- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 1.520 fois
- Auteur(s)
- Par nikolko
- Commentaires
- 0 comm.
La bouffée d'air tant attendue en championnat est finalement venue via l'Europe. Le Racing continue sa route en UEFA et se déride enfin avec une prestation qui ne souffre d'aucune contestation. L'Autrichien se mangeait cru ce soir.
Un festival offensif, un festival de buts, une victoire sans appel sur le score de 5-0 et une qualification à la clé. Voilà ce que Strasbourg a offert en apéritif aux 12000 spectateurs présents et aux 11 joueurs complètement perdus du Graz AK. Mission accomplie donc pour les hommes de Duguépéroux, auteurs d'un match parfait.
Monopolisant le ballon, installant une pression constante dans le camp autrichien, les Bleus ont étouffé de biens faibles adversaires et n'ont jamais tremblé ou si peu. On pourra toujours - et on devra - nuancer ce résultat car ce qu'a montré Graz dans ce match est très loin de la prestation de Toulouse le week-end dernier. Apathiques, battus dans tous les duels, ils n'auront fait que subir, subir et subir. Mais un match de coupe d'Europe reste un match piège et le Racing l'a négocié de la meilleure des manières.
Une équipe solide, des attaques percutantes, tel est le secret de la réussite.
Haggui, encore
Si on ne doutait pas vraiment de la qualification probable des Bleus vu le résultat du match aller, il leur fallait cependant assurer celle-ci avec la manière et préparer au mieux le déplacement dans l'Aube. C'était donc l'occasion de (re)lancer certains joueurs et de commencer une rotation de l'effectif. Jacky Duguépéroux ne s'est donc pas privé et titularise Le Pen sur l'aile Gauche et Hosni en lieu place de Johansen, sur le banc en compagnie de Gmamdia.
Dès les premiers instants, la domination se fait nette et implacable. Strasbourg s'installe petit à petit chez les visiteurs pour finir par camper totalement. Et comme au match aller, un 1er but rapidement inscrit de la tête par Haggui sur corner (deviendrait-il coutumier ?) vient tuer dans l'oeuf toutes les velléités adverses. Puis les attaques bleues déferlent les unes après les autres. Collectives, individuelles, à gauche, à droite, toutes ou presque amènent le danger près des cages du gardien Schranz, Les Autrichiens essayant bien timidement de placer quelques contres irrémédiablement avortés du fait d'un Racing très bien placé. Le Pen (10'), Kanté par deux fois (13', 36') et Pagis (34') sont tous proches de doubler le score mais c'est finalement par notre Alex régional que le compteur se débloquera à nouveau. Reprenant du plat du pied un centre de Boka venant de la gauche, le Suédois expédie le cuir au fond des filets. 2-0 (40').
Des recrues convaincantes
La seconde période débute comme la première : un cavalier seul de Strasbourg et un calvaire interminable pour Graz. Les visiteurs n'y sont plus, ils ne courent plus et ne se battent plus. La faute peut être à une équipe locale irrésistible et éclatante de facilité.
Six minutes et déjà un 3ème but pour Strasbourg. Lancé en profondeur par Le Pen, Pontus Farnerud part seul au but contre le gardien et réussi un joli but d'attaquant malgré une petite frayeur. Ulrich Le Pen - encore lui - est à la conclusion du but suivant, reprenant de volée une balle traînant dans la surface. Nous en sommes à 4-0 et il reste 30 minutes à jouer. (59') C'est finalement Hosni, sur un service de Gmamdia, qui conclue la marque par une superbe frappe aux 18 mètres dans la lucarne opposée. (68').
Dès lors, la tactique du Racing change et l'équipe décide de rester d'avantage en défense. Une bonne rotation du ballon, la maîtrise du milieu de terrain et des joueurs de Graz dégoûtés permettent aux Bleus de gérer cette fin de match tranquillement. On aura cependant l'occasion de voir briller le gardien autrichien par une belle claquette sur une ultime tentative de Le Pen de la tête mais le score en restera là.
Confirmer dès dimanche
Strasbourg aura fait son match, il n'y a rien à dire. Tous les joueurs ont répondu présent et ceux sur qui planaient un doute, les recrues, ont été à la hauteur de leurs coéquipiers. Le rêve européen peut donc continuer sereinement mais le Racing se doit d'utiliser ce match référence pour décoller en championnat même s'il faut encore hausser le niveau de jeu.
L'équipe a toutes les cartes en main pour aller chercher un résultat à Troyes et confirmer ce qui a été vu ce soir : de la confiance, de la solidité et de l'efficacité. A elle de savoir faire la donne.
Monopolisant le ballon, installant une pression constante dans le camp autrichien, les Bleus ont étouffé de biens faibles adversaires et n'ont jamais tremblé ou si peu. On pourra toujours - et on devra - nuancer ce résultat car ce qu'a montré Graz dans ce match est très loin de la prestation de Toulouse le week-end dernier. Apathiques, battus dans tous les duels, ils n'auront fait que subir, subir et subir. Mais un match de coupe d'Europe reste un match piège et le Racing l'a négocié de la meilleure des manières.
Une équipe solide, des attaques percutantes, tel est le secret de la réussite.
Haggui, encore
Si on ne doutait pas vraiment de la qualification probable des Bleus vu le résultat du match aller, il leur fallait cependant assurer celle-ci avec la manière et préparer au mieux le déplacement dans l'Aube. C'était donc l'occasion de (re)lancer certains joueurs et de commencer une rotation de l'effectif. Jacky Duguépéroux ne s'est donc pas privé et titularise Le Pen sur l'aile Gauche et Hosni en lieu place de Johansen, sur le banc en compagnie de Gmamdia.
Dès les premiers instants, la domination se fait nette et implacable. Strasbourg s'installe petit à petit chez les visiteurs pour finir par camper totalement. Et comme au match aller, un 1er but rapidement inscrit de la tête par Haggui sur corner (deviendrait-il coutumier ?) vient tuer dans l'oeuf toutes les velléités adverses. Puis les attaques bleues déferlent les unes après les autres. Collectives, individuelles, à gauche, à droite, toutes ou presque amènent le danger près des cages du gardien Schranz, Les Autrichiens essayant bien timidement de placer quelques contres irrémédiablement avortés du fait d'un Racing très bien placé. Le Pen (10'), Kanté par deux fois (13', 36') et Pagis (34') sont tous proches de doubler le score mais c'est finalement par notre Alex régional que le compteur se débloquera à nouveau. Reprenant du plat du pied un centre de Boka venant de la gauche, le Suédois expédie le cuir au fond des filets. 2-0 (40').
Des recrues convaincantes
La seconde période débute comme la première : un cavalier seul de Strasbourg et un calvaire interminable pour Graz. Les visiteurs n'y sont plus, ils ne courent plus et ne se battent plus. La faute peut être à une équipe locale irrésistible et éclatante de facilité.
Six minutes et déjà un 3ème but pour Strasbourg. Lancé en profondeur par Le Pen, Pontus Farnerud part seul au but contre le gardien et réussi un joli but d'attaquant malgré une petite frayeur. Ulrich Le Pen - encore lui - est à la conclusion du but suivant, reprenant de volée une balle traînant dans la surface. Nous en sommes à 4-0 et il reste 30 minutes à jouer. (59') C'est finalement Hosni, sur un service de Gmamdia, qui conclue la marque par une superbe frappe aux 18 mètres dans la lucarne opposée. (68').
Dès lors, la tactique du Racing change et l'équipe décide de rester d'avantage en défense. Une bonne rotation du ballon, la maîtrise du milieu de terrain et des joueurs de Graz dégoûtés permettent aux Bleus de gérer cette fin de match tranquillement. On aura cependant l'occasion de voir briller le gardien autrichien par une belle claquette sur une ultime tentative de Le Pen de la tête mais le score en restera là.
Confirmer dès dimanche
Strasbourg aura fait son match, il n'y a rien à dire. Tous les joueurs ont répondu présent et ceux sur qui planaient un doute, les recrues, ont été à la hauteur de leurs coéquipiers. Le rêve européen peut donc continuer sereinement mais le Racing se doit d'utiliser ce match référence pour décoller en championnat même s'il faut encore hausser le niveau de jeu.
L'équipe a toutes les cartes en main pour aller chercher un résultat à Troyes et confirmer ce qui a été vu ce soir : de la confiance, de la solidité et de l'efficacité. A elle de savoir faire la donne.
