Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bilan 2010/2011 : les joueurs (2/2)

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Bilan
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Aujourd'hui, examinons de plus près la saison des milieux, ailiers et attaquants.

Les milieux


Loïc Damour
39 matchs, 2 buts, 4 passes décisives, 13 cartons jaunes, 1 carton rouge

En manque de temps de jeu ces dernières saisons, Loïc s'affirme au milieu de terrain dès le début de saison. Faisant la paire avec Alexi Peuget en milieu défensif, il débute également en temps que capitaine. En septembre, il abandonne pourtant son brassard, ne se sentant pas à la hauteur pour tenir toute une saison. Malgré son jeune âge et son inexpérience, Laurent Fournier lui fait confiance tout au long de la saison, allant même jusqu'à le placer milieu gauche. A son crédit, quelques tirs et passes décisives qui aident le club à prendre des points (contre Colmar, Pacy-sur-Eure et Amiens notamment). La fin de saison est plus dure, entre l'envie (ou l'obligation) de partir et l'objectif du club de remonter directement en Ligue 2. En point négatif, on note sa propension à obtenir des cartons jaunes ; exclu injustement contre Bastia à la Meinau.

Benjamin Genghini
35 matchs, 3 buts, 1 passe décisive, 8 cartons jaunes

Mine de rien, le fils de l'ancien international a joué beaucoup de matchs, même s'il s'est souvent contenté de jouer 30 ou 60 minutes, selon qu'il était remplaçant ou titulaire. Il commence la saison sur les côtés où il montre de la technique et de la vitesse, avant de rentrer en complément au milieu. Chargé pendant un moment de tirer les coups-francs, il ne convainc guère. Il traverse les deux derniers mois de la saison avec un temps de jeu famélique. Auteur d'un très bon match contre Cannes, lors de la deuxième journée, il mange la feuille de match contre Beauvais, où il aurait pu être décisif. Rien de notable sur le reste de sa saison, où il reste un 12ème homme.

Jocelyn Ahouéya
29 matchs, 1 but, 4 cartons jaunes

Venu à Strasbourg grâce au deal avec Sion et Rodrigo (alors qu'il était déjà sur les tablettes du club en 2004), le Béninois commence sa carrière strasbourgeoise par le match contre Colmar, comme Marcio. En 2010, il ne fait pourtant que des bouts de matchs, en complément de Peuget et Damour, récompensé par un but contre Alfortville, le 23 octobre à la Meinau. Après la blessure de Peuget, on le voit plus à son avantage, enchaînant des matchs pleins jusqu'à une blessure fin avril, une fissure du péroné, qui met terme à sa saison. On retient de lui un abattage assez intéressant sur le terrain. Physiquement il a tout pour plaire à ce poste de milieu de terrain défensif, en piston devant la défense. Il a malheureusement tendance à être attentiste quand un adversaire est lancé vers lui, comme à Amiens où il se prend plusieurs petits ponts d'affilé. Joueur sympathique et souriant, qui mériterait de rester titulaire au club la saison prochaine.

Alexi Peuget
28 matchs, 2 buts, 2 passes décisives, 6 cartons jaunes

Comme son camarade Damour, il est lancé dans le grand bain dès le début de saison, au poste de milieu défensif, légèrement plus en retrait que Loïc. Dans ce poste qui est généralement ingrat, Peuget fait un boulot somme toute assez propre, renforçant également le secteur offensif par quelques frappes lointaines, qui peuvent faire mouche comme au Paris FC. Une blessure à mi-saison (une entorse) l'oblige à trois mois de repos. Ensuite, il reprend son poste sans sourciller, à côté de Betsch le plus souvent.

Stéphane Noro
22 matchs, 8 buts, 9 passes décisives, 1 carton jaune, 1 carton rouge

Chômeur en septembre, l'ancien Sedanais rejoint le Racing début janvier. Il ne tarde pas à se faire remarquer lors du match à Rodez où le Racing brise une série de matchs sans victoire à l'extérieur. Il est également exclu au cours de ce même match, ce qui le prive ainsi du match à Cannes qui sera la dernière défaite de la saison en championnat. Meneur de jeu en numéro 10, tireur de coup franc, il est également maintes fois décisif dans le jeu, comme lors de l'accueil de Beauvais, ou d'Orléans à la Meinau. Il est la meilleure recrue du Racing depuis fort longtemps.

Yohan Betsch
10 matchs, 1 passe décisive, 1 carton jaune

Comme Julien Outrebon, Laurent Fournier l'a fait venir avec lui de Créteil. Mais quelques jours après son arrivée, Yohan se blesse gravement, une rupture des ligaments croisés du genou gauche. Il revient sur les terrains en février et participe au match nul à Gap. En avril et en mai, il est régulièrement titulaire et nous permet de voir ses grandes jambes sur la pelouse de la Meinau. Contre Rodez, il est l'auteur d'un rush au bout duquel il servira une passe décisive. Sur le terrain, Yohan abat une masse de travail assez importante qui a fait de lui un homme clé lors des derniers matchs de la saison.

Ont également été aperçus au courant de la saison :
Brian Amofa fait quelques matchs en 2010, contre Amiens et Guingamp, avant de se blesser plusieurs fois consécutivement et de ne plus revenir dans le groupe. Raphaël Gherardi participe aux matchs de l'équipe première en octobre 2010, joue l'intégralité de la défaite à Beauvais et de la victoire contre Ohlungen en Coupe de France. Enfin, Adel Benchenane fait le nombre en Coupe de France contre Soucht.

Les ailiers


Billy Ketkeophomphone
35 matchs, 11 buts, 3 passes décisives, 1 carton jaune

On savait qu'il pouvait être un bon joueur dans l'avenir, mais pouvait-il l'être dès cette saison ? Présent dans le casting (restreint) en début de saison, il commence sur les chapeaux de roues, avec un but contre Cannes et quelques belles choses comme des coups francs puissants. Le geste de l'année reste un coup du sombrero enchaîné par un centre qui trouve preneur. En dépit de ces éclairs de génie, son année est plutôt mitigée. D'une part parce que son physique et son activité l'empêchent de faire des matchs entiers. D'autre part, l'expérience manque encore dans l'enchaînement des matchs. Il fait donc de très bons matches, et d'autres où il rate presque tout ce qu'il entreprend. A son actif, trois doublés dont deux en coupe de France et l'autre à Colmar.

Farez Brahmia
20 matchs, 1 but, 1 passe décisive, 1 carton jaune

Blessé en début de saison, l'espoir de la saison précédente sue beaucoup pour revenir au top niveau. Il apporte de la combativité sur les ailes et permet de faire paniquer des défenseurs adverses. Doté d'un esprit club sans faille, il est un des acteurs de la bonne fin de saison.

Yannick Yenga
18 matchs, 2 buts, 1 passe décisive, 2 cartons jaunes

Barré à Tours, il arrive au club au mercato hivernal pour renforcer le secteur offensif. Gaucher, il trouve plutôt ses marques à droite, et notamment dans un binôme avec Stéphane Pichot. Ses deux buts ont ramené des points au club. Il a certainement des difficultés dans la finition mais apporte sa contribution à son niveau. Un joueur que l'on n'a pas assez vu pour se faire une idée.

Tristan M'Bongo
14 matchs, 3 buts, 2 passes décisives

Présent au début de saison suite à sa venue de Luzenac, il ne trouve jamais ses marques sur le terrain. Il a cependant le temps de marquer deux buts utiles au club. A partir de novembre, il disparait du terrain en étant de temps en temps sur le banc. C'était un pari de le lancer dans le professionnalisme ; essai non transformé.

On voit aussi Victor Correia en début de saison, dans trois bouts de matchs, avant qu'il résilie son contrat au club. Il rate malheureusement son tir au but en Coupe de la Ligue contre Evian.

Les attaquants


David Ledy
43 matchs, 13 buts, 2 passes décisives, 2 cartons jaunes

Difficile de trouver un match où il ne joue pas, sauf lors de sa blessure dans un accident domestique. Saison très complète pour un David Ledy qui commence comme ailier et qui finit avant-centre. Sa combativité est remarquée par Laurent Fournier, qui lui fait confiance tout au long de la saison. David Ledy pratique certes un football « brutal et approximatif », mais ô combien important, et c'est pour ça qu'on peut l'aimer. Son rythme final d'un but par match à l'extérieur permet au RCS d'y croire jusqu'à la dernière journée.

Ali-Azouz Mathlouthi
38 matchs, 16 buts, 7 passes décisives, 8 cartons jaunes, 1 carton rouge

En début de saison, il est le seul attaquant vif présent au club, ce qui lui vaut d'être titulaire, sous les regards interrogatifs des spectateurs. Il fait pourtant mouche très rapidement, marquant la plus grande partie de ses buts avant février. Après, il perd de sa vigueur et de sa spontanéité, ayant peut-être déjà l'esprit ailleurs, son contrat n'ayant pas été renouvelé, sans que la présidence du club ne le lui ait fait savoir. Exclu à Luzenac, il n'est pas présent dans le sprint final. Il donne pourtant un ultime coup de rein et une dernière passe décisive à Stéphane Noro contre Bayonne. Réputé égocentrique ou difficile à gérer, il redore son image auprès des supporters grâce à ses performances de début de saison et sa participation à des médias autour du club. Difficile de savoir s'il sera à l'aise en Ligue 2, mais qui ne tente rien n'a rien.

Samir Hadji
17 matchs, 4 buts, 3 passes décisives, 1 carton jaune

Un autre pari du club, obligé de recruter gratuitement pour s'aligner en National. Récupéré du côté de l'équipe réserve de Nancy, Samir Hadji n'a pas l'occasion de montrer ses talents ailleurs qu'en Coupe de France, et un petit peu en championnat. On se souvient d'un but contre Alfortville et un sympathique rush contre Gap. Son utilité vient de la possibilité de faire tourner l'effectif et faire souffler quelques cadres. Son physique a son importance mais la nonchalance qui en découle ne lui permet pas d'être populaire et efficace. Comme M'Bongo, il se fait rare en 2011.

Nicolas Belvito
12 matchs

Mis sous pression par les paroles de son président (« je crois beaucoup en Nicolas Belvito ») et limité par son talent, Belvito montre quelques déviations intéressantes de la tête, et quelques actions où il manque de réussite. Se blesse gravement fin avril et peut douter de la suite de sa carrière au niveau professionnel.

On a également vu Nouha Dicko et Yann Benedick.

mediasoc

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