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Alors qu'il avait l'occasion de repartir avec dans sa besace sa première victoire de la saison à l'extérieur, chez un concurrent direct qui plus est, le Racing a encore été bêtement rejoint au score et devra se contenter d'un petit point.
C'est sur un terrain de Nîmes indigne de la L1 que débute la rencontre devant un public clairsemé. A côté, la pelouse de la Meinau fait figure de green de golf, c'est dire...
Alors que dans les tribunes, la colonie strasbourgeoise (3 bus) donne de la voix, les Strasbourgeois présents sur la pelouse semblent bien timides face à la domination istréenne qui s'installe. Le Racing a du mal à développer son jeu et à trouver ses deux flèches Niang et Pagis.
Dès la 3ème minute, le si raffiné Perez se rappelle déjà à nos bons souvenirs en provoquant inutilement Arrache. Et c'est N'Diaye qui tente un premier tir heureusement contré (8ème minute). Le Racing répond par une jolie combinaison Arrache-Pagis-Niang, qui est également contrée (10ème minute).
La première grosse occasion est provençale. Sur une transversale de N'Diaye vers Dumolin, le défenseur istréen s'engage seul dans l'axe mais est gêné dans le dernier geste par le retour de Kanté.
Les Strasbourgeois se réveillent enfin au bout d'un quart d'heure de jeu, après s'être montrés trop attentistes. C'est Arrache qui sème la révolte en frappant à côté du but de Riou, à la suite d'une mauvaise relance de la défense istréenne sur un coup franc d'Abdessadki (17ème minute). Et dès que le jeu strasbourgeois se met en place, les limites du jeu d'Istres apparaissent au grand jour. Les coups francs aux abords de la surface provençale se multiplient en même temps que la mainmise alsacienne sur la rencontre devient plus évidente. Sur le premier, Abdessadki trouve la tête de Bassila qui passe au-dessus (18ème minute). Sur le second, c'est toujours Abdessadki qui alerte Bassila, mais sa nouvelle tête vient heurter la barre transversale de Riou. La balle revient alors dans les pieds de Lacour qui reprend de volée et sollicite le gardien adverse. Celui-ci stoppe le ballon alors qu'il filait vers la transversale (23ème minute). A la 33ème minute, c'est encore de la tête que se signale Bassila, suite à un corner tiré par Abdessadki et obtenu grâce à une nouvelle provocation de Niang.
Istres n'a d'autre choix que d'opérer par contres et tente d'apporter le danger dans le camp bleu et blanc par le biais de coups de pied arrêtés. Heureusement que Cassard veille au grain, notamment à la 42ème minute, lorsque le portier strasbourgeois détourne une dangereuse déviation de la tête de Saveljic sur un coup franc. Et alors que les deux formations semblent se diriger vers la mi-temps, Niang a un éclair de génie. Tandis qu'il hérite du ballon dos au but, il se débarrasse de son garde du corps d'un petit gris-gris venu d'ailleurs, puis s'enfonce toute en puissance entre deux défenseurs qui n'ont d'autres choix que de le prendre en sandwich. Le penalty est indiscutable et Pagis se charge de le transformer sans trembler en prenant Riou à contre-pied (46ème minute).
Au retour des vestiaires et comme au début du match, Istres débute la seconde mi-temps avec plus d'entrain et d'envie que Strasbourg, qui ne joue plus et subit les évènements. Et c'est sur un nouveau coup du sort que le Racing se fait rejoindre au score. A la suite d'un coup franc tiré par le jeune Chaussidière, la balle est malheureusement déviée par le mur alsacien et trompe un Cassard impuissant (53ème minute). Pourtant, la balle à peine engagée, Pagis, encore lui, est à deux doigts de redonner l'avantage aux siens sur un coup franc rapidement tiré par Johansen. L'ancien sochalien enchaîne joliment un contrôle de la poitrine avec un tir puissant qui rase le montant gauche de Riou (54ème minute).
Les minutes qui suivent sont alors difficiles pour les Racingmen qui se retrouvent face à 11 istréens survoltés par leur égalisation. Bakayoko est tout prêt de reprendre un centre alors qu'il se trouve entre deux défenseurs strasbourgeois (62ème minute).
Mais petit à petit, le Racing reprend pied et tient tête à Istres. Tout en vivacité, Arrache semble affoler toute l'arrière-garde mauve, mais il oublie de décaler sur Abdessadki, pourtant seul sur son aile droite (63ème minute). Puis c'est Niang qui tente sa chance mais sa frappe est contrée (64ème minute). Alors qu'il était souffrant ces trois derniers jours, Pagis cède sa place à Farnerud à la 70ème minute.
Le jeu devient alors âpre et physique. Les espaces se font rares de part et d'autre, aucune des équipes ne voulant lâcher ce point qui pourrait tant compter lors de la dernière journée. La dernière tentative strasbourgeoise est l'oeuvre de Niang, toujours très accrocheur. Dans un raid dont il a le secret, il part seul au but et réussit à fixer la défense adverse avec la complicité de la course croisée de Farnerud. Mais sa première tentative est contrée, et la suivante est détournée en corner par Riou (83ème minute).
Les provençaux jettent alors leurs dernières forces dans la bataille, mais leurs tentatives sont trop brouillonnes pour être décisives. En désespoir de cause, ils recherchent leur salut en tentant d'obtenir un penalty par tous les moyens, mais l'excellent arbitre M. Coué n'est pas dupe. Et il expulse même fort justement Saïfi, à la suite d'un deuxième carton jaune, alors que celui-ci avait plongé dans la surface tel un danseur de Kamel Ouali abattu en plein vol. Le Racing plie dans les derniers instants, mais ne rompt pas grâce à un Cassard qui rassure tout le monde. Il devra se contenter du minimum syndical, c'est-à-dire le point du match nul qui le maintient tout juste au-dessus de la ligne de flottaison.
Alors que dans les tribunes, la colonie strasbourgeoise (3 bus) donne de la voix, les Strasbourgeois présents sur la pelouse semblent bien timides face à la domination istréenne qui s'installe. Le Racing a du mal à développer son jeu et à trouver ses deux flèches Niang et Pagis.
Dès la 3ème minute, le si raffiné Perez se rappelle déjà à nos bons souvenirs en provoquant inutilement Arrache. Et c'est N'Diaye qui tente un premier tir heureusement contré (8ème minute). Le Racing répond par une jolie combinaison Arrache-Pagis-Niang, qui est également contrée (10ème minute).
La première grosse occasion est provençale. Sur une transversale de N'Diaye vers Dumolin, le défenseur istréen s'engage seul dans l'axe mais est gêné dans le dernier geste par le retour de Kanté.
Les Strasbourgeois se réveillent enfin au bout d'un quart d'heure de jeu, après s'être montrés trop attentistes. C'est Arrache qui sème la révolte en frappant à côté du but de Riou, à la suite d'une mauvaise relance de la défense istréenne sur un coup franc d'Abdessadki (17ème minute). Et dès que le jeu strasbourgeois se met en place, les limites du jeu d'Istres apparaissent au grand jour. Les coups francs aux abords de la surface provençale se multiplient en même temps que la mainmise alsacienne sur la rencontre devient plus évidente. Sur le premier, Abdessadki trouve la tête de Bassila qui passe au-dessus (18ème minute). Sur le second, c'est toujours Abdessadki qui alerte Bassila, mais sa nouvelle tête vient heurter la barre transversale de Riou. La balle revient alors dans les pieds de Lacour qui reprend de volée et sollicite le gardien adverse. Celui-ci stoppe le ballon alors qu'il filait vers la transversale (23ème minute). A la 33ème minute, c'est encore de la tête que se signale Bassila, suite à un corner tiré par Abdessadki et obtenu grâce à une nouvelle provocation de Niang.
Istres n'a d'autre choix que d'opérer par contres et tente d'apporter le danger dans le camp bleu et blanc par le biais de coups de pied arrêtés. Heureusement que Cassard veille au grain, notamment à la 42ème minute, lorsque le portier strasbourgeois détourne une dangereuse déviation de la tête de Saveljic sur un coup franc. Et alors que les deux formations semblent se diriger vers la mi-temps, Niang a un éclair de génie. Tandis qu'il hérite du ballon dos au but, il se débarrasse de son garde du corps d'un petit gris-gris venu d'ailleurs, puis s'enfonce toute en puissance entre deux défenseurs qui n'ont d'autres choix que de le prendre en sandwich. Le penalty est indiscutable et Pagis se charge de le transformer sans trembler en prenant Riou à contre-pied (46ème minute).
Au retour des vestiaires et comme au début du match, Istres débute la seconde mi-temps avec plus d'entrain et d'envie que Strasbourg, qui ne joue plus et subit les évènements. Et c'est sur un nouveau coup du sort que le Racing se fait rejoindre au score. A la suite d'un coup franc tiré par le jeune Chaussidière, la balle est malheureusement déviée par le mur alsacien et trompe un Cassard impuissant (53ème minute). Pourtant, la balle à peine engagée, Pagis, encore lui, est à deux doigts de redonner l'avantage aux siens sur un coup franc rapidement tiré par Johansen. L'ancien sochalien enchaîne joliment un contrôle de la poitrine avec un tir puissant qui rase le montant gauche de Riou (54ème minute).
Les minutes qui suivent sont alors difficiles pour les Racingmen qui se retrouvent face à 11 istréens survoltés par leur égalisation. Bakayoko est tout prêt de reprendre un centre alors qu'il se trouve entre deux défenseurs strasbourgeois (62ème minute).
Mais petit à petit, le Racing reprend pied et tient tête à Istres. Tout en vivacité, Arrache semble affoler toute l'arrière-garde mauve, mais il oublie de décaler sur Abdessadki, pourtant seul sur son aile droite (63ème minute). Puis c'est Niang qui tente sa chance mais sa frappe est contrée (64ème minute). Alors qu'il était souffrant ces trois derniers jours, Pagis cède sa place à Farnerud à la 70ème minute.
Le jeu devient alors âpre et physique. Les espaces se font rares de part et d'autre, aucune des équipes ne voulant lâcher ce point qui pourrait tant compter lors de la dernière journée. La dernière tentative strasbourgeoise est l'oeuvre de Niang, toujours très accrocheur. Dans un raid dont il a le secret, il part seul au but et réussit à fixer la défense adverse avec la complicité de la course croisée de Farnerud. Mais sa première tentative est contrée, et la suivante est détournée en corner par Riou (83ème minute).
Les provençaux jettent alors leurs dernières forces dans la bataille, mais leurs tentatives sont trop brouillonnes pour être décisives. En désespoir de cause, ils recherchent leur salut en tentant d'obtenir un penalty par tous les moyens, mais l'excellent arbitre M. Coué n'est pas dupe. Et il expulse même fort justement Saïfi, à la suite d'un deuxième carton jaune, alors que celui-ci avait plongé dans la surface tel un danseur de Kamel Ouali abattu en plein vol. Le Racing plie dans les derniers instants, mais ne rompt pas grâce à un Cassard qui rassure tout le monde. Il devra se contenter du minimum syndical, c'est-à-dire le point du match nul qui le maintient tout juste au-dessus de la ligne de flottaison.
