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- Côté tribunes
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- Par christou27
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Une équipe n'ayant jamais gagné à l'extérieur privée de ses deux meilleurs buteurs et deux meilleurs passeurs. Un leader invaincu à domicile. Ça devait être une corrida. Comment ont réagi les tribunes à la résistance alsacienne ?
Les médias, les supporters tout le monde le répète un peu à l'envi depuis le début de l'année, Caen Strasbourg aurait pu (ou du) être un choc au sommet de cette L2. Le public a d'ailleurs fait comme si de rien n'était et est venu globalement nombreux pour assister à ce match contre une équipe décimée. C'est donc un peu plus de 15 000 personnes qui se sont amassées à Michel d'Ornano pour le coup d'envoi.
15 000 personnes qui ont bien sûr copieusement invectivé l'arbitre lorsque ce dernier sifflait un pénalty contre leurs protégés. Et sans doute autant pour acclamer le drop inespéré de Rodrigo. La poignée de Strasbourgeois, derrière leur banderole « Fontenla, casse-toi», dans la tribune visiteur, ne devaient pas en croire leurs yeux.
La suite de la première mi-temps voit les Racingmen globalement regroupés dans leur moitié de terrain et Caen semble au-dessus. Le kop ne s'y trompe pas et scande de lancinants « Poussez, poussez, poussez ». Mais c'est d'une péridurale dont aurait besoin leur amour tant l'accouchement semble compliqué.
Mes voisins directs analysent l'équipe du Racing et font des conclusions pour le moins incongrues pour qui connait un peu le Racing : « Le seul danger réel de cette équipe c'est leur attaquant, il a l'air vif ». Ou encore à l'adresse de Yatabare : « Mais tire ! Ils ont un gardien anglais ».
Bref, ça fait 0-0, l'arbitre siffle la mi-temps et les 22 joueurs regagnent les vestiaires sous les huées du public. Sifflets sévères quand on regarde le classement de Caen et qu'on constate que cette équipe est tout de même supérieure au Racing et que l'ouverture du score ne devrait normalement être qu'une question de minute.
A la mi-temps, un paquet de chips géant se dandine pendant que quelques jeunots font un concours de tirs au but où il n'y aura pas de gagnants (inspiration Ecole des Fans). Personne ne croit alors que ce sera la dernière fois que les filets trembleront ce soir là.
Les « poussez » reprennent très vite en deuxième mi-temps mais les Caennais comprennent doucement que ce soir, Strasbourg vendra chèrement sa peau. Des changements sont opérés, nouvelle bronca lors du remplacement de Kandia Traoré qui n'a manifestement pas le rendement attendu.
Le dernier quart d'heure est particulièrement tendu, le public sentant qu'un but pouvait arriver des deux côtés. Mon voisin me faisant la remarque un peu grinçante que « Nous allons l'avoir notre hold-up ».
Il n'en est rien. Après quelques opportunités de contres alsaciens avortées, l'arbitre invite tout le monde au partage. Au partage des points pour les joueurs d'abord. Au partage des sentiments pour les supporters ensuite. Si les Caennais ont copieusement sifflé les leurs à la fin, les Strasbourgeois repartent avec le sentiment du devoir accompli, et c'est bien là l'essentiel.
15 000 personnes qui ont bien sûr copieusement invectivé l'arbitre lorsque ce dernier sifflait un pénalty contre leurs protégés. Et sans doute autant pour acclamer le drop inespéré de Rodrigo. La poignée de Strasbourgeois, derrière leur banderole « Fontenla, casse-toi», dans la tribune visiteur, ne devaient pas en croire leurs yeux.
La suite de la première mi-temps voit les Racingmen globalement regroupés dans leur moitié de terrain et Caen semble au-dessus. Le kop ne s'y trompe pas et scande de lancinants « Poussez, poussez, poussez ». Mais c'est d'une péridurale dont aurait besoin leur amour tant l'accouchement semble compliqué.
Mes voisins directs analysent l'équipe du Racing et font des conclusions pour le moins incongrues pour qui connait un peu le Racing : « Le seul danger réel de cette équipe c'est leur attaquant, il a l'air vif ». Ou encore à l'adresse de Yatabare : « Mais tire ! Ils ont un gardien anglais ».
Bref, ça fait 0-0, l'arbitre siffle la mi-temps et les 22 joueurs regagnent les vestiaires sous les huées du public. Sifflets sévères quand on regarde le classement de Caen et qu'on constate que cette équipe est tout de même supérieure au Racing et que l'ouverture du score ne devrait normalement être qu'une question de minute.
A la mi-temps, un paquet de chips géant se dandine pendant que quelques jeunots font un concours de tirs au but où il n'y aura pas de gagnants (inspiration Ecole des Fans). Personne ne croit alors que ce sera la dernière fois que les filets trembleront ce soir là.
Les « poussez » reprennent très vite en deuxième mi-temps mais les Caennais comprennent doucement que ce soir, Strasbourg vendra chèrement sa peau. Des changements sont opérés, nouvelle bronca lors du remplacement de Kandia Traoré qui n'a manifestement pas le rendement attendu.
Le dernier quart d'heure est particulièrement tendu, le public sentant qu'un but pouvait arriver des deux côtés. Mon voisin me faisant la remarque un peu grinçante que « Nous allons l'avoir notre hold-up ».
Il n'en est rien. Après quelques opportunités de contres alsaciens avortées, l'arbitre invite tout le monde au partage. Au partage des points pour les joueurs d'abord. Au partage des sentiments pour les supporters ensuite. Si les Caennais ont copieusement sifflé les leurs à la fin, les Strasbourgeois repartent avec le sentiment du devoir accompli, et c'est bien là l'essentiel.
