, la fusée de Le Pen et l'homme invisible
Au retour des vestiaires, les Alsaciens prennent le dessus, sans se créer vraiment d'occasions. A la 70ème minute, Boka déborde et délivre un caviar à Pagis qui croise trop sa frappe. Trop à droite ! (comme Ramon le lanceur de couteaux de l'Oreille cassée) La meilleure occasion du match assurément. Peu après, Le Pen pris d'un coup de folie envoie une fusée de 35 mètres. Trop à gauche ! (Ramon bis). Ajaccio se rebiffe un peu et regagne du terrain. Cassard doit s'employer pour intercepter un centre dangereux de Robin pour Edson.
C'est alors qu'intervient l'homme invisible. Oui chers stubistes, l'homme invisible. Alexander Farnerud ! Les 23 albums d'Hergé ne contiennent pas de référence illustrant le cas de notre ami suédois, il faut donc aller chercher plus loin, dans la littérature de Wells. Farnerud, disons-nous, rentre en jeu à la 86ème minute et ne tarde pas à donner du grain à moudre à ses détracteurs. Sur un coup franc de Boka, l'homme invisible gâche une belle occasion de tuer le match, seul à quelques mètres de rien du tout du but vide. Dans la foulée Edson fait parcourir un ultime frisson dans les rangs alsaciens, mais sa reprise est repoussée brillamment par Cassard. Fin du match !
Le lotus bleu
Le Racing rentre au bercail guère plus avancé. La victoire était à portée de main, mais à l'instar du fétiche à l'oreille cassée, elle a encore échappé aux Strasbourgeois. D'un point de vue comptable, le constat n'est pas brillant. La perte de Keita sans doute pour une longue durée est un coup dur (on craint une rupture des ligaments croisés du genou). Néanmoins, le racing semble avoir trouvé la voie. Reste maintenant à se remettre au travail pour trouver le lotus bleu ou la « force conservatrice » qui permettra de faire de la Meinau, actuellement couverte de nuages, un temple du soleil.
Cela commence dans un décor hostile. Un île sur laquelle il ne fait pas bon chercher des points. Même les bateaux de la SNCM rechignent désormais à s'y rendre. Il faut donc ruser : avion pour les joueurs (le vol 714 ?), compagnie concurrente pour les supporters les plus téméraires. On imagine volontiers les vieux, hochant la tête en regardant partir tout ce beau monde : « En voilà encore qui ne reviendront jamais... ».
Le stade François Coty est particulier. Pelouse syldave, ambiance lunaire, Hergé n'est jamais loin. Le seul stade en France où l'on peut voir en arrière plan des gamins qui jouent au foot dans les tribunes ou des gens qui promènent leur chien (Milou ?!) derrière les buts.
Objectif Lune
L'objectif du Racing est simple : gagner ! Bonne nouvelle au coup d'envoi : Duguépéroux choisit de reconstituer le duo des frères Farnerud. Sur le banc. Carlier se retrouve sous les feux de la rampe (simple expression, rien à voir avec l'éclairage médiocre du stade ajaccien). Côté corse, Rolland Courbis, mélange de capitaine Haddock, Rastapopoulos et Séraphin Lampion fait confiance à Ziani.
Sans surprise, le match est de mauvaise qualité, les joueurs semblent décidés à contrôler les balles du tibia au mépris du célèbre adage : « le tibia, ça marche pas ». A la 19ème minute de jeu, premier fait notable du match, Sidi Keita se blesse en séchant Jabi et cède sa place à Arrache (youpi !). Sur le plan « tactique », l'ACA balance sur Lucas, et le racing tente vainement de poser le jeu. Les hors-jeu se multiplient. Il faut attendre la 37ème minute pour voir une belle combinaison Le Pen-Pagis permettre au premier nommé d'alerter Porato, sans danger. L'arbitre met enfin un terme à 45 minutes de football balbutiant : mi-temps.
La toile mystérieuse de Pagis, la fusée de Le Pen et l'homme invisible
Au retour des vestiaires, les Alsaciens prennent le dessus, sans se créer vraiment d'occasions. A la 70ème minute, Boka déborde et délivre un caviar à Pagis qui croise trop sa frappe. Trop à droite ! (comme Ramon le lanceur de couteaux de l'Oreille cassée) La meilleure occasion du match assurément. Peu après, Le Pen pris d'un coup de folie envoie une fusée de 35 mètres. Trop à gauche ! (Ramon bis). Ajaccio se rebiffe un peu et regagne du terrain. Cassard doit s'employer pour intercepter un centre dangereux de Robin pour Edson.
C'est alors qu'intervient l'homme invisible. Oui chers stubistes, l'homme invisible. Alexander Farnerud ! Les 23 albums d'Hergé ne contiennent pas de référence illustrant le cas de notre ami suédois, il faut donc aller chercher plus loin, dans la littérature de Wells. Farnerud, disons-nous, rentre en jeu à la 86ème minute et ne tarde pas à donner du grain à moudre à ses détracteurs. Sur un coup franc de Boka, l'homme invisible gâche une belle occasion de tuer le match, seul à quelques mètres de rien du tout du but vide. Dans la foulée Edson fait parcourir un ultime frisson dans les rangs alsaciens, mais sa reprise est repoussée brillamment par Cassard. Fin du match !
Le lotus bleu
Le Racing rentre au bercail guère plus avancé. La victoire était à portée de main, mais à l'instar du fétiche à l'oreille cassée, elle a encore échappé aux Strasbourgeois. D'un point de vue comptable, le constat n'est pas brillant. La perte de Keita sans doute pour une longue durée est un coup dur (on craint une rupture des ligaments croisés du genou). Néanmoins, le racing semble avoir trouvé la voie. Reste maintenant à se remettre au travail pour trouver le lotus bleu ou la « force conservatrice » qui permettra de faire de la Meinau, actuellement couverte de nuages, un temple du soleil.