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Vendredi avait lieu au stade de Moueix de Libourne, la rencontre amicale opposant le RCS à Libourne Saint-Seurin. Récit de mon expédition...
J'ai décidé, un matin en me levant, de me rendre au match amical Libourne Saint-Seurin - Racing Club de Strasbourg. Je vous épargne mes péripéties autoroutières de l'aller pour vous parler directement de mon arrivée dans la région où il fleure bon aimer le bon vin et la bonne chair, celle de la Gironde, de Libourne, et de son stade Jean-Antoine de Moueix.
Je suis arrivé sur Bordeaux vers les 13h30 grâce notamment à la gentillesse d'un contact sur la région qui a bien voulu m'emmener (et qui me dépannera plus tard pour la nuit de vendredi à samedi)(merci à lui). Nous nous sommes rendus à deux au stade après un bref passage au Mc do du coin et à l'Intermarché, histoire de reprendre des forces. On croisera des supporters locaux en attendant devant les grilles, pour l'ouverture des portes.
Un stadier nous informe de la venue du bus du Racing vers 17h10, on se posera à proximité, à l'abris de la pluie, en les attendant. Et c'est la qu'arrive le chef de la sécurité locale, nous regardant à première vue d'un mauvais oeil, mais se ravisant ensuite. On discute un peu avec lui, tout en attendant le bus des joueurs qui arrivera finalement vers 17h20. J'en profite pour discuter avec Antoine Kombouaré et m'enquérir des nouvelles du groupe, et du déroulement du stage, puis nous rentrons, mon collègue et moi, à l'intérieur du stade, avec des invitations gracieusement fournie par le chef de la sécurité locale (merci à vous).
Le stade Jean-Antoine de Moueix dispose d'une seule tribune couverte, un peu du même style que celle du stade de l'Ill de Miulhouse). Celle-ci sera à notre gauche. Notre tribune a l'air sympa à premières vues, trois monticules de terres, bétonnés aux extrémités avec des rambardes et pas mal de publicités pour les commerces locaux. A notre gauche, une tribune bétonnée (4-5 marches de style « populaires »), l'antre des Supras Libourne (groupe de supporters du club local).
Les joueurs rentrent sur la pelouse vers 18h. Petit échauffement sous forme de footing pour certains, ou de jeux de passes et de centres pour d'autres. Nicolas Bonis travaille les arrêts sur coups de pieds arrêtés avec Pascal Janin. Le match débute à 18h30. Mais avant cela, le speaker demande au public de saluer les supporters de Strasbourg, venus en stop. Ce qu'ils feront de fort belle manière, et cela nous touchera beaucoup. Etaient présents sur le terrain pour le coup d'envoi les joueurs suivants : Bonis - Ehret, Drobny, Fahmi, Devaux Camadini, Bassila, Farnerud, Abdessaki, Mouloungui et Le Pen.
Le Racing démarre mal sa première mi-temps, la défense ne s'articule pas comme le voudrait Kombouaré, Libourne exploite rapidement les boulevards laissés, ou les mésententes entre Racingmen et domine le match dès les cinq premières minutes. Ensuite deux belles actions coups sur coups de nos Bleus interviennent dans un sursaut de révolte : à la 7ème minute tout d'abord, Camadini décale en faveur de LuLu Le Pen. Ce dernier centre depuis l'aile gauche pour Mouloungui, trop court pour reprendre de la tête. Une minute plus tard, Le Pen (toujours lui), centre en faveur de Mouloungui. Le gardien libournais Daguet peut intercepter facilement le ballon avant que l'attaquant de Strasbourg ne surgisse. La logique offensive n'est pas respectée puisque Libourne domine, mais les carences défensives bien réelles du Racing, elles, sont respectées, et comme à l'accoutumée, sur une erreur de marquage, dans la surface, Castant trompe son vis-à-vis strasbourgeois, l'efface mais heureusement tire au-dessus des buts de Bonis. La fin de la première période voit le jeu se ternir et pas mal de fautes sont commises de part et d'autres du terrain. Mi-temps.
Des changements du coté du Racing au cours de cette seconde périodes. Salim Arrache fait son entrée, de même que Cédric Moukouri. Guillaume Lacour et David Kobylik ont également fait leur apparition sur le terrain.
Après une reprise timide, les choses se corsent à l'approche de l'heure de jeu puisque Castant profite d'une erreur de la défense (un boulevard, une fois de plus), s'infiltre, et trompe son monde en faisant la passe à Grégory Girardin qui se charge d'ouvrir la marque. 1-0.
Nettes réactions et occasions franches du Racing, menées tambours battants par Salim Arrache, Cédric Moukouri (agitateur du coté droit) et Eric Mouloungui. Le Racing, blessé, repoussé dans ses derniers retranchements par de vaillants Libournais va imposer son jeu et intensifier le rythme. A la 66ème minute, sur un bon débordement de Moukouri puis d'Arrache, le numéro 13 strasbourgeois obtient un corner et le tire, Mouloungui, étrangement esseulé (aucuns des « deux » gardes du corps ne le ceinture) n'a plus qu'à sauter et mettre sa tête. Egalisation. C'est la folie dans le parcage visiteurs, où on monte à deux clampins sur les grilles pour exprimer notre joie !
Le Racing semble donc dominer, la faute sûrement à des Libournais usés par la montée en puissance du niveau de jeu du Racing. La suite : Guillaume Lacour lance Salim Arrache dans un trou de souris entre les défenseurs, l'attaquant ne sera pas repris et trompe Daguet à la 74ème. 1-2 pour le Racing.
Libourne se réveille et se bat vaillamment, portée par son public (celui de la tribune couverte). Les dernières actions coriaces sont à mettre à l'actif des joueurs girondins qui n'auront pas démérité.
Le Racing ressort peu grandi de ce match, malgré les prestations intéressantes et réconfortantes de Farnerud, Bassila, Le Pen puis Cédric Moukouri. Nicolas Bonis, sollicité plusieurs fois en 1ère mi-temps pour colmater les brèches de sa défense, s'est illustré en sortant un superbe arrêt réflexe à la fin du match. Salim Arrache a également apporté sa fougue en deuxième mi-temps, il est l'auteur de la passe décisive (sur corner) pour Mouloungui et du deuxième but. Malgré la victoire on aura encore vu les carences défensives du Racing, comme depuis trop longtemps déjà cette saison.
Quant à nous, nous avons attendus la sortie des spectateurs, puis sommes allés parler avec les joueurs, au restaurant où ils se restauraient. J'ai repris le train le lendemain matin, et suis arrivé à Strasbourg à 14h50. C'était vraiment un sympathique déplacement...
Je suis arrivé sur Bordeaux vers les 13h30 grâce notamment à la gentillesse d'un contact sur la région qui a bien voulu m'emmener (et qui me dépannera plus tard pour la nuit de vendredi à samedi)(merci à lui). Nous nous sommes rendus à deux au stade après un bref passage au Mc do du coin et à l'Intermarché, histoire de reprendre des forces. On croisera des supporters locaux en attendant devant les grilles, pour l'ouverture des portes.
Un stadier nous informe de la venue du bus du Racing vers 17h10, on se posera à proximité, à l'abris de la pluie, en les attendant. Et c'est la qu'arrive le chef de la sécurité locale, nous regardant à première vue d'un mauvais oeil, mais se ravisant ensuite. On discute un peu avec lui, tout en attendant le bus des joueurs qui arrivera finalement vers 17h20. J'en profite pour discuter avec Antoine Kombouaré et m'enquérir des nouvelles du groupe, et du déroulement du stage, puis nous rentrons, mon collègue et moi, à l'intérieur du stade, avec des invitations gracieusement fournie par le chef de la sécurité locale (merci à vous).
Le stade Jean-Antoine de Moueix dispose d'une seule tribune couverte, un peu du même style que celle du stade de l'Ill de Miulhouse). Celle-ci sera à notre gauche. Notre tribune a l'air sympa à premières vues, trois monticules de terres, bétonnés aux extrémités avec des rambardes et pas mal de publicités pour les commerces locaux. A notre gauche, une tribune bétonnée (4-5 marches de style « populaires »), l'antre des Supras Libourne (groupe de supporters du club local).
Les joueurs rentrent sur la pelouse vers 18h. Petit échauffement sous forme de footing pour certains, ou de jeux de passes et de centres pour d'autres. Nicolas Bonis travaille les arrêts sur coups de pieds arrêtés avec Pascal Janin. Le match débute à 18h30. Mais avant cela, le speaker demande au public de saluer les supporters de Strasbourg, venus en stop. Ce qu'ils feront de fort belle manière, et cela nous touchera beaucoup. Etaient présents sur le terrain pour le coup d'envoi les joueurs suivants : Bonis - Ehret, Drobny, Fahmi, Devaux Camadini, Bassila, Farnerud, Abdessaki, Mouloungui et Le Pen.
Le Racing démarre mal sa première mi-temps, la défense ne s'articule pas comme le voudrait Kombouaré, Libourne exploite rapidement les boulevards laissés, ou les mésententes entre Racingmen et domine le match dès les cinq premières minutes. Ensuite deux belles actions coups sur coups de nos Bleus interviennent dans un sursaut de révolte : à la 7ème minute tout d'abord, Camadini décale en faveur de LuLu Le Pen. Ce dernier centre depuis l'aile gauche pour Mouloungui, trop court pour reprendre de la tête. Une minute plus tard, Le Pen (toujours lui), centre en faveur de Mouloungui. Le gardien libournais Daguet peut intercepter facilement le ballon avant que l'attaquant de Strasbourg ne surgisse. La logique offensive n'est pas respectée puisque Libourne domine, mais les carences défensives bien réelles du Racing, elles, sont respectées, et comme à l'accoutumée, sur une erreur de marquage, dans la surface, Castant trompe son vis-à-vis strasbourgeois, l'efface mais heureusement tire au-dessus des buts de Bonis. La fin de la première période voit le jeu se ternir et pas mal de fautes sont commises de part et d'autres du terrain. Mi-temps.
Des changements du coté du Racing au cours de cette seconde périodes. Salim Arrache fait son entrée, de même que Cédric Moukouri. Guillaume Lacour et David Kobylik ont également fait leur apparition sur le terrain.
Après une reprise timide, les choses se corsent à l'approche de l'heure de jeu puisque Castant profite d'une erreur de la défense (un boulevard, une fois de plus), s'infiltre, et trompe son monde en faisant la passe à Grégory Girardin qui se charge d'ouvrir la marque. 1-0.
Nettes réactions et occasions franches du Racing, menées tambours battants par Salim Arrache, Cédric Moukouri (agitateur du coté droit) et Eric Mouloungui. Le Racing, blessé, repoussé dans ses derniers retranchements par de vaillants Libournais va imposer son jeu et intensifier le rythme. A la 66ème minute, sur un bon débordement de Moukouri puis d'Arrache, le numéro 13 strasbourgeois obtient un corner et le tire, Mouloungui, étrangement esseulé (aucuns des « deux » gardes du corps ne le ceinture) n'a plus qu'à sauter et mettre sa tête. Egalisation. C'est la folie dans le parcage visiteurs, où on monte à deux clampins sur les grilles pour exprimer notre joie !
Le Racing semble donc dominer, la faute sûrement à des Libournais usés par la montée en puissance du niveau de jeu du Racing. La suite : Guillaume Lacour lance Salim Arrache dans un trou de souris entre les défenseurs, l'attaquant ne sera pas repris et trompe Daguet à la 74ème. 1-2 pour le Racing.
Libourne se réveille et se bat vaillamment, portée par son public (celui de la tribune couverte). Les dernières actions coriaces sont à mettre à l'actif des joueurs girondins qui n'auront pas démérité.
Le Racing ressort peu grandi de ce match, malgré les prestations intéressantes et réconfortantes de Farnerud, Bassila, Le Pen puis Cédric Moukouri. Nicolas Bonis, sollicité plusieurs fois en 1ère mi-temps pour colmater les brèches de sa défense, s'est illustré en sortant un superbe arrêt réflexe à la fin du match. Salim Arrache a également apporté sa fougue en deuxième mi-temps, il est l'auteur de la passe décisive (sur corner) pour Mouloungui et du deuxième but. Malgré la victoire on aura encore vu les carences défensives du Racing, comme depuis trop longtemps déjà cette saison.
Quant à nous, nous avons attendus la sortie des spectateurs, puis sommes allés parler avec les joueurs, au restaurant où ils se restauraient. J'ai repris le train le lendemain matin, et suis arrivé à Strasbourg à 14h50. C'était vraiment un sympathique déplacement...
