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- Avant-match
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- Par rachmaninov
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L'AC Ajaccio, 18ème de L1 et donc relégable n'a pas encore rendu les armes. Les « acéistes » comptent bien sauver leur place en L1, et tant pis si leurs voisins de Bastia doivent en faire les frais.
Depuis le début de ce championnat 2004/2005, le ciel de l'ACA est resté désespérément gris. Quasiment aucune éclaircie comme le prouvent les chiffres suivants. Excepté au soir de la 1ère journée, le club corse n'a jamais réussi à s'extirper des quatre dernières places du classement. Encore plus édifiant, le classement moyen d'Ajaccio est 18.3ème sur 20. Si la situation semble compromise elle n'est néanmoins pas perdue. Analyse des points faibles et des points forts de l'ACA dans l'optique du maintien...
Contre
- Le club corse est plus proche d'un club de L2 voire de National du point de vue de ses infrastructures : stade vétuste, terrain vague en guise de pelouse, etc... Impossible de produire du jeu dans ces conditions et c'est peut-être pour ça qu'Ajaccio est la 19ème équipe de L1 à domicile.
- L'équipe marque peu de buts (20 buts, 18ème attaque de L1) et est trop dépendante de son buteur Lucas (9 buts, soit près de 50% du total de l'équipe !).
- Par manque de moyen financier, le club ne possède pas un effectif suffisamment étoffé pour jouer autre chose que le maintien en L1. Le club en est réduit à tenter des « coups » en matière de recrutement, parfois payants (Lucas) mais parfois soldés par des échecs (Marcelinho, reparti au mercato sans avoir réussi à s'imposer)
- Chapuis...
Pour
- La nomination de Rolland Courbis en lieu et place de Dominique Bijotat au mois d'octobre semble avoir fait son effet. Avant cette arrivée, l'ACA ne prenait que 0.72 point par match. Depuis, le club tourne à une moyenne de 1.15 points par match. Ce nouveau rythme reste insuffisant pour assurer le maintien mais preuve est là qu'un limogeage peut servir, pour peu que le nouvel arrivant connaisse la maison (comme une similitude avec notre Racing...)
- Lorsque la pelouse le permet, Ajaccio est une équipe capable de créer du jeu même à l'extérieur. Cela s'est vérifié lors du déplacement à Caen où les Corses ont dominé largement les Caennais sans parvenir pourtant à s'octroyer les trois points de la victoire.
- L'effectif corse compte dans ses rangs quelques joueurs de talents. Tout d'abord, il y a le Brésilien Lucas, auteur d'un doublé contre le Racing au match aller. Celui qui n'était qu'un illustre inconnu au début de la saison s'est imposé dans le championnat français au point d'occuper une bonne place au classement des buteurs (5ème à 3 buts de « l'intouchable » Pagis...). Attention à son jeu de tête redoutable, le gaillard a inscrit 6 de ses 9 buts de cette façon ! On peut aussi parler du milieu Yohan Demont, une des révélations de la saison. Il est un des patrons d'Ajaccio au point de taper dans l'oeil de clubs plus huppés ; il est annoncé du côté de Lens pour la saison prochaine. Enfin, il faut citer Abdelnasser Ouadah, qui impose sa virtuosité technique avec élégance sous une fausse impression de nonchalance. Dans le même registre, mais en plus inconstant, le Brésilien André Luiz est pas mal lui aussi. Reste à savoir s'il sera dans un bon soir à la Meinau samedi prochain...
En définitive, il semble prématuré d'enterrer cette équipe corse qui a les moyens de se maintenir pour peu que la réussite lui sourit. Les supporters corses pourraient alors dresser une statue au pompier de service Rolland Courbis. Mais le Racing peut très bien porter un coup fatal aux Corses en les battant à la Meinau.
Contre
- Le club corse est plus proche d'un club de L2 voire de National du point de vue de ses infrastructures : stade vétuste, terrain vague en guise de pelouse, etc... Impossible de produire du jeu dans ces conditions et c'est peut-être pour ça qu'Ajaccio est la 19ème équipe de L1 à domicile.
- L'équipe marque peu de buts (20 buts, 18ème attaque de L1) et est trop dépendante de son buteur Lucas (9 buts, soit près de 50% du total de l'équipe !).
- Par manque de moyen financier, le club ne possède pas un effectif suffisamment étoffé pour jouer autre chose que le maintien en L1. Le club en est réduit à tenter des « coups » en matière de recrutement, parfois payants (Lucas) mais parfois soldés par des échecs (Marcelinho, reparti au mercato sans avoir réussi à s'imposer)
- Chapuis...
Pour
- La nomination de Rolland Courbis en lieu et place de Dominique Bijotat au mois d'octobre semble avoir fait son effet. Avant cette arrivée, l'ACA ne prenait que 0.72 point par match. Depuis, le club tourne à une moyenne de 1.15 points par match. Ce nouveau rythme reste insuffisant pour assurer le maintien mais preuve est là qu'un limogeage peut servir, pour peu que le nouvel arrivant connaisse la maison (comme une similitude avec notre Racing...)
- Lorsque la pelouse le permet, Ajaccio est une équipe capable de créer du jeu même à l'extérieur. Cela s'est vérifié lors du déplacement à Caen où les Corses ont dominé largement les Caennais sans parvenir pourtant à s'octroyer les trois points de la victoire.
- L'effectif corse compte dans ses rangs quelques joueurs de talents. Tout d'abord, il y a le Brésilien Lucas, auteur d'un doublé contre le Racing au match aller. Celui qui n'était qu'un illustre inconnu au début de la saison s'est imposé dans le championnat français au point d'occuper une bonne place au classement des buteurs (5ème à 3 buts de « l'intouchable » Pagis...). Attention à son jeu de tête redoutable, le gaillard a inscrit 6 de ses 9 buts de cette façon ! On peut aussi parler du milieu Yohan Demont, une des révélations de la saison. Il est un des patrons d'Ajaccio au point de taper dans l'oeil de clubs plus huppés ; il est annoncé du côté de Lens pour la saison prochaine. Enfin, il faut citer Abdelnasser Ouadah, qui impose sa virtuosité technique avec élégance sous une fausse impression de nonchalance. Dans le même registre, mais en plus inconstant, le Brésilien André Luiz est pas mal lui aussi. Reste à savoir s'il sera dans un bon soir à la Meinau samedi prochain...
En définitive, il semble prématuré d'enterrer cette équipe corse qui a les moyens de se maintenir pour peu que la réussite lui sourit. Les supporters corses pourraient alors dresser une statue au pompier de service Rolland Courbis. Mais le Racing peut très bien porter un coup fatal aux Corses en les battant à la Meinau.
