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- Avant-match
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- Par rachmaninov
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A mille lieux du strass et des paillettes du Stade de France, le Racing et Caen s'affrontent samedi dans un match capital pour le maintien. Après des débuts en L1 plutôt corrects, le promu normand a été rattrapé par le spectre de la L2.
Depuis 1988, le Stade Malherbe Caen Calvados Basse-Normandie (A vos souhaits...) a fait 5 fois le yoyo entre la L1 et la L2. Au regard de cette statistique, on comprend que l'objectif des dirigeants est de stabiliser le club au plus haut niveau. Depuis 1993 et la construction du Stade Michel d'Ornano, le SM Caen dispose d'infrastructures dignes de la L1. Ajoutez à ça un engouement de toute une ville vérifiable à la lecture des affluences cette saison (les 20 000 spectateurs sont régulièrement atteints, le club compte plus de 12 000 abonnés !) et vous avez tous les ingrédients pour une équipe stable de L1. Tous ? Presque, reste l'équipe à proprement parler, le terrain, seule vérité en sport !
Avec le 16ème budget de l'élite, pas facile de bâtir une équipe capable de tenir le coup face aux grosses écuries. La majeure partie des joueurs qui ont permis au club d'accéder en L1 a donc été conservée. Du coup, l'effectif comporte peu de noms connus. Tout juste peut-on citer le défenseur Frédéric Danjou qui a une solide expérience de la L1, mais la liste s'arrête là. Doit-on en conclure que l'effectif caennais est insuffisant pour le plus haut niveau ?
Pas si sûr. Les récents résultats du club du Calvados en coupe de la ligue incitent à la méfiance. Certains joueurs, s'ils n'ont jamais évolué au plus haut niveau avant cette saison n'en sont pas mois redoutables. L'âge des débuts en L1 n'est pas un critère absolu pour juger du niveau d'un joueur (Pensez à Carrière ou Pagis...). C'est le cas du milieu Anthony Deroin capable de distiller plusieurs caviars par matches à ses attaquants. La principale force offensive du SM Caen est d'ailleurs Cyril Watier, joueur qui, à 32 ans, a bourlingué en National, CFA et D2 avant de se révéler en L1 (6 buts cette saison). On retrouve souvent à ses côté Sébastien Mazure qui a été formé au HAC avant de s'installer à Caen avec pour l'instant une réussite honorable (5 buts).
L'entraîneur Patrick Rémy n'hésite pas à s'appuyer sur une génération de jeunes joueurs ayant fait leurs premiers pas dans le football professionnel à Caen. Ainsi les défenseurs Ronald Zubar (19 ans) et Cédric Hengbart (24 ans), le milieu Reynald Lemaitre (21 ans) sont titulaires dans le dispositif tactique de Rémy. Peu à peu, ils apprennent le métier et emmagasinent de l'expérience. Le secteur défensif est complété par le sénégalais Ibrahima Faye et Nicolas Seube.
Patrick Rémy a fait marcher ses réseaux belges, profitant de son passé d'entraîneur de la Gantoise. Ainsi, l'international espoir belge Grégory Dufez est venu renforcer le milieu de terrain tout comme le capitaine Steve Dugardein. Ceci illustre les difficultés financières du club, obligé de recruter malin dans des championnats moins côtés (sans faire injure au championnat belge...). Autre joueur « exotique » : le Serbe Ljubisa Rankovic qui fait parler toute sa technique et sa vista au milieu de terrain. Il a été rejoint au mercato par son compatriote Igor Matic à propos duquel il est encore trop tôt pour se prononcer. Enfin dans les buts, c'est Vincent Planté qui semble s'être imposé ces derniers temps, au nez et à la barbe du titulaire de début de saison Steeve Elana.
Bref, Patrick Rémy dispose d'un effectif certes sans stars, mais d'autant plus homogène et combatif, idéal pour les joutes âpres pour le maintien. Sur le papier, le Racing semble supérieur. Saura-t-il supplanter le SM de Caen dans le domaine de l'envie et de la combativité ? Rien n'est moins sûr...
Avec le 16ème budget de l'élite, pas facile de bâtir une équipe capable de tenir le coup face aux grosses écuries. La majeure partie des joueurs qui ont permis au club d'accéder en L1 a donc été conservée. Du coup, l'effectif comporte peu de noms connus. Tout juste peut-on citer le défenseur Frédéric Danjou qui a une solide expérience de la L1, mais la liste s'arrête là. Doit-on en conclure que l'effectif caennais est insuffisant pour le plus haut niveau ?
Pas si sûr. Les récents résultats du club du Calvados en coupe de la ligue incitent à la méfiance. Certains joueurs, s'ils n'ont jamais évolué au plus haut niveau avant cette saison n'en sont pas mois redoutables. L'âge des débuts en L1 n'est pas un critère absolu pour juger du niveau d'un joueur (Pensez à Carrière ou Pagis...). C'est le cas du milieu Anthony Deroin capable de distiller plusieurs caviars par matches à ses attaquants. La principale force offensive du SM Caen est d'ailleurs Cyril Watier, joueur qui, à 32 ans, a bourlingué en National, CFA et D2 avant de se révéler en L1 (6 buts cette saison). On retrouve souvent à ses côté Sébastien Mazure qui a été formé au HAC avant de s'installer à Caen avec pour l'instant une réussite honorable (5 buts).
L'entraîneur Patrick Rémy n'hésite pas à s'appuyer sur une génération de jeunes joueurs ayant fait leurs premiers pas dans le football professionnel à Caen. Ainsi les défenseurs Ronald Zubar (19 ans) et Cédric Hengbart (24 ans), le milieu Reynald Lemaitre (21 ans) sont titulaires dans le dispositif tactique de Rémy. Peu à peu, ils apprennent le métier et emmagasinent de l'expérience. Le secteur défensif est complété par le sénégalais Ibrahima Faye et Nicolas Seube.
Patrick Rémy a fait marcher ses réseaux belges, profitant de son passé d'entraîneur de la Gantoise. Ainsi, l'international espoir belge Grégory Dufez est venu renforcer le milieu de terrain tout comme le capitaine Steve Dugardein. Ceci illustre les difficultés financières du club, obligé de recruter malin dans des championnats moins côtés (sans faire injure au championnat belge...). Autre joueur « exotique » : le Serbe Ljubisa Rankovic qui fait parler toute sa technique et sa vista au milieu de terrain. Il a été rejoint au mercato par son compatriote Igor Matic à propos duquel il est encore trop tôt pour se prononcer. Enfin dans les buts, c'est Vincent Planté qui semble s'être imposé ces derniers temps, au nez et à la barbe du titulaire de début de saison Steeve Elana.
Bref, Patrick Rémy dispose d'un effectif certes sans stars, mais d'autant plus homogène et combatif, idéal pour les joutes âpres pour le maintien. Sur le papier, le Racing semble supérieur. Saura-t-il supplanter le SM de Caen dans le domaine de l'envie et de la combativité ? Rien n'est moins sûr...
