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Au grand loto de l'univers, j'ai pas tiré le bon numéro : vis ma vie de fan du RCS.
Grâce au travail de l'effectif, du staff technique et du centre de formation, le Racing est sur la bonne voie pour obtenir l'accession en division supérieure.
On le doit aux interventions de nombreuses personnes qui ont évité la disparition du club à l'été 2011, malgré le comportement pathétique de celui qui a fini par perdre plusieurs millions d'euros dans son entreprise de destruction.
Pour préserver cette institution régionale qu'est le RCS, une union sacrée inédite a déclenché, malgré la 5ème division, une ferveur exceptionnelle.
Comme beaucoup d'autres supporters, j'ai fait le choix de m'investir dans cette dynamique, pour faire vivre ma passion et soutenir pleinement le Racing, club centenaire et populaire, qui vit en chacun de nous et aussi, sans doute, grâce à nous.
A l'image de la journée des supporters organisée par les supporters en 2010 - malgré la légitime défiance à l'égard des dirigeants alors en fonction un certain nombre d'amoureux du club ont cette saison, une nouvelle fois, élargi le champ d'action habituellement dévolu aux fans.
En participant au nettoyage des tribunes, en faisant la promotion des matchs, en m'investissant dans la restauration de la maquette du stade ou encore en organisant des concours d'écharpe, je crois avoir contribué au projet de reconstruction présenté par Frédéric Sitterlé, avec tous les fans du club partageant cette même envie.
Parce que je pensais sincèrement que ce projet permettrait de favoriser l'intérêt sportif du club, avant les intérêts particuliers de chacun, dirigeant, joueur ou supporter.
C'est donc avec tristesse que je dois aujourd'hui constater, humblement, que je me sens trompé.
Trompé par ceux qui n'ont pas su réunir toutes les conditions nécessaires avant d'ériger Frédéric Sitterlé en sauveur du club.
Mais aussi, malheureusement et surtout, trompés par Frédéric Sitterlé lui-même.
Echouer est une chose, mentir à dessein et susciter de faux espoirs en est une autre.
Tout au long de la saison, beaucoup de supporters ont comme moi répondu à l'appel pour poser « la première pierre du nouveau Racing ».
Mais les fondations du projet de reconstruction ont rapidement été négligées et le fragile édifice s'est effondré sous le poids des manipulations.
Au-delà des discussions statutaires et financières, il est désolant de constater que les querelles de personnes ont peu à peu fissuré, jusqu'à la rupture, le consensus constitué autour de Frédéric Sitterlé, emprisonnant le Racing dans les décombres.
J'ai pourtant cru trouver en lui la vision et les qualités nécessaires pour bâtir le nouveau Racing, conscient que « l'environnement » habituel du club en était bien incapable.
Pas plus d'ailleurs qu'il ne saurait, pour peu qu'il en ait vraiment eu la volonté, empêcher le décollage de la fusée à trois étages d'un homme d'affaires avisé.
Les graves accusations que lui et ses proches ont porté sur ceux qui constituent d'après son expression « la cinquième colonne » n'ont jamais été ni assumées ni prouvées.
Le silence dans lequel Frédéric Sitterlé s'est désormais muré, après une communication particulièrement intense, doit-il être interprété comme un aveu de culpabilité ?
Enfin, faisant fi du traumatisme subi avant son arrivée par ceux qui oeuvraient pour le bien du club dans des conditions détestables, ses méthodes et celles de son entourage n'ont pas respecté la « sanctuarisation du sportif » pourtant annoncée comme un des axes de travail, sur lequel il a toujours eu les pleins pouvoirs.
Les résultats des équipes engagées en CFA2 et en DH justifient-ils d'envisager le remplacement de leurs entraîneurs ?
Je pense que l'action menée par les supporters lors du match face à Forbach le 9 avril a contribué à faire tomber tous les masques dans les jours qui ont suivi, cependant ces interrogations semblent déjà faire partie du passé.
Si je souhaite m'exprimer, comme d'autres pourraient sans doute le faire, c'est avant tout pour faire part de mon inquiétude : aujourd'hui, le club devrait être en ordre de marche afin de préparer au mieux la saison à venir.
Au contraire, il se trouve à nouveau dans un flou angoissant alors que l'argent vient à manquer, risquant de réduire à néant les efforts de toute une année.
Deux certitudes s'imposent cependant :
- nous sommes face à un immense gâchis, que le départ annoncé de l'ex-futur investisseur achèvera de confirmer ;
- plus que jamais, tous les amoureux du Racing seront présents ce samedi, rassemblés autour de François Keller et son équipe.
Frédéric Sitterlé a annoncé des objectifs qu'il ne remplira finalement pas, et un projet qu'il ne mènera pas à bien. Mais une interrogation cruciale persiste.
« Avec ou sans moi, je prends l'engagement que le Racing sera entre de bonnes mains » : est-il sincère dans cette récente déclaration ou s'agit-il de l'ultime et du plus grave de ses mensonges ?
On le doit aux interventions de nombreuses personnes qui ont évité la disparition du club à l'été 2011, malgré le comportement pathétique de celui qui a fini par perdre plusieurs millions d'euros dans son entreprise de destruction.
Pour préserver cette institution régionale qu'est le RCS, une union sacrée inédite a déclenché, malgré la 5ème division, une ferveur exceptionnelle.
Comme beaucoup d'autres supporters, j'ai fait le choix de m'investir dans cette dynamique, pour faire vivre ma passion et soutenir pleinement le Racing, club centenaire et populaire, qui vit en chacun de nous et aussi, sans doute, grâce à nous.
A l'image de la journée des supporters organisée par les supporters en 2010 - malgré la légitime défiance à l'égard des dirigeants alors en fonction un certain nombre d'amoureux du club ont cette saison, une nouvelle fois, élargi le champ d'action habituellement dévolu aux fans.
En participant au nettoyage des tribunes, en faisant la promotion des matchs, en m'investissant dans la restauration de la maquette du stade ou encore en organisant des concours d'écharpe, je crois avoir contribué au projet de reconstruction présenté par Frédéric Sitterlé, avec tous les fans du club partageant cette même envie.
Parce que je pensais sincèrement que ce projet permettrait de favoriser l'intérêt sportif du club, avant les intérêts particuliers de chacun, dirigeant, joueur ou supporter.
C'est donc avec tristesse que je dois aujourd'hui constater, humblement, que je me sens trompé.
Trompé par ceux qui n'ont pas su réunir toutes les conditions nécessaires avant d'ériger Frédéric Sitterlé en sauveur du club.
Mais aussi, malheureusement et surtout, trompés par Frédéric Sitterlé lui-même.
Echouer est une chose, mentir à dessein et susciter de faux espoirs en est une autre.
Tout au long de la saison, beaucoup de supporters ont comme moi répondu à l'appel pour poser « la première pierre du nouveau Racing ».
Mais les fondations du projet de reconstruction ont rapidement été négligées et le fragile édifice s'est effondré sous le poids des manipulations.
Au-delà des discussions statutaires et financières, il est désolant de constater que les querelles de personnes ont peu à peu fissuré, jusqu'à la rupture, le consensus constitué autour de Frédéric Sitterlé, emprisonnant le Racing dans les décombres.
J'ai pourtant cru trouver en lui la vision et les qualités nécessaires pour bâtir le nouveau Racing, conscient que « l'environnement » habituel du club en était bien incapable.
Pas plus d'ailleurs qu'il ne saurait, pour peu qu'il en ait vraiment eu la volonté, empêcher le décollage de la fusée à trois étages d'un homme d'affaires avisé.
Les graves accusations que lui et ses proches ont porté sur ceux qui constituent d'après son expression « la cinquième colonne » n'ont jamais été ni assumées ni prouvées.
Le silence dans lequel Frédéric Sitterlé s'est désormais muré, après une communication particulièrement intense, doit-il être interprété comme un aveu de culpabilité ?
Enfin, faisant fi du traumatisme subi avant son arrivée par ceux qui oeuvraient pour le bien du club dans des conditions détestables, ses méthodes et celles de son entourage n'ont pas respecté la « sanctuarisation du sportif » pourtant annoncée comme un des axes de travail, sur lequel il a toujours eu les pleins pouvoirs.
Les résultats des équipes engagées en CFA2 et en DH justifient-ils d'envisager le remplacement de leurs entraîneurs ?
Je pense que l'action menée par les supporters lors du match face à Forbach le 9 avril a contribué à faire tomber tous les masques dans les jours qui ont suivi, cependant ces interrogations semblent déjà faire partie du passé.
Si je souhaite m'exprimer, comme d'autres pourraient sans doute le faire, c'est avant tout pour faire part de mon inquiétude : aujourd'hui, le club devrait être en ordre de marche afin de préparer au mieux la saison à venir.
Au contraire, il se trouve à nouveau dans un flou angoissant alors que l'argent vient à manquer, risquant de réduire à néant les efforts de toute une année.
Deux certitudes s'imposent cependant :
- nous sommes face à un immense gâchis, que le départ annoncé de l'ex-futur investisseur achèvera de confirmer ;
- plus que jamais, tous les amoureux du Racing seront présents ce samedi, rassemblés autour de François Keller et son équipe.
Frédéric Sitterlé a annoncé des objectifs qu'il ne remplira finalement pas, et un projet qu'il ne mènera pas à bien. Mais une interrogation cruciale persiste.
« Avec ou sans moi, je prends l'engagement que le Racing sera entre de bonnes mains » : est-il sincère dans cette récente déclaration ou s'agit-il de l'ultime et du plus grave de ses mensonges ?
