K

K comme Keller et Kuentz, tous deux issus de la formation. Le premier, entraîneur de la 2, le second patron du secteur sportif au centre de formation jusqu'alors. Sont-ils dissociables ? Jusqu'à la reprise par le geek, non. Séduits par le discours du barbu en casquette, ils signèrent à deux, à quatre mains.

Kuentz, dans l'ombre continua son oeuvre formatrice et devint entraîneur de la 2. Une équipe 2, qui n'avait plus rien à voir avec celle de l'an passé, pillée par les clubs tiers et dont les éléments restants furent versés à la une sans autre forme de procès. Ce furent les Ursch, Keller, Gisselbrecht, Benchenane qui tinrent la baraque en été.

Kuentz hérita d'une « deux » tout juste bonne à jouer les U19. Le parcours en DH fut tout à fait honorable. Il nous quitte pour le staff technique de la sélection nationale ivoirienne.

Keller, François, à ne pas confondre avec Steven fut promu entraineur de la « une ». Entraîner la « deux » du Racing en CFA2 ou la « une » du Racing dans ce même CFA2 fut une tout autre paire de manche. Des matches devant les copines et cousins des joueurs à Geispo ou Jarville devant 200 à 400 spectateurs (400 les grands jours), on passa à la Meinau devant 4 à 6000 spectateurs, hurlant et braillant à qui mieux mieux. Ces 6000 se réduisirent à 200 à l'extérieur, mais tout aussi bruyants.
Du compte-rendu au format entrefilet dans la PQR on passa à la Une Sports (du moins sur le web) avec assaut des plumitifs de tout poil et autres cameramen. C'était toujours du CFA2, mais en « une » et « à la Une ».

Ce cher François travailla d'arrache-pied à l'inter-saison, cherchant à convaincre à droite et à gauche. Il bâtit une équipe à la hâte la saison entamée, peinant à aligner 16 joueurs lors de la première rencontre.

Il construisit, il souda, il fédéra ce groupe. Il y a du Fournier en lui. En bon Alsacien, les pieds sur terre, il ne sortit jamais de son discours prudent qu'on finit par connaitre par coeur « en face ils jouent un trente-deuxième de finale de coupe », « ils veulent nous taper », « ça a été compliqué et le match prochain le sera encore ».


Tous deux furent salués par le QVNO lors de l'ouverture à la Meinau contre Illzach.




K comme Karimediasoc. Comment pourrait-on d'ailleurs les dissocier? Hormis Drancy, pour une question de droits TV, ils nous proposèrent un résumé d'un quart d'heure à chaque match.

Karim se fit connaitre en filmant la harangue de Thomas Fritz du haut du QVNO en contre-plongée. Il filma aussi tout ce qu'il put lors des audiences au TGI. Karim, l'homme de la caméra une, celle sur pied en tribune sud de la Meinau, mais aussi de la main courante à Kronenbourg, Steinseltz, Belfort-Sud, celui qui n'hésite pas à monter dans les chantiers interdits au public (Weyersheim) et déploie des trésors d'ingéniosité et de créativité pour faire au mieux avec une topographie et un éclairage pourris (ah les floralies de Mutzig... ), pédalant tel Voeckler pour aller filmer ces obscures rencontres de Coupe de France.

Mediasoc, l'homme des montages nocturnes et de la caméra deux, celui qui filme l'anecdote, les a-cotés, l'insolite, un joueur en resserré, celui qui traîne partout autour du terrain et qui a le flair d'être bien placé lors des buts qu'il nous livre ainsi sous un second angle. Mediasoc qui nous a également proposé un « but du mois », mais aussi quelques montages issus des divers Grands Formats.

A l'extérieur, l'étroitesse des, pardon de LA tribune ou les mains courantes, permirent de bien capter l'ambiance avec quelques répliques cocasses.

Quelques perles de Karimediasoc :


Lorsqu'à Jarville on tente de dégommer François : http://www.youtube.com/watch?v=djXi99q1PMA


Un tatouage play-boy sur une épaule féminine http://www.youtube.com/watch?v=hRD1HLCzrjk

A Thaon un supporter bruyant considérait nos joueurs comme des rigolos. Son équipe le paya d'un but.
http://www.youtube.com/watch?v=0y0HE1ps3LU
Johnny était en concert au stade des Vignes à Steinseltz.
http://www.youtube.com/watch?v=3-f_x00Lkzw

Pétris, bouffis d'ambition, Karimediasoc envisage de relancer et produire la vieille émission, « la tête et les jambes ».
http://www.youtube.com/watch?v=Xm8G2bljPqM

L

L comme Lamentable. Lamentable, l'attitude de celui qui se présenta comme le sauveur, le bâtisseur, l'investisseur, dont le seul mérite fut de permettre au Racing de se réinscrire en CFA2. Lamentable, le discours sur sa volonté d'investir, d'assumer le surcoût du centre de formation. Lamentable son soutien affiché à François Keller et au groupe lorsqu'il traite Keller comme un domestique sous l'Ancien Régime et menace de faire exploser le groupe.

L comme Ledy tout simplement. Celui qui par la magie d'une signature d'un contrat de 4 ans devint le Fußballgott de la Stub et le chouchou de la Meinau. 25 ou 26 buts en matchs officiels cette saison, l'incertitude résidant dans le troisième but contre Belfort-Sud à la Meinau. S'il a manqué quelques matches c'est par les fautes trop rarement sanctionnés des bûcherons-bouchers adverses et sur avis médical envers sa volonté de fer. S'il venait à partir, la perte serait lourde, mais nul n'irait proférer le moindre reproche tant il a conjugué le verbe « donner » à tous les temps. Le QVNO trouva son inspiration dans un vieux tube de Pierre Groscolas remis au goût du jour. Il n'en fallut pas davantage à Mediasoc pour monter une compilation des meilleurs moments de Fußballgott.
http://www.youtube.com/watch?v=bJyZf7M2B20

M

M comme Thomas Martin, recruté au Havre grâce aux excellents contacts qu'a noués François Keller au fil des ans. Une excellente recrue qui aurait mérité de se voir attribuer le troisième but de RCS – Belfort-Sud.

M comme Billy Modeste, défenseur central irréprochable jusqu'au retour de Sikimic. Une blessure de Milo lui permit de réintégrer sa place, mais que faire du Serbe par la suite? On l'exila défenseur gauche. Modeste ne se la pète pas, traine une réputation de pieds carrés comme un Thuram et un jour à Schilik, un coup franc.... Michel, oui Michel (1'53“) aurait dit feu Thierry Roland.

M comme Alexandre Martinez, joueur Néodomien qui a pris plaisir à chambrer le QVNO. A n'en pas douter, il pourra en parler à ses petits-enfants.

M comme Meinau. LA Meinau, le stade que nul n'aurait voulu quitter, le stade que la Ville loua gracieusement, se refusant à envisager l'exil. La Meinau qui fut décrassée par les supporters avant la rencontre face à l'ASIM. La Meinau, LE stade de l'année pour tous nos adversaires. Surtout ne pas être blessé, suspendu ou en méforme pour ce match à la Meinau, voilà ce qui trottait dans la tête des joueurs adverses. Et ne pas oublier l'appareil photo.


Comment oublier M comme Miyama Mayfair, restaurant japonais à Londres où des hommes d'affaires douteux viennent y déguster des sushis et deviser au sujet du Racing. Pas plus qu'on ne peut oublier que « Mentir est une obligation vitale » comme le lança un des ces hommes d'affaires dans une interview destinée à semer le trouble.

M comme Marque Racing Club de Strasbourg, revendue 150.000 € lors de la liquidation au tchatcheur à casquette qui envisage visiblement se réaliser une généreuse plus-value à la revente.

M comme Manipulation. Manipulateurs à tous les étages, à commencer dans les bureaux de Myskreen, mais aussi probablement à l'association. Manipulation, anathème jeté à la face des supporters par toutes les parties qui plaignaient ces derniers tout en tentant de les manipuler sans oublier d'accuser la presse, enfin « une certaine presse » de Manipulation. Il me vient encore à l'esprit qu'il n'est pas à la portée du premier venu de manipuler une Merguez sur un barbecue. Trop vite manipulée, elle arrive Mi-cuite dans la baguette.

N

N comme Nasa. C'est la Nasa qui envoya les fusées Apollo sur la lune et si ma mémoire est bonne c'étaient des fusées à trois étages. A contrario de la fusée à 3 étages du créateur de nouvelles exigences, les fusées à 3 étages de la Nasa décollaient et alunissaient.

O

O comme Olibrius. Un bien curieux personnage racheta Racing Investissements à Jafar pour 1 € à l'intersaison. Il eut son quart d'heure de gloire, fut villipendé par les supps, rejeté par les salariés et l'on apprit peu à peu qu'il avait surtout été manipulé par l'investisseur à 156.000 €.