Le Racing rencontre ses fans

La journée des supporters ayant connu un vif succès l'an passé, elle fut reconduite cette année. Le début des festivités était prévu pour 9h30 mais il est un peu moins de 10 heures lorsque le speaker démarre l'appel des joueurs dans l'ordre des numéros envoyé à la Ligue cette semaine par le club. Yves Deroff et son numéro deux est le premier à pénétrer dans l'enceinte du stade rejoint tout de suite après par Jean-Christophe Devaux puis Bassila,... jusqu'à Mehdi Sennaoui, troisième gardien de l'équipe. C'est également à ce moment que la foule découvrait le nouveau maillot, tant attendu. Les cinq premiers joueurs portant le maillot « away » puis le cadet des frères Farnerud rentra sur le pelouse avec le maillot bleu. A noter que son maillot était floqué non pas par son nom ni par son prénom mais par « Alex », idée très originale qui ne devrait toutefois pas être reconduite pour les matchs officiels du championnat, les règles de la Ligue étant plutôt strictes.

Les maillots Adidas, à la fois sobres et très propres, ne laissent pas le public amassé dans la tribune Sud insensible. Les moins informés découvrent que c'est bel et bien Steelcase, sponsor du Racing depuis deux ans déjà, qui est reconduit comme sponsor maillot officiel.

Après ces présentations, Jacky Duguépéroux et son staff entament la traditionnelle séance de décrassage d'après-match à laquelle prennent part douze joueurs. En effet, entre les blessés et les joueurs mis à la disposition de François Keller et de son équipe qui affrontait la réserve nancéenne cette après-midi, l'effectif était quelque peu réduit. Au menu de cette séance : footing de vingt minutes puis petit match à six contre six qui opposait l'équipe bleue composée de Cassard, Haggui, Lacour, Diané, Deroff et Le Pen à l'équipe blanche où l'on retrouvait Johansen, Devaux, Pagis, Bassila, Kanté et Boka. A noter que Stéphane Cassard s'est rattrapé de son erreur de la veille en inscrivant un but.

C'est au cours de ce décrassage que Mickaël Pagis, nouveau capitaine puis Egon Gindorf réagissait au micro du speaker.

La matinée se poursuivit derrière la tribune Sud par une séance d'autographes qui connut un franc succès. La file d'attente et les joueurs étant même séparés en deux afin de raccourcir la durée d'attente. A gauche, on retrouvait Boka, Bellaid, Pagis, pour ne citer qu'eux et à droite on retrouvait Le Pen, les frères Farnerud,... A noter un Puydebois très souriant et des jeunes du centre très soudés et déjà bien intégrés à l'équipe. Tout le monde ou presque repartait avec un poster dédicacé par Pagis, Cassard et les autres chouchous de la Meinau.

La matinée se termina autour d'un verre pour certains tandis que d'autres en profitaient pour prendre leur abonnement ou pour acheter le DVD « Les coulisses de la finale », fraîchement mis en vente. Les plus jeunes supporters profitaient des jeux gonflables mis en place pour l'occasion, tandis que d'autres profitaient simplement des tables et des chaises façon « fête de la bière » pour déguster les produits vendus par la société Ritter (Seven Square et le racing ont rompu leur contrat). L'ambiance est bon enfant, très calquée sur le modèle allemand. Le Racing se veut être un club familial et fait tout pour le prouver.

Les Strasbourgeois se sont donc déplacés en nombre pour assister à la présentation de leur équipe et un certain engouement est vraiment palpable autour des hommes de Duguépéroux. En effectuant un bon début de saison, les quelques 8370 abonnés pourront très vite se retrouver à neuf mille voire dix mille et ainsi faire définitivement exploser le record du club (6200 abonnés la saison dernière). C'est tout ce qu'on peut souhaiter à notre Racing...


La matinée en photo :








Le maillot gardien




Ricardo Faty et ses béquilles, conséquence du tacle d'un joueur de Nuremberg la semaine dernière.




Début du décrassage


Keller et Gindorf : deux des hommes forts du Racing.


Arthur Boka


Bellaid, Faty et Sennaoui, les cadres de demain


Lacour et Carlier