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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Un mois avant les écoliers, les supporters strasbourgeois ont repris le chemin de la Meinau. Retour sur une rentrée très attendue et sur les premiers frissons vécus depuis les tribunes...
Ah l'été... Les vacances, le beau temps, les filles en jupe... Eh bien non, au diable les températures estivales et les petites tenues affriolantes, il fait moche, on est fin juillet, vive les hommes en short et le ballon, le championnat reprend !
Pour ce premier match de la saison, c'est Auxerre qui se présente à la Meinau pour des débuts que tous espèrent aussi euphoriques que la campagne d'abonnement ! A quelques heures du coup d'envoi, celle-ci est en effet historique, avec près de 10 000 supporters (un record) qui se sont déjà abonnés, preuve qu'un optimisme certain règne dans l'air. On croit retrouver cet engouement en arrivant au stade et en voyant les files d'attente s'allonger jusqu'au trottoir d'en face, marée humaine incroyable après deux mois de trêve. Malheureusement, le monde à l'extérieur s'explique autant par des problèmes de billetterie (le Racing a changé de système) que par les gradins encore très dégarnis, et finalement il y aura officiellement un peu moins de 20 000 personnes, auxquelles il faut sans doute retrancher les nombreux abonnés en vacances. Petite déception il est vrai, tant on voudrait que ce Racing 2005-2006 déchaîne les passions au point de remplir la Meinau dès le premier match, mais finalement, ce n'est pas si mal pour une reprise...
Passée la fourmilière des guichets, il est temps de déambuler un peu avant le coup d'envoi, histoire de s'imprégner de l'ambiance et relever les changements survenus pendant ces mois de repos forcé. Seven Square a donc fait ses valises, à la grande joie de beaucoup, mais force est de constater que la solution de rechange n'est pas encore optimale, en raison d'une mauvaise organisation et d'un espace mal géré : payer à un endroit, chercher sa saucisse à un autre, les boissons encore ailleurs... Le système est sans doute améliorable, mais ce n'était qu'une première et les nostalgiques de Ritter seront sans doute cléments... En tribune, peu de vraies nouveautés, si ce n'est l'absence de sponsors sur les différents panneaux et la section jeune du Club Central des Supporters qui s'implante bien comme prévu dans le quart de virage sud-ouest, histoire de dynamiser cette partie du stade et prendre en tenaille avec le Kop la tribune Ouest pour l'inciter à encourager encore plus le Racing. La section féminine du CCS, elle aussi annoncée, s'affiche également dans ce secteur, le reste du CCS demeurant en tribune est.
Au niveau du Kop, on reprend les mêmes et on recommence, avec UB90 et KCB aux commandes, les deux associations enregistrant d'ailleurs des records au niveau du nombre de leurs adhérents (plus de 400 pour les premiers, plus de 300 pour les seconds !). Le Kop Ciel et Blanc arbore une nouvelle bâche, plutôt coquine, un nouveau logo représentant une jolie alsacienne dégustant une bière les fesses à l'air emprunté à la marque de bière « L'Alsacienne sans culotte ». Les ultras quant à eux entament l'année de leurs 15 ans, et préparent en plus un autre anniversaire : l'approche de la célébration du centenaire du club, avec une banderole spécialement conçue pour l'occasion, rappelant la date de création (1906) et l'ancien logo. Quelques minutes avant le coup d'envoi est brandie la désormais traditionnelle banderole « Pour un football populaire, stop business », signe que leur militantisme ne faiblit pas. A l'arrivée des deux équipes sur la pelouse, le tifo des UB90 se déploie sur tout le Kop, à base de feuilles bleues, blanches et noires, accompagné de la banderole « Pour nos 15 ans, soyez conquérants », et déjà les premiers chants retentissent. Après deux mois sans match, la tribune semble plutôt motivée, et la puissance sonore est au rendez-vous. En face, la cinquantaine de fans auxerrois essaie courageusement de se faire entendre...
Sans être réellement dangereuse, l'équipe affiche une certaine détermination sur le terrain et on sent que le public ne demande qu'à s'enflammer, lorsque certains ne passent pas leur frustration sur Bassila, trop maladroit, triste albatros abattu en vol par une bordée de sifflets répétés. On ne le sait pas encore, mais cela va créer une mini-polémique, l'entraîneur décidant de sortir le joueur à la pause pour le préserver de la grogne populaire. La mi-temps s'achève sur l'expulsion auxerroise, qui achève de convaincre que le score ne peut que basculer en notre faveur et la Meinau se déchaîner. La deuxième période démarre plutôt bien, un beau mouvement pour le Racing et une partie du stade commence à taper des mains et suivre les encouragements du Kop, les premiers vrais frissons commencent à se faire sentir, le même chant est repris plusieurs minutes, l'ambiance devient frénétique, il ne manque que le but. Las, l'équipe semble épuisée et peu inspirée, malgré la supériorité numérique, et la sortie de Bassila pour ses détracteurs, Auxerre fait jeu égal et peut même se montrer menaçant en fin de rencontre.
Frustration et crainte gagnent les gradins, et les encouragements s'en ressentent. C'est l'occasion d'une mise au point énergique des capos pour réveiller tout ce petit monde, et la machine repart, mais sans passion. On sent déjà que la victoire ne sera pas au rendez-vous, et que l'espoir d'un début de championnat en fanfare s'éloigne. Le match s'achève effectivement sur le score de 0-0, laissant comme un goût d'inachevé. Le résultat semble logique, mais il y avait sans doute la possibilité de faire mieux. Quelques joueurs seulement viennent saluer, de loin, les supporters, peut-être en raison du score, peut-être en raison des sifflets pour Bassila, chacun interprétera à sa façon...
Quoi qu'il en soit, la reprise a été bien moins douloureuse que la saison dernière, et le public a plutôt bien coopéré. Le Kop de son côté poursuit ses efforts en direction des tribunes voisines, ralentissant exprès ses chants pour qu'ils puissent être suivis par le plus grand nombre. La tendance à la participation semble se poursuivre, dans la continuité de la fin de saison dernière, ce qui est de bon augure pour la suite. En espérant une ambiance de gala pour la réception de l'équipe de la Principauté dans deux semaines...
Photos des tribunes
(bâche de la section jeune du CCS dans le 1/4 Sud Ouest)
(bâche de la section "girls" du CCS)
(la cinquantaine d'Auxerrois dans le parcage visiteurs)
(le tifo sous un autre angle)
Pour ce premier match de la saison, c'est Auxerre qui se présente à la Meinau pour des débuts que tous espèrent aussi euphoriques que la campagne d'abonnement ! A quelques heures du coup d'envoi, celle-ci est en effet historique, avec près de 10 000 supporters (un record) qui se sont déjà abonnés, preuve qu'un optimisme certain règne dans l'air. On croit retrouver cet engouement en arrivant au stade et en voyant les files d'attente s'allonger jusqu'au trottoir d'en face, marée humaine incroyable après deux mois de trêve. Malheureusement, le monde à l'extérieur s'explique autant par des problèmes de billetterie (le Racing a changé de système) que par les gradins encore très dégarnis, et finalement il y aura officiellement un peu moins de 20 000 personnes, auxquelles il faut sans doute retrancher les nombreux abonnés en vacances. Petite déception il est vrai, tant on voudrait que ce Racing 2005-2006 déchaîne les passions au point de remplir la Meinau dès le premier match, mais finalement, ce n'est pas si mal pour une reprise...
Passée la fourmilière des guichets, il est temps de déambuler un peu avant le coup d'envoi, histoire de s'imprégner de l'ambiance et relever les changements survenus pendant ces mois de repos forcé. Seven Square a donc fait ses valises, à la grande joie de beaucoup, mais force est de constater que la solution de rechange n'est pas encore optimale, en raison d'une mauvaise organisation et d'un espace mal géré : payer à un endroit, chercher sa saucisse à un autre, les boissons encore ailleurs... Le système est sans doute améliorable, mais ce n'était qu'une première et les nostalgiques de Ritter seront sans doute cléments... En tribune, peu de vraies nouveautés, si ce n'est l'absence de sponsors sur les différents panneaux et la section jeune du Club Central des Supporters qui s'implante bien comme prévu dans le quart de virage sud-ouest, histoire de dynamiser cette partie du stade et prendre en tenaille avec le Kop la tribune Ouest pour l'inciter à encourager encore plus le Racing. La section féminine du CCS, elle aussi annoncée, s'affiche également dans ce secteur, le reste du CCS demeurant en tribune est.
Au niveau du Kop, on reprend les mêmes et on recommence, avec UB90 et KCB aux commandes, les deux associations enregistrant d'ailleurs des records au niveau du nombre de leurs adhérents (plus de 400 pour les premiers, plus de 300 pour les seconds !). Le Kop Ciel et Blanc arbore une nouvelle bâche, plutôt coquine, un nouveau logo représentant une jolie alsacienne dégustant une bière les fesses à l'air emprunté à la marque de bière « L'Alsacienne sans culotte ». Les ultras quant à eux entament l'année de leurs 15 ans, et préparent en plus un autre anniversaire : l'approche de la célébration du centenaire du club, avec une banderole spécialement conçue pour l'occasion, rappelant la date de création (1906) et l'ancien logo. Quelques minutes avant le coup d'envoi est brandie la désormais traditionnelle banderole « Pour un football populaire, stop business », signe que leur militantisme ne faiblit pas. A l'arrivée des deux équipes sur la pelouse, le tifo des UB90 se déploie sur tout le Kop, à base de feuilles bleues, blanches et noires, accompagné de la banderole « Pour nos 15 ans, soyez conquérants », et déjà les premiers chants retentissent. Après deux mois sans match, la tribune semble plutôt motivée, et la puissance sonore est au rendez-vous. En face, la cinquantaine de fans auxerrois essaie courageusement de se faire entendre...
Sans être réellement dangereuse, l'équipe affiche une certaine détermination sur le terrain et on sent que le public ne demande qu'à s'enflammer, lorsque certains ne passent pas leur frustration sur Bassila, trop maladroit, triste albatros abattu en vol par une bordée de sifflets répétés. On ne le sait pas encore, mais cela va créer une mini-polémique, l'entraîneur décidant de sortir le joueur à la pause pour le préserver de la grogne populaire. La mi-temps s'achève sur l'expulsion auxerroise, qui achève de convaincre que le score ne peut que basculer en notre faveur et la Meinau se déchaîner. La deuxième période démarre plutôt bien, un beau mouvement pour le Racing et une partie du stade commence à taper des mains et suivre les encouragements du Kop, les premiers vrais frissons commencent à se faire sentir, le même chant est repris plusieurs minutes, l'ambiance devient frénétique, il ne manque que le but. Las, l'équipe semble épuisée et peu inspirée, malgré la supériorité numérique, et la sortie de Bassila pour ses détracteurs, Auxerre fait jeu égal et peut même se montrer menaçant en fin de rencontre.
Frustration et crainte gagnent les gradins, et les encouragements s'en ressentent. C'est l'occasion d'une mise au point énergique des capos pour réveiller tout ce petit monde, et la machine repart, mais sans passion. On sent déjà que la victoire ne sera pas au rendez-vous, et que l'espoir d'un début de championnat en fanfare s'éloigne. Le match s'achève effectivement sur le score de 0-0, laissant comme un goût d'inachevé. Le résultat semble logique, mais il y avait sans doute la possibilité de faire mieux. Quelques joueurs seulement viennent saluer, de loin, les supporters, peut-être en raison du score, peut-être en raison des sifflets pour Bassila, chacun interprétera à sa façon...
Quoi qu'il en soit, la reprise a été bien moins douloureuse que la saison dernière, et le public a plutôt bien coopéré. Le Kop de son côté poursuit ses efforts en direction des tribunes voisines, ralentissant exprès ses chants pour qu'ils puissent être suivis par le plus grand nombre. La tendance à la participation semble se poursuivre, dans la continuité de la fin de saison dernière, ce qui est de bon augure pour la suite. En espérant une ambiance de gala pour la réception de l'équipe de la Principauté dans deux semaines...
Photos des tribunes
(bâche de la section jeune du CCS dans le 1/4 Sud Ouest)
(bâche de la section "girls" du CCS)
(la cinquantaine d'Auxerrois dans le parcage visiteurs)
(le tifo sous un autre angle)
