Bleu espoir

Le Racing a réussi un bel exploit en battant Bourg-Péronnas, neuvième (mais alors à trois points du quatrième). C'est peut-être le sursaut que tout le monde attendait.

Spirale brisée

Du moins, ça a cassé la dynamique négative dans laquelle était l'équipe depuis le mois de février. Dix matchs sans victoire, c'est long. Très long. Et ça a des conséquences assez dramatiques, surtout en National, dont on ne repeindra plus la réputation de championnat compliqué.

Effectivement, ce n'est toujours pas suffisant pour quitter cette horrible avant-dernière place. Mais, c'est un bon début. Il n'y a plus que six points qui nous séparent de la zone blanche, contre huit avant. On gagne en sécurité, ou plutôt, on perd en insécurité, même si le mot "perdre" n'est pas joyeux.

Etude de scénarii

Le match suivant est un piège, et si M. Duguépéroux lit cet article, autant qu'il en prenne bonne note. Le Poiré est une équipe efficace mais irrégulière, capable du meilleur comme du pire: de la victoire 5-0 contre Uzès à la défaite 4-1 contre Ajaccio. Surtout, le Poiré reste sur une défaite, 2-1 contre Fréjus, et n'est pas encore invulnérable quant à la zone rouge. Se rattraper sur un mal-classé, personne ne cracherait dessus.

Pendant ce temps, Vannes se déplace chez BP (Bourg-Péronnas et non British Petroleum pour ceux qui en doutaient encore !) avec une chance de... perdre contre une belle équipe qui vient de se faire battre par l'avant-dernier. Cela ferait nos affaires. Colomiers accueille Uzès et a plus de chances de l'emporte r; toutefois, le résultat est incertain, si l'on considère les dynamiques des deux équipes, plus alarmantes l'une que l'autre ! Boulogne se déplace à Carquefou, avec des chances de perdre aussi. Dans ces cas-là, et en cas de victoire contre le Poiré, on ne serait plus qu'à trois points de la zone rouge. Ce serait bien !

Sait-on jamais...

Il est plus dur de prévoir à deux journées, mais l'optimisme nous dit qu'on gagnera sûrement. Même si Dunkerque est bien classée et a enchaîne trois victoires. Il faut croire aux miracles, surtout dans ces cas-là.

Plus qu'encourager l'équipe, il faut encourager M. Duguépéroux. L'entraîneur-vedette est avant tout un passionné, et c'est avec la passion que l'on bâtit les plus belles histoires. Un passage à vide, comme son nom l'indique, n'est qu'un passage, et il faut croire en l'avenir, pour le voir se réaliser !