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Est-ce le ciel nuageux qui empêcha la cigogne du RCS de s'envoler vers les étoiles ?
C'est sous un crachin londonien que les onze joueurs de François Keller débutent un match censé les racheter de leur défaite face à Pontarlier. L'affluence tant promise par le club est au rendez-vous, même si à vue d'oeil le chiffre de 6.000 annoncé tendrait plus vers 5.000 braves qui choisirent de lutter face au froid. Steinseltz, petite bourgade alsacienne dont le club au budget 24 fois inférieur à l'ogre strasbourgeois se hisse pour la première fois dans une compétition nationale, est venu accompagné de bien plus de supporters que la ville ne compte d'habitants.
Les titulaires strasbourgeois évoluent dans la composition chère à leur entraîneur, malgré l'absence du désormais cadre Thomas Martin et l'entrée dans le groupe des nouveaux qualifiés (ADonzelot, Genghini).
Il conviendrait de ne vous narrer que les quinze dernières minutes de ce match, tant le manque d'envie de nos Bleus était marquant, tant le peu d'occasions franches était désespérant, tant les ratés étaient rageants, mais ce serait manquer de souligner la pugnacité dont Steinseltz fit preuve, et qui mit à mal les espoirs bleus et blancs.
L'envie d'avoir envie
Cette hargne débuta dès le coup de sifflet, et ne se vit mise à mal qu'après l'heure de jeu, quand les différences entre des joueurs réellement amateurs et des joueurs qui s'entraînent deux fois plus s'expriment naturellement. La maîtrise du ballon dans les vingt premières minutes est disputée, voire à l'avantage de Steinseltz qui joue un football décomplexé mais vigilant. Encouragés par leurs nombreux supporters présents en tribune Nord, ils alarment à plusieurs reprises la défense strasbourgeoise par une attaque emmenée par un talentueux duo qui dans un style technique mais efficace, offrit quelques peurs à ceux qui imaginèrent avant la rencontre un score fleuve en faveur des pensionnaires des bords de la Krimmeri.
Un Pacho en couverture
Kehi rassurant, Francisco « Pacho » Donzelot, se permet de venir animer offensivement son côté, pour un retour remarqué à la Meinau, tranchant avec le peu de sûreté du milieu de terrain. Au fur et à mesure que le temps s'écoule dans cette première période, la conservation du ballon redevient à l'avantage du Racing, les passes se faisant moins imprécises mais les actions toujours faméliques. David Ledy entame alors un florilège de retournés acrobatiques, certains astucieux manquant même de finir au fond des filets sans l'attention du défenseur central steinseltzois d'autres plus audacieux. La fin de la première mi-temps sifflée, la Meinau toute entière se demande comment l'ASIM a pu leur en passer huit.
Tous à droite..
Steinseltz libéré mais toujours pas outragé revient sur la pelouse, et met la même implication sur chaque ballon. Adel Benchenane a cédé sa place pour raison de santé à Anthony Sichi, qui débute bien son match en s'impliquant de manière autoritaire dans l'animation offensive. Cependant, les joueurs bleus et blancs et non pas blancs et bleus usent et abusent des débordements sur l'aile droite, intéressants dans l'envie mais bien trop prévisibles, et la qualité de centre laisse malheureusement souvent à désirer.
A l'heure de jeu, le très jeune Ludovic Mazerand, esseulé au point de penalty, envoie sa frappe au-dessus de la transversale de Vauvenargues Kehi, marquant l'apogée de la maîtrise du jeu par Steinseltz. La réaction est quasi-immédiate, un bon centre de Pacho Donzelot trouve la tête de Ledy qui, croisée, ne parvient toujours pas à rentrer au fond des filets. Après les retournés, David Ledy place son inspiration sur plusieurs têtes qui, bien exécutées, se heurtent à un gardien steinseltzois vigilant.
Je te tiens, tu me tiens, par la pichenette ?
Ce match entre promu et relégué aboutit sur une contre-attaque qui se joue cette fois-ci sur l'aile gauche, un centre de Guignery trouve Pinaud qui par une astucieuse pichenette ponctue le bon match du latéral gauche, valeur sûre dans cette équipe, et Gauthier Pinaud, actif et insistant tout le match. Strasbourg 1, Steinseltz 0, merci, de rien. Les supporters steinseltzois poussent encore leur équipe bien que douchés par la pluie de réalisme dont les Strasbourgeois ont pour une fois fait preuve, mais quelques minutes plus tard, Gauthier Pinaud sert Ledy qui, à l'entrée de la surface de réparation, place une frappe à ras de terre imparable.
Le match se finit donc sur un score élevé, ne reflétant que moyennement cette rencontre. Aux Bleus désormais de se montrer à la hauteur des encouragements qu'ils reçoivent, et nul doute que pour monter dès cette année, il faudra du sang et des larmes.
Les titulaires strasbourgeois évoluent dans la composition chère à leur entraîneur, malgré l'absence du désormais cadre Thomas Martin et l'entrée dans le groupe des nouveaux qualifiés (ADonzelot, Genghini).
Il conviendrait de ne vous narrer que les quinze dernières minutes de ce match, tant le manque d'envie de nos Bleus était marquant, tant le peu d'occasions franches était désespérant, tant les ratés étaient rageants, mais ce serait manquer de souligner la pugnacité dont Steinseltz fit preuve, et qui mit à mal les espoirs bleus et blancs.
L'envie d'avoir envie
Cette hargne débuta dès le coup de sifflet, et ne se vit mise à mal qu'après l'heure de jeu, quand les différences entre des joueurs réellement amateurs et des joueurs qui s'entraînent deux fois plus s'expriment naturellement. La maîtrise du ballon dans les vingt premières minutes est disputée, voire à l'avantage de Steinseltz qui joue un football décomplexé mais vigilant. Encouragés par leurs nombreux supporters présents en tribune Nord, ils alarment à plusieurs reprises la défense strasbourgeoise par une attaque emmenée par un talentueux duo qui dans un style technique mais efficace, offrit quelques peurs à ceux qui imaginèrent avant la rencontre un score fleuve en faveur des pensionnaires des bords de la Krimmeri.
Un Pacho en couverture
Kehi rassurant, Francisco « Pacho » Donzelot, se permet de venir animer offensivement son côté, pour un retour remarqué à la Meinau, tranchant avec le peu de sûreté du milieu de terrain. Au fur et à mesure que le temps s'écoule dans cette première période, la conservation du ballon redevient à l'avantage du Racing, les passes se faisant moins imprécises mais les actions toujours faméliques. David Ledy entame alors un florilège de retournés acrobatiques, certains astucieux manquant même de finir au fond des filets sans l'attention du défenseur central steinseltzois d'autres plus audacieux. La fin de la première mi-temps sifflée, la Meinau toute entière se demande comment l'ASIM a pu leur en passer huit.
Tous à droite..
Steinseltz libéré mais toujours pas outragé revient sur la pelouse, et met la même implication sur chaque ballon. Adel Benchenane a cédé sa place pour raison de santé à Anthony Sichi, qui débute bien son match en s'impliquant de manière autoritaire dans l'animation offensive. Cependant, les joueurs bleus et blancs et non pas blancs et bleus usent et abusent des débordements sur l'aile droite, intéressants dans l'envie mais bien trop prévisibles, et la qualité de centre laisse malheureusement souvent à désirer.
A l'heure de jeu, le très jeune Ludovic Mazerand, esseulé au point de penalty, envoie sa frappe au-dessus de la transversale de Vauvenargues Kehi, marquant l'apogée de la maîtrise du jeu par Steinseltz. La réaction est quasi-immédiate, un bon centre de Pacho Donzelot trouve la tête de Ledy qui, croisée, ne parvient toujours pas à rentrer au fond des filets. Après les retournés, David Ledy place son inspiration sur plusieurs têtes qui, bien exécutées, se heurtent à un gardien steinseltzois vigilant.
Je te tiens, tu me tiens, par la pichenette ?
Ce match entre promu et relégué aboutit sur une contre-attaque qui se joue cette fois-ci sur l'aile gauche, un centre de Guignery trouve Pinaud qui par une astucieuse pichenette ponctue le bon match du latéral gauche, valeur sûre dans cette équipe, et Gauthier Pinaud, actif et insistant tout le match. Strasbourg 1, Steinseltz 0, merci, de rien. Les supporters steinseltzois poussent encore leur équipe bien que douchés par la pluie de réalisme dont les Strasbourgeois ont pour une fois fait preuve, mais quelques minutes plus tard, Gauthier Pinaud sert Ledy qui, à l'entrée de la surface de réparation, place une frappe à ras de terre imparable.
Le match se finit donc sur un score élevé, ne reflétant que moyennement cette rencontre. Aux Bleus désormais de se montrer à la hauteur des encouragements qu'ils reçoivent, et nul doute que pour monter dès cette année, il faudra du sang et des larmes.
