Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Poissy-Strasbourg, destins croisés

Note
5.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Souvenir/anecdote
Lectures
Lu 2.403 fois
Auteur(s)
Par strohteam
Commentaires
0 comm.
soler.jpg
Gérard Soler

Le Racing et son adversaire du week-end comptent trois figures en commun dans leurs registres, et pas des moindres.

Roger Quenolle


Joueur emblématique du Racing Paris de l'après-guerre, Roger Quenolle aura traversé près de trente ans de football francilien. International entre 1948 et 1950, il dispute à cette époque deux finales de coupe de France, dont une victorieuse. C'est donc une recrue très prestigieuse qu'offre au Racing le nouveau président Willy Scheuer en 1952, alors que le club est relégué pour la première fois de son histoire en D2. Quenolle occupe le centre de l'attaque strasbourgeoise avec sur les flancs des ailiers de renom comme Henri Baillot, Josip Humpal ou Edmond Haan. En deuxième division, le Racing pouvait donc se targuer de disposer d'une ligne d'attaque internationale. L'opération remontée est finalement un succès, mais non sans mal puisqu'il faut passer par les barrages. Face à Rennes (déjà !), Roger Quenolle marque cinq des sept buts qui permettent à Strasbourg de retrouver l'élite ( 4-0 ; 3-1). Ce sera sa seule saison en Alsace, puisqu'il repart en région parisienne du côté du Red Star.

Au terme de sa carrière de joueur, il devient l'inamovible entraîneur du stade Saint-Germain, qu'il maintient en Championnat de France amateurs douze ans de suite. Mais, en 1969, se profile la fusion avec le projet Paris FC, qui donnera naissance au premier PSG. Poussé vers la sortie, Roger Quenolle rebondit au sein du club voisin de Poissy, qu'il fait monter en D3, puis même en D2 pour une unique saison (1977/1978). Il disparaît en 2004 et l'un des terrains de l'AS Poissy porte aujourd'hui son nom.

Gérard Soler


Formé à Poissy, Gérard Soler brille dès 1972 au sein de l'équipe fanion du club yvelinois qui atteint cette année là les huitièmes de finale de la Coupe de France, un bel exploit pour une équipe tout juste montée en D3. Des performances suffisantes pour lui ouvrir les portes du professionnalisme, au FC Sochaux. Il passe ensuite par Bordeaux et Toulouse tout en gagnant ses galons d'international. Le Mundial 1982 constitue d'une certaine façon l'apogée de sa carrière puisqu'il participe largement au beau parcours des Bleus. Titulaire d'entrée et buteur contre l'Angleterre, il perd progressivement sa place de titulaire dans le onze de Michel Hidalgo, au profit de Didier Six notamment, et ne dispute pas la terrible demi-finale contre la RFA.

En 1984, il rejoint le Racing de Jürgen Sundermann pour remplacer Albert Gemmrich et Olivier Rouyer en tant qu'animateur du front de l'attaque. Son passage au club sera relativement anonyme, au milieu des tristes années 1980 qui voient le RCS d'André Bord décliner lentement mais sûrement vers la D2. Le Racing alignait pourtant cette saison là un très beau trio offensif sur le papier avec, outre Soler, le tout frais champion d'Allemagne Walter Kelsch et Eric Pécout. Mais la mayonnaise ne prit jamais réellement, avec à la clé une piteuse quinzième place.

Gérard Soler est aussi connu pour avoir été l'un des principaux protagonistes du scandale des faux passeports, en tant que président délégué de l'AS Saint-Etienne. En 2000-2001, les Verts alignent pas moins de trois joueurs aux papiers frelatés (Alex, Aloisio, Levitsky). L'affaire, qui avait démarré à Strasbourg avec Diego Hector Garay, plombe la saison de Saint-Etienne qui redescend cette année là. Elle vaudra à Gérard Soler de la prison avec sursis. Il écume depuis le milieu des clubs de seconde zone, ayant notamment parrainé le rapprochement entre Levallois et ce grand accidenté de l'histoire qu'est le Racing club de France.

Patrice Ferri


Défenseur formé à Saint-Etienne, Patrice Ferri rejoint le Racing en 1988, et y retrouve son ancien entraîneur Henryk Kasperczak. Il ne fait cependant qu'un passage très épisodique à Strasbourg, puisqu'il est transféré à Cannes dès novembre alors que les Bleus réalisent un calamiteux début de saison.

Patrice Ferri a terminé sa carrière de joueur en 1996 à Poissy en National 2, avant de prendre rapidement les rênes de l'équipe, qu'il ne parviendra pas à faire monter de CFA2 en CFA suite à la refonte des championnats nationaux. Il revient en 2002 pour deux saisons en CFA et a depuis intégré le pool de consultants du groupe Canal +.

Sources


Amicale sportive Poissy
Racing 100 ans, de Pierre Perny (2006).

strohteam

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch
  • domes Le reste vaudrait mieux pas fanfaronner
  • domes Heureux de pouvoir participer au cortège et de voir la rencontre sans pression
  • lafoudre2 Moi je.suos.heureux du maintien même si c'est une saison de merde
  • gohelforever comment oser fanfaronner ??
  • gohelforever on s'en fout. On joue avec des poussins. on a un fond de jeu de merde techniquement et tactiquement
  • alainh68 C'est super
  • alainh68 On est en ligue 1 , on est on est on est en ligue 1
  • alainh68 On est , on est , en ligue 1
  • domes Sa va donc se jouer entre Metz et Le Havre
  • kitl un bon match nul peut éviter cette perspective
  • tenseur Et aussi pour éviter de finir avec 5 défaites d'affilés
  • kitl faut espérer que cet enjeu transcende l'équipe
  • steph1978 Ben juste pour finir correctement, moi perso j'ai rien contre Metz je veux juste voir une dernière victoire a la Meinau
  • tenseur Nantes prend 1 pt à Brest
  • tenseur Pour bien finir à domicile
  • kitl pourquoi faire, cela intéresse qui de battre Metz ?
  • steph1978 Allez un dernier coup de rein contre Metz et on oublie cette saison décidément pathétique...
  • tenseur Oui @lamazonienbleu, 2 bonnes seies et sinon pas grand chose. Ça a suffit pour le maintien
  • tenseur Nantes tiens le 0-0 pour le moment
  • nikos68770 [lien]

Mode fenêtre Archives