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- Après-match
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- Par marc
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On les craignait démobilisés, il n'en fut rien. Les Strasbourgeois sont venus à Sochaux pour chercher leur maintien et ils ont tout fait pour le faire, faisant preuve d'une exemplaire solidarité et déployant un niveau de jeu rarement vu cette saison.
Soutenus par un parkage strasbourgeois bien plein, les Alsaciens attaquent le match dans leur schéma tactique habituel mais avec une défense remaniée, Guillaume Lacour ayant coulissé à gauche et Yves Deroff se chargeant du couloir droit. C'est Sochaux qui, malgré la bonne entame du Racing, s'octroie la première occasion au quart d'heure de jeu par l'intermédiaire du Brésilien Santos lancé en profondeur. L'attaquant doubiste rate son face à face, butant sur un Stéphane Cassard parfaitement placé.
D'un côté comme de l'autre, la pluie battante pose des soucis et les glissades ou mauvais contrôles se multiplient. Sur ce terrain difficile, le Racing paraît à l'aise et commence petit à petit à asseoir sa domination. Toutefois, Cassard doit encore se distinguer 10 minutes après l'action de Santos face à Ilan. L'autre Brésilien de Sochaux, parfaitement servi par Kader, voit sa belle frappe repousée par la main ferme du portier du Racing qui est parfaitement relayé par un bon Yves Deroff.
L'alerte est sérieuse, mais à partir de cette action, l'arrière garde alsacienne ne laissera quasiment plus rien passer du match et c'est donc Pagis et Niang qui peuvent se distinguer aux avants postes. C'est Pagis qui s'essaye une première fois, du gauche, à l'entrée de la surface, mais Teddy Richert veille (32ème). Mamadou Niang, encore phénoménal hier soir, a lui une très belle opportunité après un coup franc de Devaux dévié par le mur, mais la frappe du Sénégalais passé à côté. La mi-temps est sifflé sur un bon 0-0.
Menés contre le cours du jeu
A la reprise, le ton est directement donné par le Racing. Mamadou Niang, profitant de bons appels des deux côtés, a le champs libre pour frapper. Son tir est difficilement repoussé par Richert en corner (47ème). Le match se résume désormais à une attaque-défense pour le Racing. Appliqués, patients, les Alsaciens construisent le jeu depuis leur défense et remontent le ballon sereinement. A ce petit jeu, les 11 Strasbourgeois se distinguent par une forte solidarité mais aussi une qualité de jeu bien au dessus de celle des Sochaliens.
A la 65ème minute, contre le cours du jeu, c'est Sochaux qui ouvre la marque par l'intermédiaire de Zaïri. Sur quasiment la seule erreur individuelle du match, le Racing encaisse un but. Johansen, pressé dans le dos, perd le ballon à 40 mètres du but, le contre est rapide et Zaïri trompe Cassard d'une frappe puissante, malgré le retour des défenseurs. Injuste et imméritée, cette ouverture du score ne semble affecter personne, ni les joueurs sur le terrain, ni les Alsaciens ayant fait le déplacement dans les tribunes de Bonal. Comme si tout le monde sentait que quelque chose était jouable ce soir...
Des Strasbourgeois combatifs et solidaires
Le Racing se met à pousser misant tout sur le jeu et sur le talent de Mamadou Niang. La défense sochalienne est aux abois mais c'est logiquement que le Racing revient à la marque à la 72ème minute. Abdessadki, auteur d'un match exemplaire hier soir, s'arrache sur son aile droite, parvient à centrer, s'en suit un magnifique une deux Pagis Niang dans la surface qui met le Sénégalais en position de frappe. La « pichenette » est parfaite mais le ballon est repoussé in-extremis, sur la ligne, par un défenseur doubiste. Heureusement, Pascal Johansen, qui traînait par là peut reprendre le ballon et fusiller Richert pour l'égalisation. Le Colmarien, coupable sur le but sochalien, se rattrape de la meilleure des façons en inscrivant son premier but de la saison en championnat.
Les Alsaciens pourraient en rester là, mais le maintien est à portée, alors ils redoublent d'effort. Peu inspirés, les supporters sochaliens font alors dans le réchauffé en déployant une banderole « On croyait que la Coupe de la Ligue était française ». La réponse leur est donnée sur le terrain, dans les tribunes, et en Coupe d'Europe l'an prochain... Une tête de Kanté sur corner est repoussée sur la ligne par Oruma. Nouvelle chaude alerte pour les hommes de Guy Lacombe ! (76ème). A 6 minutes de la fin du match, Farnerud de bat bien et récupère un ballon quasiment dans les mains de Richert. Le Suédois sert bien Pagis seul à 10 mètres face au but, mais l'ancien Sochalien voit sa frappe contrée au tout dernier moment. Sur le corner, c'st Keita qui décroise le ballon de sa tête. Poteau ! Le ballon revient dans les pieds de Kanté sute à un mini caffouillage mais l'action ne donne finalement rien.
Les Sochaliens ont complètement lâché la rencontre et les Strasbourgeois continuent leurs offensives. Niang lance Pagis en profondeur, à la limite du hors jeu, petit festival du numéro 9 qui élimine Monsoreau et frappe de l'extérieur du pied droit. Le ballon heurte le poteau et rentre dans les buts. Sochaux 1, Strasbourg 2. Rarement démonstratif, le buteur du Racing vient fêter sa joie devant le kop alsacien, rapidement rejoint par tous ses partenaires. Devant son ancien public, Pagis a sans doute marqué le but du maintien...
Récompensés
Face à des Sochaliens à la ramasse, les Strasbourgeois ont « fait le boulot » de fort belle manière. Cette victoire en coupe de la Ligue semble avoir ouvert les yeux aux joueurs. Elle semble aussi avoir lancé le Racing sur une nouvelle dynamique. Car avec un groupe aussi solidaire et une telle qualité de jeu, on voit mal comment les hommes de Jacky Duguépéroux, grand artisan de ce renouveau, pourraient ne pas briller à l'avenir.
Après la pluie, l'avenir s'annonce radieux. Espérons le !
D'un côté comme de l'autre, la pluie battante pose des soucis et les glissades ou mauvais contrôles se multiplient. Sur ce terrain difficile, le Racing paraît à l'aise et commence petit à petit à asseoir sa domination. Toutefois, Cassard doit encore se distinguer 10 minutes après l'action de Santos face à Ilan. L'autre Brésilien de Sochaux, parfaitement servi par Kader, voit sa belle frappe repousée par la main ferme du portier du Racing qui est parfaitement relayé par un bon Yves Deroff.
L'alerte est sérieuse, mais à partir de cette action, l'arrière garde alsacienne ne laissera quasiment plus rien passer du match et c'est donc Pagis et Niang qui peuvent se distinguer aux avants postes. C'est Pagis qui s'essaye une première fois, du gauche, à l'entrée de la surface, mais Teddy Richert veille (32ème). Mamadou Niang, encore phénoménal hier soir, a lui une très belle opportunité après un coup franc de Devaux dévié par le mur, mais la frappe du Sénégalais passé à côté. La mi-temps est sifflé sur un bon 0-0.
Menés contre le cours du jeu
A la reprise, le ton est directement donné par le Racing. Mamadou Niang, profitant de bons appels des deux côtés, a le champs libre pour frapper. Son tir est difficilement repoussé par Richert en corner (47ème). Le match se résume désormais à une attaque-défense pour le Racing. Appliqués, patients, les Alsaciens construisent le jeu depuis leur défense et remontent le ballon sereinement. A ce petit jeu, les 11 Strasbourgeois se distinguent par une forte solidarité mais aussi une qualité de jeu bien au dessus de celle des Sochaliens.
A la 65ème minute, contre le cours du jeu, c'est Sochaux qui ouvre la marque par l'intermédiaire de Zaïri. Sur quasiment la seule erreur individuelle du match, le Racing encaisse un but. Johansen, pressé dans le dos, perd le ballon à 40 mètres du but, le contre est rapide et Zaïri trompe Cassard d'une frappe puissante, malgré le retour des défenseurs. Injuste et imméritée, cette ouverture du score ne semble affecter personne, ni les joueurs sur le terrain, ni les Alsaciens ayant fait le déplacement dans les tribunes de Bonal. Comme si tout le monde sentait que quelque chose était jouable ce soir...
Des Strasbourgeois combatifs et solidaires
Le Racing se met à pousser misant tout sur le jeu et sur le talent de Mamadou Niang. La défense sochalienne est aux abois mais c'est logiquement que le Racing revient à la marque à la 72ème minute. Abdessadki, auteur d'un match exemplaire hier soir, s'arrache sur son aile droite, parvient à centrer, s'en suit un magnifique une deux Pagis Niang dans la surface qui met le Sénégalais en position de frappe. La « pichenette » est parfaite mais le ballon est repoussé in-extremis, sur la ligne, par un défenseur doubiste. Heureusement, Pascal Johansen, qui traînait par là peut reprendre le ballon et fusiller Richert pour l'égalisation. Le Colmarien, coupable sur le but sochalien, se rattrape de la meilleure des façons en inscrivant son premier but de la saison en championnat.
Les Alsaciens pourraient en rester là, mais le maintien est à portée, alors ils redoublent d'effort. Peu inspirés, les supporters sochaliens font alors dans le réchauffé en déployant une banderole « On croyait que la Coupe de la Ligue était française ». La réponse leur est donnée sur le terrain, dans les tribunes, et en Coupe d'Europe l'an prochain... Une tête de Kanté sur corner est repoussée sur la ligne par Oruma. Nouvelle chaude alerte pour les hommes de Guy Lacombe ! (76ème). A 6 minutes de la fin du match, Farnerud de bat bien et récupère un ballon quasiment dans les mains de Richert. Le Suédois sert bien Pagis seul à 10 mètres face au but, mais l'ancien Sochalien voit sa frappe contrée au tout dernier moment. Sur le corner, c'st Keita qui décroise le ballon de sa tête. Poteau ! Le ballon revient dans les pieds de Kanté sute à un mini caffouillage mais l'action ne donne finalement rien.
Les Sochaliens ont complètement lâché la rencontre et les Strasbourgeois continuent leurs offensives. Niang lance Pagis en profondeur, à la limite du hors jeu, petit festival du numéro 9 qui élimine Monsoreau et frappe de l'extérieur du pied droit. Le ballon heurte le poteau et rentre dans les buts. Sochaux 1, Strasbourg 2. Rarement démonstratif, le buteur du Racing vient fêter sa joie devant le kop alsacien, rapidement rejoint par tous ses partenaires. Devant son ancien public, Pagis a sans doute marqué le but du maintien...
Récompensés
Face à des Sochaliens à la ramasse, les Strasbourgeois ont « fait le boulot » de fort belle manière. Cette victoire en coupe de la Ligue semble avoir ouvert les yeux aux joueurs. Elle semble aussi avoir lancé le Racing sur une nouvelle dynamique. Car avec un groupe aussi solidaire et une telle qualité de jeu, on voit mal comment les hommes de Jacky Duguépéroux, grand artisan de ce renouveau, pourraient ne pas briller à l'avenir.
Après la pluie, l'avenir s'annonce radieux. Espérons le !
