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Alors que le Racing connaît une énième crise au niveau de ses dirigeants, nous allons au travers de cette saga qui durera une semaine faire le bilan des performances individuelles de chaque joueur. Aujourd'hui : Deroff, Devaux et Bassila
Yves Deroff
(22 matchs, 17 titularisations, 1645 minutes de jeu, 1 but, 5 cartons jaunes, 1 carton rouge en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 2 matchs, 0 titularisation, 29 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Arrivé en fin de contrat la saison passée, Yves a finalement décidé de poursuivre tardivement son aventure en Alsace. Avec la défense à 5 mise en place par Kombouaré à la fin de l'exercice précédent et qui s'annonçait comme le nouveau système de jeu de l'équipe, il savait sûrement qu'il se devait de se battre encore plus que les autres pour retrouver une place de titulaire sur le flanc droit qui avait vu éclore Yacine Abdessadki.
Avec le limogeage de Kombouaré, Duguépéroux remit en place un plus classique 4-4-2 et Deroff, banni de l'ère Kombouaré, revenait en grâce. Auteur de performances toujours régulières, il a su convaincre son entraîneur de l'aligner sur l'aile droite de la défense.
Sa saison prit un nouveau tournant lors du match face à Toulouse en plein janvier. Expulsé lors d'une défaite assez illogique compte tenu des occasions que les Alsaciens s'étaient procurés, il fut naturellement suspendu pour la demi finale de la Coupe de Ligue face à Saint Etienne. Dès lors, Guillaume Lacour s'imposa dans le couloir droit et Deroff se retrouva une nouvelle fois sur le banc de touche qu'il ne quitta que sporadiquement en raison des blessures de ses collègues (Boka notamment).
Joueur à la mentalité exemplaire et travailleur à souhait, il fut utilisé en cette fin de saison en tant que joker, rentrant le plus souvent à l'heure de jeu.
Malgré quelques velléités de départ affichées, Yves Deroff, auquel il reste deux ans de contrat, devrait demeurer alsacien la saison prochaine.
Jean-Christophe Devaux
(27 matchs, 24 titularisations, 2155 minutes de jeu, 1 but, 8 cartons jaunes en championnat - 0 match en Coupe de France - 4 matchs, 3 titularisations, 294 minutes de jeu, 1 but, 1 carton jaune en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Samedi 30 avril, Stade de France Paris 2012, 22h21. Arthur Boka obtient un coup franc à une vingtaine de mètres des buts de Planté... La suite, tout le monde la connaît. Jeannot Devaux et sa frappe de mule offre au Racing la Coupe de la Ligue.
Mais, résumer à ce but la saison de Devaux serait bien réducteur. La défense mise en place par Kombouaré avec 3 défenseurs centraux devait lui permettre de s'imposer à son poste de stoppeur. Comme Deroff, il a su tirer parti du changement d'entraîneur. Au fil du temps, des blessures (Haggui) et des coups de fatigue (Kanté) des uns et des autres, Jeannot s'est affirmé comme un titulaire en puissance. Joueur à la mentalité exceptionnelle, il a su s'adapter à la défense en zone à 4 alors qu'il avait été tant critiqué sur ce point. Ce n'est pas un hasard si le Racing a retrouvé une assise défensive de premier ordre et Devaux y est bien sur pour beaucoup.
Intraitable dans les duels, combattant jusqu'au dernier instant, il fut un véritable roc et a accompli cette saison son meilleur exercice sous les couleurs alsaciennes, se trouvant même des allures de buteur providentiel face à Ajaccio et à Caen.
Depuis plus de 6 ans au club, il deviendra suite au départ de Pascal Camadini le joueur le plus ancien au club à la reprise. En attendant un nouveau coup de canon...
Christian Bassila
(23 matchs, 23 titularisations, 1966 minutes de jeu, 0 but, 8 cartons jaunes, 1 carton rouge en championnat - 0 match en Coupe de France - 4 matchs, 4 titularisations, 352 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Un des piliers de la saison dernière où il joua à son meilleur niveau, il a été cette saison beaucoup plus en dedans et a surtout été victime de l'avènement de Sidi Keita.
Titulaire au poste de récupérateur en début de saison, ses performances furent très en dessous de ce que l'on pouvait attendre d'un joueur comme lui. Emprunté, pataud, hésitant à la relance, sa complémentarité avec Johansen n'était pas aussi fructueuse que ne l'était celle avec Pontus Farnerud.
Avec le limogeage de Kombouaré, le grand Christian a ensuite connu une saison difficile. En fait, on peut considérer qu'il a été le principal perdant du départ de Kombouaré. Que ce soit au sein d'un milieu avec deux joueurs offensifs ou en losange, il n'a joué que très rarement, hormis lors de la suspension de Keita. Il a même disparu du groupe après la finale de la Coupe de Ligue (ce fut le seul joueur à ne pas être présent lors de la présentation du trophée à la Meinau), disparition maquillée en motifs familiaux alors qu'il s'agissait d'une altercation avec Phillipe Sence, l'entraîneur des gardiens.
Bassila ne devrait donc pas rester en Alsace la saison prochaine. Strasbourgeois le plus convoité lors du mercato d'hiver de la saison dernière, le Racing devrait cette fois accorder un bon de sortie à celui à qui il reste encore un an de contrat.
(22 matchs, 17 titularisations, 1645 minutes de jeu, 1 but, 5 cartons jaunes, 1 carton rouge en championnat - 1 match, 1 titularisation, 90 minutes de jeu en Coupe de France - 2 matchs, 0 titularisation, 29 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Arrivé en fin de contrat la saison passée, Yves a finalement décidé de poursuivre tardivement son aventure en Alsace. Avec la défense à 5 mise en place par Kombouaré à la fin de l'exercice précédent et qui s'annonçait comme le nouveau système de jeu de l'équipe, il savait sûrement qu'il se devait de se battre encore plus que les autres pour retrouver une place de titulaire sur le flanc droit qui avait vu éclore Yacine Abdessadki.
Avec le limogeage de Kombouaré, Duguépéroux remit en place un plus classique 4-4-2 et Deroff, banni de l'ère Kombouaré, revenait en grâce. Auteur de performances toujours régulières, il a su convaincre son entraîneur de l'aligner sur l'aile droite de la défense.
Sa saison prit un nouveau tournant lors du match face à Toulouse en plein janvier. Expulsé lors d'une défaite assez illogique compte tenu des occasions que les Alsaciens s'étaient procurés, il fut naturellement suspendu pour la demi finale de la Coupe de Ligue face à Saint Etienne. Dès lors, Guillaume Lacour s'imposa dans le couloir droit et Deroff se retrouva une nouvelle fois sur le banc de touche qu'il ne quitta que sporadiquement en raison des blessures de ses collègues (Boka notamment).
Joueur à la mentalité exemplaire et travailleur à souhait, il fut utilisé en cette fin de saison en tant que joker, rentrant le plus souvent à l'heure de jeu.
Malgré quelques velléités de départ affichées, Yves Deroff, auquel il reste deux ans de contrat, devrait demeurer alsacien la saison prochaine.
Jean-Christophe Devaux
(27 matchs, 24 titularisations, 2155 minutes de jeu, 1 but, 8 cartons jaunes en championnat - 0 match en Coupe de France - 4 matchs, 3 titularisations, 294 minutes de jeu, 1 but, 1 carton jaune en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Samedi 30 avril, Stade de France Paris 2012, 22h21. Arthur Boka obtient un coup franc à une vingtaine de mètres des buts de Planté... La suite, tout le monde la connaît. Jeannot Devaux et sa frappe de mule offre au Racing la Coupe de la Ligue.
Mais, résumer à ce but la saison de Devaux serait bien réducteur. La défense mise en place par Kombouaré avec 3 défenseurs centraux devait lui permettre de s'imposer à son poste de stoppeur. Comme Deroff, il a su tirer parti du changement d'entraîneur. Au fil du temps, des blessures (Haggui) et des coups de fatigue (Kanté) des uns et des autres, Jeannot s'est affirmé comme un titulaire en puissance. Joueur à la mentalité exceptionnelle, il a su s'adapter à la défense en zone à 4 alors qu'il avait été tant critiqué sur ce point. Ce n'est pas un hasard si le Racing a retrouvé une assise défensive de premier ordre et Devaux y est bien sur pour beaucoup.
Intraitable dans les duels, combattant jusqu'au dernier instant, il fut un véritable roc et a accompli cette saison son meilleur exercice sous les couleurs alsaciennes, se trouvant même des allures de buteur providentiel face à Ajaccio et à Caen.
Depuis plus de 6 ans au club, il deviendra suite au départ de Pascal Camadini le joueur le plus ancien au club à la reprise. En attendant un nouveau coup de canon...
Christian Bassila
(23 matchs, 23 titularisations, 1966 minutes de jeu, 0 but, 8 cartons jaunes, 1 carton rouge en championnat - 0 match en Coupe de France - 4 matchs, 4 titularisations, 352 minutes de jeu en Coupe de la Ligue - voir ses statistiques complètes)
Un des piliers de la saison dernière où il joua à son meilleur niveau, il a été cette saison beaucoup plus en dedans et a surtout été victime de l'avènement de Sidi Keita.
Titulaire au poste de récupérateur en début de saison, ses performances furent très en dessous de ce que l'on pouvait attendre d'un joueur comme lui. Emprunté, pataud, hésitant à la relance, sa complémentarité avec Johansen n'était pas aussi fructueuse que ne l'était celle avec Pontus Farnerud.
Avec le limogeage de Kombouaré, le grand Christian a ensuite connu une saison difficile. En fait, on peut considérer qu'il a été le principal perdant du départ de Kombouaré. Que ce soit au sein d'un milieu avec deux joueurs offensifs ou en losange, il n'a joué que très rarement, hormis lors de la suspension de Keita. Il a même disparu du groupe après la finale de la Coupe de Ligue (ce fut le seul joueur à ne pas être présent lors de la présentation du trophée à la Meinau), disparition maquillée en motifs familiaux alors qu'il s'agissait d'une altercation avec Phillipe Sence, l'entraîneur des gardiens.
Bassila ne devrait donc pas rester en Alsace la saison prochaine. Strasbourgeois le plus convoité lors du mercato d'hiver de la saison dernière, le Racing devrait cette fois accorder un bon de sortie à celui à qui il reste encore un an de contrat.
