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- Date
- Catégorie
- Côté tribunes
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- Auteur(s)
- Par rachmaninov
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Trop souvent, l'ambiance dans les tribunes est dictée par l'équipe sur le terrain. Vendredi soir, cela n'a pas été le cas : le Kop a poussé, les joueurs ont suivi.
Cinq mille personnes à la Meinau, bien loin des affluences des grands soirs diront les pessimistes, largement plus que les matchs lambda de National rétorqueront les optimistes ! Ils n'étaient que 5000 et pourtant, ce match restera gravé dans les mémoires des supporters à plus d'un titre.
La soirée commence sur un parfum de contestation. Les UB90 déploient une banderole assez explicite : "Ingérence, insolence, incompétence, plus de raison d'y croire. Hilali, casse toi !". Le Kop, à moitié rempli accompagne cette banderole de chants d'encouragements aux joueurs, plus intenses qu'ils ne l'ont jamais été cette saison à la Meinau. Les minutes passent, le match n'est pas folichon sur le terrain mais le kop ne baisse pas les bras et ses membres continuent à s'égosiller. On notera la présence d'un noyau particulièrement actif derrière un drapeau éléphant bleu. Pas vraiment d'occasion de s'enflammer sur le terrain, le kop en profite pour lancer l'un ou l'autre slogan hostile à Jafar Hilali. Cela ne dure pas longtemps et les vingt dernières minutes de la mi-temps seront consacrées à un seul chant d'encouragement, repris avec entêtement par les supporters.
La mi-temps ne refroidit en rien l'ardeur des supporters qui reprennent de plus belle leurs encouragements. Les hommes de Laurent Fournier jouent de mieux en mieux et l'ouverture du score de Ledy est saluée par des rugissements des bonheur par les tribunes. L'ambiance, déjà exceptionnelle vue les conditions ne retombera pas et va connaître un sommet dans le temps additionnel lorsque Ketkeo aggrave le score d'un coup franc magistral. Le Racing n'est peut-être pas dans le haut du classement mais le public et les joueurs communient, conscients d'être dans la même galère et heureux de savourer un petit moment de répit.
Jean-Claude Plessis, croisé en sortant des tribunes, se félicite du bon match, il a le sourire. Les supporters du kop descendent les escaliers, la voix cassée, conscients d'avoir participé à une ambiance assez extraordinaire vue la faible affluence. On cherche les précédents, on ne trouve pas.
Et c'est paradoxalement au lendemain du match où le Kop a produit sa meilleure prestation depuis belle lurette que Jafar Hilali, absent au stade mais dont les oreilles ont visiblement sifflé jusqu'au pays de Mary Poppins, choisit de l'attaquer. Il décrit, dans son communiqué, une ambiance violente et délétère, des tribunes dangereuses... Préférez croire ce côté tribunes, rédigé par une personne qui, elle, était présente au stade hier. Aujourd'hui, le fossé n'a jamais été aussi grand entre supporters, joueurs et employés d'un côté et de l'autre, un homme seul (qui n'a même pas quelqu'un pour relire ses communiqués) qui croit pouvoir faire taire un stade mythique, la Meinau et sa tribune la plus chaude, le kop. On lui souhaite bonne chance !
La soirée commence sur un parfum de contestation. Les UB90 déploient une banderole assez explicite : "Ingérence, insolence, incompétence, plus de raison d'y croire. Hilali, casse toi !". Le Kop, à moitié rempli accompagne cette banderole de chants d'encouragements aux joueurs, plus intenses qu'ils ne l'ont jamais été cette saison à la Meinau. Les minutes passent, le match n'est pas folichon sur le terrain mais le kop ne baisse pas les bras et ses membres continuent à s'égosiller. On notera la présence d'un noyau particulièrement actif derrière un drapeau éléphant bleu. Pas vraiment d'occasion de s'enflammer sur le terrain, le kop en profite pour lancer l'un ou l'autre slogan hostile à Jafar Hilali. Cela ne dure pas longtemps et les vingt dernières minutes de la mi-temps seront consacrées à un seul chant d'encouragement, repris avec entêtement par les supporters.
La mi-temps ne refroidit en rien l'ardeur des supporters qui reprennent de plus belle leurs encouragements. Les hommes de Laurent Fournier jouent de mieux en mieux et l'ouverture du score de Ledy est saluée par des rugissements des bonheur par les tribunes. L'ambiance, déjà exceptionnelle vue les conditions ne retombera pas et va connaître un sommet dans le temps additionnel lorsque Ketkeo aggrave le score d'un coup franc magistral. Le Racing n'est peut-être pas dans le haut du classement mais le public et les joueurs communient, conscients d'être dans la même galère et heureux de savourer un petit moment de répit.
Jean-Claude Plessis, croisé en sortant des tribunes, se félicite du bon match, il a le sourire. Les supporters du kop descendent les escaliers, la voix cassée, conscients d'avoir participé à une ambiance assez extraordinaire vue la faible affluence. On cherche les précédents, on ne trouve pas.
Et c'est paradoxalement au lendemain du match où le Kop a produit sa meilleure prestation depuis belle lurette que Jafar Hilali, absent au stade mais dont les oreilles ont visiblement sifflé jusqu'au pays de Mary Poppins, choisit de l'attaquer. Il décrit, dans son communiqué, une ambiance violente et délétère, des tribunes dangereuses... Préférez croire ce côté tribunes, rédigé par une personne qui, elle, était présente au stade hier. Aujourd'hui, le fossé n'a jamais été aussi grand entre supporters, joueurs et employés d'un côté et de l'autre, un homme seul (qui n'a même pas quelqu'un pour relire ses communiqués) qui croit pouvoir faire taire un stade mythique, la Meinau et sa tribune la plus chaude, le kop. On lui souhaite bonne chance !
