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- Par jpdarky
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Où il sera démontré que le SC Bastia est l'idéal vers lequel le Racing Club de Strasbourg doit tendre.
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et humour !)
Reconnaissons-le, être surnommé "L'OM de l'Est" dans la vulgate journalistique sportive est à la fois infamant et erroné.
C'est erroné puisque notre Racing a depuis longtemps franchi des sommets de la bouffonnerie burlesque et du grand guignol grotesque que le Racing du Sud-Est ne peut qu'espérer entrevoir, et encore avec une longue-vue. Notre ex, ex, ex Grand timonnier - Jean-Pierre Papin - ne disait-il pas au sujet de notre Racing, en Juin 2007 (le 9, je me souviens, j'avais mangé une tête de veau sauce gribiche, à m'en faire péter le bide) : "On m'avait prévenu, mais j'étais loin de la vérité. Franchement, à côté, c'est Marseille qui est petit !" dans les Dernières Poubelles ? Si il le disait, c'était une question rhétorique en fait. Bon, en vrai, je ne me souviens plus de quoi il parlait exactement, mais quand même, ça a l'air raccord dans l'argumentaire que je tente laborieusement de dérouler devant vous. Bon, où en étions nous ? Ha oui, donc, c'est juste erroné ce lieu commun colporté par la presse paresseuse centrale et jacobine (à Paris quoi) qui voudrait que comme qui dirait le RCS ce serait l'OM, mais, dans le Nord-Est, (et avec un stade plus petit, un palmarès picométrique comparé à celui de l'OM , etc, etc ; mais sinon, tout pareil). Donc, ceci posé, passons à l'aspect infamant d'un tel lieu commun, je vous propose de nous retrouver au paragraphe suivant, juste après les deux sauts de ligne que je vais effectuer présentement, à tout de suite.
Se voir assimiler au Racing du Sud-Est (i.e. l'OM, faut il le re-préciser ?) est effectivement infamant. Parce qu'au fond, l'OM c'est quoi ? C'est évidemment 1993, et 1993, ce n'est pas seulement la sortie de l'album de transition J'appuie sur la gâchette de NTM, mais aussi évidemment l'année du scandale du match VA-OM et de la mise au jour du système Tapie. Que ce soit fortuit ou non, la coïncidence de cette affaire de corruption avec la première victoire d'un club de football français sur la scène européenne, elle même précédée du fameux "Ce soir, moi, j'ai compris comment faire pour gagner une coupe d'Europe" lancé par Bernard Tapie le 18 avril 1990 dans un Stadio de la Luz en ébullition suite au fameux scandale arbitral (et manuel, c'est tout à fait raccord avec notre actualité du moment) déclenché par Vata, est plutôt fâcheuse (la coïncidence) et insinuera pour toujours le démon du doute chez bon nombre d'observateurs du football (le mec qui fait comme s'il pouvait parler pour tout un tas de gens). Puis il y aura le 5-4 contre Montpellier en août 1998, les transferts hautement suspects de Arrache ou Marsiglia, etc etc. Pour une certaine génération qui a découvert l'existence de l'injustice avec Séville 1982, l'OM représente (à tort ou à raison [le mec qui prend des pincettes]) l'épiphanie de l'existence de la triche et des petits arrangements entre amis du football français. Évidemment il y en a eu d'autres avant (dans le sud-ouest, dans le Forez, etc, etc), et probablement après (heu ... RCS-Montpellier [encore eux] du 9 Mai 1998 ?) mais ça ne m'arrange pas pour cette démonstration.
Etant donnés les deux points indiscutables exposés ci-dessus, nous posons donc qu'il n'est pas pensable de continuer à nous laisser qualifier d'OM de l'Est.
Cela nous amène donc à envisager un nouvel horizon pour notre club, un phare dans la nuit. A l'aube d'une nouvelle ère probablement tout autant tragi-comique que la présente pour notre club, il nous faut un modèle pour franchir un palier supplémentaire vers l'excellence footballistique et culturelle, et ce modèle à suivre me semble clairement être le SC Bastia.
Tout d'abord, d'un point de vue géographique, le lien est évident. Strasbourg représente l'Est, le vrai, et c'est normal, il suffit de regarder une carte de France. Ou bien ? A y regarder de plus près, qui est encore plus à l'Est que Strasbourg ? Bastia évidemment ! Quand nous émargeons à 7° 44' de longitude Est, nos amis bastiais se pavanent à 9° 27' de longitude est, hé oui, les cartes de France sont truquées. J'en appelle donc d'ores et déjà solennellement à une accélération des séismes sundgauviens afin que le bordel des formations triasiques, des couvertures mésozoïques et autres effondrements du rift nous fassent méchamment riper sur la droite de la carte afin de recouvrer un statut de Grand Orient absolu de la France pour que nous puissions assurer sereinement notre mission d'Illumination footbalistico-spirituelle de la France de l'Intérieur.
Géographiquement, le SC Bastia est un exemple à suivre pour nous, ça ne fait aucun doute.
La Corse et donc Bastia est passée de Pise à Gênes à la France, non sans avoir été précédemment sous domination lombardo-franque mais aussi sarrasine par intermittence. Bref, la magnifique île de Beauté a su garder sa corsitude tout en alternant entre diverses appartenances administratives plurinationales qui ont enrichi astucieusement sa culture et son histoire. Ben, comme nous alors ? Oui, mais avec au final de plus nombreuses alternances, et plus variées. Nous préconisons donc immédiatement et sans coup férir une bonne guerre, avec nos indéfectibles meilleurs copains de baston : les Allemands, dans un premier temps. Parce qu'on a des automatismes, ça nous remettra facilement dans le bain. Après cet échauffement, une petite invasion par la Suisse serait de bon ton, suivi d'une reprise française, après un court statut de Région Libre, de protectorat puis de comptoir, façon Pondichéry. Cette succession de statuts nous permettra de nous enrichir linguistiquement, culturellement, économiquement et administrativement tout en renforçant l'aspect particularisme régional étant donné qu'à n'en point douter, dans le tourbillon des invasions et le choc des cultures, l'Alsacien se renforcera dans son alsacitude qu'il aura encore plus chevillée au corps suite à ces péripéties, et c'est le but.
En plus, en ces temps de crise économique, une bonne guerre, y'a que ça de vrai pour relancer l'industrie lourde, celle du disque et des tondeuses capillaires vers la fin des conflits. Je n'y vois que des avantages, en plus du rattrapage que cela induirait par rapport à notre modèle, le SC Bastia.
Après avoir fait un rapide tour du chemin qu'il nous reste à parcourir pour rejoindre puis dépasser le modèle bastiais en terme géographique et historique, il est temps de nous tourner vers les femmes et les hommes de culture. Afin de ne rien oublier, nous parlerons des personnalités corses et alsaciennes, plutôt que bastiaises et strasbourgeoises, ça m'arrange.
Comment évaluer l'apport culturel des corses et des alsaciens ? En nous tournant vers la télévision et la radio bien évidemment, quelle question. Et là, c'est le drame. Quand la Corse nous apporte des pointures comme Jean-François Achilli ou Paoli père, je ne vois aucun alsacien dans les hautes sphères du journalisme de qualité. Y'en a bien une chez Hondelatte à la radio, mais j'ai déjà oublié son nom, et on a dit qu'on cherchait quelqu'un dans les hautes sphères du journalisme de qualité.
Toujours dans la culture, mais en focalisant sur le foot, vous en connaissez vous des commentateurs et journalistes sportifs alsaciens de haut vol nationalement parlant ? Je mets volontairement de côté Arsène Wenger de TF 1, on me dit qu'il a une activité annexe, ça ne compte pas. Alors que nos amis corses peuvent brandir fièrement à la face du monde la Francesca Antionotti de Ma Chaine Sport et de chez Saccomano ! Oui messieurs ! Heeee ouais, c'est à ce genre de choses qu'on voit qu'on a encore un énorme chemin à parcourir. Hooo, je vois les petits sourires en coin, mais non, Antoniotti, c'est une vrai spécialiste du foot, elle s'y connait velu, la preuve ? Quand elle parle des joueurs de l'OM elle les appelle par leur prénom, alors, hein ? Bon.
Je propose donc de nous ressaisir immédiatement et d'envoyer Lucille Guillotin sur un média national à fort potentiel, TF1, RTL, Canal+ ou autre, afin qu'elle en remontre à Francesca Antoniotti. ... ... Ha. Oui. Non, mais d'accord, je vois ce que vous voulez dire. Oui, non on oublie, OK. Au temps pour moi, je me suis un peu enflammé.
La situation culturelle est donc particulièrement difficile, ça ne fait que renforcer ce que je vous disais. Heureusement, on a M Pokora, Herbert Léonard et Cookie Dingler quand même. Il va falloir engager une réflexion de fond afin de remédier à cette situation. Formons une cellule de repérage des talents alsaciens médiatiques afin de se ruer sur les grands médias centralisés. Je propose d'y mettre Jules Ginette, le cousin par alliance de notre Ginette à la tête de ladite cellule.
Mais nous voilà arrivés aux considérations purement footbalistiques. En quoi le SC Bastia est largement en avance sur nous ? Pourquoi est-ce un modèle, une asymptote vers laquelle nous devrions tendre telle une suite convergente ? Hé bien tout simplement parce que le SC Bastia est bien meilleur dans les domaines qui constituent le coeur de l'identité du Racing Club de Strasbourg.
Entendons nous bien, on ne parle pas de palmarès là, restons corrects s'il vous plaît, ne tombons pas dans la vulgaire culture du résultat, attitude emblématique de ce siècle sans ambition ni imagination. "La gravité est le bonheur des imbéciles" disait Montesquieu, qui malgré sa gironditude avait oublié d'être con puisqu'il montait à cheval. Or qu'est-ce que la culture du résultat sinon la sèche adoration de la gravité du chiffre pour le chiffre, de la victoire qui s'ajoute à la victoire ? Sans intérêt. Imbécile.
Le SC Bastia et le RC Strasbourg se sont tournés depuis longtemps vers des champs plus glorieux bien que délaissés par la foule, mais tellement plus classe et snobs. Je veux parler du grotesque, du ridicule, de l'anecdotique saugrenu, et grosso-modo de la loose magnifique. Oui, car la loose peut être magnifique (et heureusement pour nous), tout comme la victoire peut être moche (un exemple tout récent saute aux yeux, je ne vais pas vous faire l'injure de vous le rappeler ici [bon allez, c'est bien parce que c'est vous, on pense ici évidemment à la victoire en appel (et à Metz) de Balbir sur les CdF, évidemment, sinon je vois rien d'autres en ce moment, franchement]).
La loose magnifique est à opposer à la simple loose médiocre dont est capable le FC Maisse par exemple. Se contentant simplement de descendre en D2 sans perte ni fracas, ni odeur ni saveur. La France ne s'est même pas rendue compte que le fc maisse est descendu et n'est pas remonté. Alors que nous ne nous sommes pas contentés de descendre, nous avons tenu à effectuer 11 défaites d'affilée, ce qui à l'époque était un record, puis on a gardé l'entraîneur, dans une espèce de bravade contre le destin excellemment saugrenue (mais bon, à 1 but la saison suivante, hein...). Et puis plus loin dans le passé, le fameux RCS-fcmaisse de 2000-2001 je crois, celui avec Nelly Viennot, c'était pas extraordinaire de loose ce truc ? Ça devait devenir notre, je sais pas, deuxième victoire à domicile ? un truc comme ça, dans une saison de l'enfer. Et quel est le détail qui tue ? Ça a eu lieu lors de la journée du fair-play ! Voilà, par l'exemple, comment différencier la simple loose sans intérêt de la loose magnifique pour laquelle nous visons l'excellence, et pas seulement régionale.
Hé bien, de nos jours, et malgré nos indiscutables exploits dans le domaine à maintes reprises (les 80's, la période IMG, etc, etc) nous sommes, cette saison, dépassés par le SC Bastia et largement.
Et ce, malgré nos efforts notoires dans le domaine. On a eu les 11 défaites d'affilée, là, franchement, c'était du lourd. Certes, on a eu notre fabuleuse période IMG, un feu d'artifice de boulettes, un océan de grotesque, un Himalaya du ridicule. C'était pas mal. Mais ça commence presqu'à dater maintenant.
Alors que, cette saison, le SC Bastia nous propose un menu de rêve, c'est open bar : entraîneur viré, élimination piteuse en Coupe de France suivie de baston joueurs-supporters, ça c'est du lourd quand même. Avec insultes racistes à la clé, un joueur en instance d'être viré pour avoir fait le coup de poing contre un supp et un autre joueur, Salim Arrache, qui fuit l'île sur les conseils de l'entraîneur intérimaire. C'est pas énorme ça ? Il faut aussi signaler l'incendie de la tribune sud au début du mois. Plus le changement de présidence.
En résumé, en une demi-saison : changement de président (non finalisé), changement d'entraineur (non finalisé), baston joueurs-public, insultes racistes et menaces de mort en bonus track, joueur licencié, joueur fuyant la région et une tribune qui flambe ! Avec ça, la 20ème place c'est la cerise sur le gâteau. Quand on met toutes les chances de son côté comme ça, on enlève toute l'incertitude du sport et on récolte simplement le fruit d'un travail bien fait. De la belle ouvrage.
On voit bien qu'on a essayé un peu tout ça, mais notre problème c'est l'or-ga-ni-sa-tion. Ce que nous avons pu faire par le passé en saupoudrage, le SC Bastia le fait d'un coup, en bloc, a fond. Quand toutes les circonstances et les actions d'éclat ont la bonne idée de se synchroniser, c'est tout simplement l'excellence qui est atteinte, je dis chapoba.
En ce qui nous concerne, on était pourtant partis sur des bases très élevées : l'épisode de Tango Specht-Ginette Gress-Janin laissait envisager des perspectives alléchantes. Ce n'est pas que, tout à coup ça s'est mis à fonctionner hein, non, mais c'est juste qu'on reste dans la simple loose médiocre, la médiocrité moyenne sans intérêt. Même le livre de Gress tenez, d'aucuns pouvaient espérer une bonne phase "miam-miam" pour le Racing, avec tir au mortier et jets de bombes a fragmentation de la dénonce. On devait avoir un J'accuse, on s'est retrouvé devant une pauvre conf' de presse façon Pasqua finissant. C'est triste.
Le SC Bastia est pour l'instant clairement le grand gagnant au challenge de la loose magnifique, cette saison.
Alors, à ce point de la démonstration il est important de se demander si nous pouvons rattraper le temps perdu. Le changement de présidence, apparemment, c'est rapé. Comme vous l'avez lu sur Racingstub (de source l'Alsace), nous devrions garder notre Ginette d'amour jusqu'en Juin, même si le fameux repreneur, nous, heu, reprend. Bon, donc de ce côté là, on part avec un handicap.
Pour les bastons avec les joueurs, je suis pas sûr. Ils n'arrivent déjà apparemment pas à entendre Janin du banc de touche leur indiquant le chemin vers la victoire, je ne suis pas sûr qu'on puisse arriver à les atteindre auditivement à coups d'insultes bien senties afin de pouvoir déclencher une bonne bagarre de footeux.
Qu'est-ce qu'on a en magasin ? Le surpoids de Zenke, par exemple, ça c'est un classique de l'insulte, mais c'est très cour de récré, même en Angleterre, terre du fameux "Who ate all the pies ?/who ate all the pies ?/You fat bastard/You fat bastard/You ate all the pies !" , c'est presque plus un clin d'oeil complice, qu'un truc qui énerve vraiment. Ça va pas aller. Bien sûr, y'a Sikimic, mais là c'est trop complexe, pour qui a déjà essayé de suivre une tirade de BHL sur un des 57 conflits de l'ex-Yougoslavie on y comprend rien, non, faut être honnête. C'est le coup à le traiter d'un truc qu'il est et que donc il s'en fout, et si ça se trouve lui même il s'y perd, ca va faire tout un quiproquo, on laisse tomber. Finalement, c'est pas facile. Même avec la meilleure volonté du monde, il va nous falloir sacrément bosser pour arriver à atteindre la cheville de nos amis bastiais sur le sujet.
Les menaces de mort. C'est pas mal ça, non parceque mine de rien, les Bastiais viennent quand même de faire un licenciement gratos de Arrache. Imaginez les perspectives que ça ouvre, des Arrache-like on en a en packs de 12 dans l'effectif. Il va falloir sérieusement y songer.
Le seul problème, c'est la crédibilité. Quand un type en cagoule se planque à l'arrière de la caisse d'un joueur, le chope par le cou quand le type s'asseoit et lui sussure dans l'oreille un ombrageux "Ho, omu, tu prends ton iPhone, tes cartes de crédit, ta blondasse et ton SUV et tu te tires par le premier bateau de la SNCM ou on te fait manger par les sangliers du maquis. Allez pace i salute petit homme." ça a de la gueule. Les mecs ont plusieurs dizaines d'années de mythologie véhiculée par les nuits bleues, les conférence de presse en cagoules et les préfets dézingués. Ca pose un décorum, ça mitonne. Le gars a les miquettes, il se barre. Et t'es quitte de lui verser ses indems.
Maintenant, la même scène sur les bords du Krimmeri. Stéphane Pichot monte dans sa Ford Focus. Tout à coup, il se rend compte qu'un type avec une coiffe façon palmito sur la tête, mais noire, la coiffe, est assis sur le siège passager, l'inconnu lui lance : "Hop salut pichotte, ça get'z ? Ecoute, normalement che defais être planqué derrière, weisch, mais à cause de cette saloperie de coiffe, j'arrivais pas à me mouufoiir avec suffisamment t'aizance, donc foila, je suis defant. Bon, mais che suis pas la pour te sukcherer l'achat d'un féhicule offrant des folumes plus vastes, nix, che suis la pour te dire qu'avec les potes quand on boit des picons sans au Sporting, on se rend bien compte que tu n'as pas le nifeau, surtout mon beau-frère Marcel il dit ça, faut dire il s'y connait, il est chardinier aux Contades, alors tu fois hein. Bref, si tu retournes pas à l'Intérieur très vite, on va te faire du maaaal. On s'est pas encore mis d'accord sur les moootalités, mais ça s'ra sévère, du louuuurd. OK ? Bon, foila, sur ce, le bonchour à ta femme hein." En regardant ce drôle de type s'extraire maladroitement du véhicule en se cognant partout, Stéphane Pichot s'interroge : "Retourner a l'intérieur ? Mais je suis déjà à l'intérieur de la voiture. Encore un drogué, never mind Stef." (oui, Pichot se parle en lui même en anglais, c'est un truc qu'il a appris dans Firefox [le film avec Eastwood, pas le brouteur], pour jamais se faire prendre. Bon, comme il a pas fait russe, mais anglais première langue en 6ème, il se parle en anglais). Les menaces, on va pas y arriver non plus.
Bon ben là, je crois qu'il ne nous reste presque plus rien. Franchement, je ne vois qu'une solution pour mardi : apportez vos Zippo, on fait brûler au moins une roulotte à saucisses, ce sera déjà ça. Ca évitera quelques gastros et grosse déceptions gustatives. Faut bien commencer quelque part. Nous franchirons les unes après les autres les marches du grand escalier de la loose magnifique et grotesque. Yahaaaaaa !
Merci.
PS : spéciale cacedédi au Naud.
Reconnaissons-le, être surnommé "L'OM de l'Est" dans la vulgate journalistique sportive est à la fois infamant et erroné.
Kolossal malentendu
C'est erroné puisque notre Racing a depuis longtemps franchi des sommets de la bouffonnerie burlesque et du grand guignol grotesque que le Racing du Sud-Est ne peut qu'espérer entrevoir, et encore avec une longue-vue. Notre ex, ex, ex Grand timonnier - Jean-Pierre Papin - ne disait-il pas au sujet de notre Racing, en Juin 2007 (le 9, je me souviens, j'avais mangé une tête de veau sauce gribiche, à m'en faire péter le bide) : "On m'avait prévenu, mais j'étais loin de la vérité. Franchement, à côté, c'est Marseille qui est petit !" dans les Dernières Poubelles ? Si il le disait, c'était une question rhétorique en fait. Bon, en vrai, je ne me souviens plus de quoi il parlait exactement, mais quand même, ça a l'air raccord dans l'argumentaire que je tente laborieusement de dérouler devant vous. Bon, où en étions nous ? Ha oui, donc, c'est juste erroné ce lieu commun colporté par la presse paresseuse centrale et jacobine (à Paris quoi) qui voudrait que comme qui dirait le RCS ce serait l'OM, mais, dans le Nord-Est, (et avec un stade plus petit, un palmarès picométrique comparé à celui de l'OM , etc, etc ; mais sinon, tout pareil). Donc, ceci posé, passons à l'aspect infamant d'un tel lieu commun, je vous propose de nous retrouver au paragraphe suivant, juste après les deux sauts de ligne que je vais effectuer présentement, à tout de suite.
Se voir assimiler au Racing du Sud-Est (i.e. l'OM, faut il le re-préciser ?) est effectivement infamant. Parce qu'au fond, l'OM c'est quoi ? C'est évidemment 1993, et 1993, ce n'est pas seulement la sortie de l'album de transition J'appuie sur la gâchette de NTM, mais aussi évidemment l'année du scandale du match VA-OM et de la mise au jour du système Tapie. Que ce soit fortuit ou non, la coïncidence de cette affaire de corruption avec la première victoire d'un club de football français sur la scène européenne, elle même précédée du fameux "Ce soir, moi, j'ai compris comment faire pour gagner une coupe d'Europe" lancé par Bernard Tapie le 18 avril 1990 dans un Stadio de la Luz en ébullition suite au fameux scandale arbitral (et manuel, c'est tout à fait raccord avec notre actualité du moment) déclenché par Vata, est plutôt fâcheuse (la coïncidence) et insinuera pour toujours le démon du doute chez bon nombre d'observateurs du football (le mec qui fait comme s'il pouvait parler pour tout un tas de gens). Puis il y aura le 5-4 contre Montpellier en août 1998, les transferts hautement suspects de Arrache ou Marsiglia, etc etc. Pour une certaine génération qui a découvert l'existence de l'injustice avec Séville 1982, l'OM représente (à tort ou à raison [le mec qui prend des pincettes]) l'épiphanie de l'existence de la triche et des petits arrangements entre amis du football français. Évidemment il y en a eu d'autres avant (dans le sud-ouest, dans le Forez, etc, etc), et probablement après (heu ... RCS-Montpellier [encore eux] du 9 Mai 1998 ?) mais ça ne m'arrange pas pour cette démonstration.
Etant donnés les deux points indiscutables exposés ci-dessus, nous posons donc qu'il n'est pas pensable de continuer à nous laisser qualifier d'OM de l'Est.
Cela nous amène donc à envisager un nouvel horizon pour notre club, un phare dans la nuit. A l'aube d'une nouvelle ère probablement tout autant tragi-comique que la présente pour notre club, il nous faut un modèle pour franchir un palier supplémentaire vers l'excellence footballistique et culturelle, et ce modèle à suivre me semble clairement être le SC Bastia.
Aujourd'hui le SC Bastia, demain le FC Barcelone (même si ça n'a rien à voir avec ce qui va suivre)
Tout d'abord, d'un point de vue géographique, le lien est évident. Strasbourg représente l'Est, le vrai, et c'est normal, il suffit de regarder une carte de France. Ou bien ? A y regarder de plus près, qui est encore plus à l'Est que Strasbourg ? Bastia évidemment ! Quand nous émargeons à 7° 44' de longitude Est, nos amis bastiais se pavanent à 9° 27' de longitude est, hé oui, les cartes de France sont truquées. J'en appelle donc d'ores et déjà solennellement à une accélération des séismes sundgauviens afin que le bordel des formations triasiques, des couvertures mésozoïques et autres effondrements du rift nous fassent méchamment riper sur la droite de la carte afin de recouvrer un statut de Grand Orient absolu de la France pour que nous puissions assurer sereinement notre mission d'Illumination footbalistico-spirituelle de la France de l'Intérieur.
Géographiquement, le SC Bastia est un exemple à suivre pour nous, ça ne fait aucun doute.
Je mets le doigt devant, je mets le doigt derrière, je fais des tous petits ronds
La Corse et donc Bastia est passée de Pise à Gênes à la France, non sans avoir été précédemment sous domination lombardo-franque mais aussi sarrasine par intermittence. Bref, la magnifique île de Beauté a su garder sa corsitude tout en alternant entre diverses appartenances administratives plurinationales qui ont enrichi astucieusement sa culture et son histoire. Ben, comme nous alors ? Oui, mais avec au final de plus nombreuses alternances, et plus variées. Nous préconisons donc immédiatement et sans coup férir une bonne guerre, avec nos indéfectibles meilleurs copains de baston : les Allemands, dans un premier temps. Parce qu'on a des automatismes, ça nous remettra facilement dans le bain. Après cet échauffement, une petite invasion par la Suisse serait de bon ton, suivi d'une reprise française, après un court statut de Région Libre, de protectorat puis de comptoir, façon Pondichéry. Cette succession de statuts nous permettra de nous enrichir linguistiquement, culturellement, économiquement et administrativement tout en renforçant l'aspect particularisme régional étant donné qu'à n'en point douter, dans le tourbillon des invasions et le choc des cultures, l'Alsacien se renforcera dans son alsacitude qu'il aura encore plus chevillée au corps suite à ces péripéties, et c'est le but.
En plus, en ces temps de crise économique, une bonne guerre, y'a que ça de vrai pour relancer l'industrie lourde, celle du disque et des tondeuses capillaires vers la fin des conflits. Je n'y vois que des avantages, en plus du rattrapage que cela induirait par rapport à notre modèle, le SC Bastia.
Culture Beat
Après avoir fait un rapide tour du chemin qu'il nous reste à parcourir pour rejoindre puis dépasser le modèle bastiais en terme géographique et historique, il est temps de nous tourner vers les femmes et les hommes de culture. Afin de ne rien oublier, nous parlerons des personnalités corses et alsaciennes, plutôt que bastiaises et strasbourgeoises, ça m'arrange.
Comment évaluer l'apport culturel des corses et des alsaciens ? En nous tournant vers la télévision et la radio bien évidemment, quelle question. Et là, c'est le drame. Quand la Corse nous apporte des pointures comme Jean-François Achilli ou Paoli père, je ne vois aucun alsacien dans les hautes sphères du journalisme de qualité. Y'en a bien une chez Hondelatte à la radio, mais j'ai déjà oublié son nom, et on a dit qu'on cherchait quelqu'un dans les hautes sphères du journalisme de qualité.
Toujours dans la culture, mais en focalisant sur le foot, vous en connaissez vous des commentateurs et journalistes sportifs alsaciens de haut vol nationalement parlant ? Je mets volontairement de côté Arsène Wenger de TF 1, on me dit qu'il a une activité annexe, ça ne compte pas. Alors que nos amis corses peuvent brandir fièrement à la face du monde la Francesca Antionotti de Ma Chaine Sport et de chez Saccomano ! Oui messieurs ! Heeee ouais, c'est à ce genre de choses qu'on voit qu'on a encore un énorme chemin à parcourir. Hooo, je vois les petits sourires en coin, mais non, Antoniotti, c'est une vrai spécialiste du foot, elle s'y connait velu, la preuve ? Quand elle parle des joueurs de l'OM elle les appelle par leur prénom, alors, hein ? Bon.
Je propose donc de nous ressaisir immédiatement et d'envoyer Lucille Guillotin sur un média national à fort potentiel, TF1, RTL, Canal+ ou autre, afin qu'elle en remontre à Francesca Antoniotti. ... ... Ha. Oui. Non, mais d'accord, je vois ce que vous voulez dire. Oui, non on oublie, OK. Au temps pour moi, je me suis un peu enflammé.
La situation culturelle est donc particulièrement difficile, ça ne fait que renforcer ce que je vous disais. Heureusement, on a M Pokora, Herbert Léonard et Cookie Dingler quand même. Il va falloir engager une réflexion de fond afin de remédier à cette situation. Formons une cellule de repérage des talents alsaciens médiatiques afin de se ruer sur les grands médias centralisés. Je propose d'y mettre Jules Ginette, le cousin par alliance de notre Ginette à la tête de ladite cellule.
Les pruneaux de Corse plus fort qu'Herbalife. Jusqu'à quand allons nous le tolérer ?
Mais nous voilà arrivés aux considérations purement footbalistiques. En quoi le SC Bastia est largement en avance sur nous ? Pourquoi est-ce un modèle, une asymptote vers laquelle nous devrions tendre telle une suite convergente ? Hé bien tout simplement parce que le SC Bastia est bien meilleur dans les domaines qui constituent le coeur de l'identité du Racing Club de Strasbourg.
Entendons nous bien, on ne parle pas de palmarès là, restons corrects s'il vous plaît, ne tombons pas dans la vulgaire culture du résultat, attitude emblématique de ce siècle sans ambition ni imagination. "La gravité est le bonheur des imbéciles" disait Montesquieu, qui malgré sa gironditude avait oublié d'être con puisqu'il montait à cheval. Or qu'est-ce que la culture du résultat sinon la sèche adoration de la gravité du chiffre pour le chiffre, de la victoire qui s'ajoute à la victoire ? Sans intérêt. Imbécile.
De la loose
Le SC Bastia et le RC Strasbourg se sont tournés depuis longtemps vers des champs plus glorieux bien que délaissés par la foule, mais tellement plus classe et snobs. Je veux parler du grotesque, du ridicule, de l'anecdotique saugrenu, et grosso-modo de la loose magnifique. Oui, car la loose peut être magnifique (et heureusement pour nous), tout comme la victoire peut être moche (un exemple tout récent saute aux yeux, je ne vais pas vous faire l'injure de vous le rappeler ici [bon allez, c'est bien parce que c'est vous, on pense ici évidemment à la victoire en appel (et à Metz) de Balbir sur les CdF, évidemment, sinon je vois rien d'autres en ce moment, franchement]).
La loose magnifique est à opposer à la simple loose médiocre dont est capable le FC Maisse par exemple. Se contentant simplement de descendre en D2 sans perte ni fracas, ni odeur ni saveur. La France ne s'est même pas rendue compte que le fc maisse est descendu et n'est pas remonté. Alors que nous ne nous sommes pas contentés de descendre, nous avons tenu à effectuer 11 défaites d'affilée, ce qui à l'époque était un record, puis on a gardé l'entraîneur, dans une espèce de bravade contre le destin excellemment saugrenue (mais bon, à 1 but la saison suivante, hein...). Et puis plus loin dans le passé, le fameux RCS-fcmaisse de 2000-2001 je crois, celui avec Nelly Viennot, c'était pas extraordinaire de loose ce truc ? Ça devait devenir notre, je sais pas, deuxième victoire à domicile ? un truc comme ça, dans une saison de l'enfer. Et quel est le détail qui tue ? Ça a eu lieu lors de la journée du fair-play ! Voilà, par l'exemple, comment différencier la simple loose sans intérêt de la loose magnifique pour laquelle nous visons l'excellence, et pas seulement régionale.
And the winner is...
Hé bien, de nos jours, et malgré nos indiscutables exploits dans le domaine à maintes reprises (les 80's, la période IMG, etc, etc) nous sommes, cette saison, dépassés par le SC Bastia et largement.
Et ce, malgré nos efforts notoires dans le domaine. On a eu les 11 défaites d'affilée, là, franchement, c'était du lourd. Certes, on a eu notre fabuleuse période IMG, un feu d'artifice de boulettes, un océan de grotesque, un Himalaya du ridicule. C'était pas mal. Mais ça commence presqu'à dater maintenant.
Alors que, cette saison, le SC Bastia nous propose un menu de rêve, c'est open bar : entraîneur viré, élimination piteuse en Coupe de France suivie de baston joueurs-supporters, ça c'est du lourd quand même. Avec insultes racistes à la clé, un joueur en instance d'être viré pour avoir fait le coup de poing contre un supp et un autre joueur, Salim Arrache, qui fuit l'île sur les conseils de l'entraîneur intérimaire. C'est pas énorme ça ? Il faut aussi signaler l'incendie de la tribune sud au début du mois. Plus le changement de présidence.
En résumé, en une demi-saison : changement de président (non finalisé), changement d'entraineur (non finalisé), baston joueurs-public, insultes racistes et menaces de mort en bonus track, joueur licencié, joueur fuyant la région et une tribune qui flambe ! Avec ça, la 20ème place c'est la cerise sur le gâteau. Quand on met toutes les chances de son côté comme ça, on enlève toute l'incertitude du sport et on récolte simplement le fruit d'un travail bien fait. De la belle ouvrage.
On voit bien qu'on a essayé un peu tout ça, mais notre problème c'est l'or-ga-ni-sa-tion. Ce que nous avons pu faire par le passé en saupoudrage, le SC Bastia le fait d'un coup, en bloc, a fond. Quand toutes les circonstances et les actions d'éclat ont la bonne idée de se synchroniser, c'est tout simplement l'excellence qui est atteinte, je dis chapoba.
En ce qui nous concerne, on était pourtant partis sur des bases très élevées : l'épisode de Tango Specht-Ginette Gress-Janin laissait envisager des perspectives alléchantes. Ce n'est pas que, tout à coup ça s'est mis à fonctionner hein, non, mais c'est juste qu'on reste dans la simple loose médiocre, la médiocrité moyenne sans intérêt. Même le livre de Gress tenez, d'aucuns pouvaient espérer une bonne phase "miam-miam" pour le Racing, avec tir au mortier et jets de bombes a fragmentation de la dénonce. On devait avoir un J'accuse, on s'est retrouvé devant une pauvre conf' de presse façon Pasqua finissant. C'est triste.
Le SC Bastia est pour l'instant clairement le grand gagnant au challenge de la loose magnifique, cette saison.
Alors, à ce point de la démonstration il est important de se demander si nous pouvons rattraper le temps perdu. Le changement de présidence, apparemment, c'est rapé. Comme vous l'avez lu sur Racingstub (de source l'Alsace), nous devrions garder notre Ginette d'amour jusqu'en Juin, même si le fameux repreneur, nous, heu, reprend. Bon, donc de ce côté là, on part avec un handicap.
Il ira au baston, comme le prolo va au charbon
Pour les bastons avec les joueurs, je suis pas sûr. Ils n'arrivent déjà apparemment pas à entendre Janin du banc de touche leur indiquant le chemin vers la victoire, je ne suis pas sûr qu'on puisse arriver à les atteindre auditivement à coups d'insultes bien senties afin de pouvoir déclencher une bonne bagarre de footeux.
Qu'est-ce qu'on a en magasin ? Le surpoids de Zenke, par exemple, ça c'est un classique de l'insulte, mais c'est très cour de récré, même en Angleterre, terre du fameux "Who ate all the pies ?/who ate all the pies ?/You fat bastard/You fat bastard/You ate all the pies !" , c'est presque plus un clin d'oeil complice, qu'un truc qui énerve vraiment. Ça va pas aller. Bien sûr, y'a Sikimic, mais là c'est trop complexe, pour qui a déjà essayé de suivre une tirade de BHL sur un des 57 conflits de l'ex-Yougoslavie on y comprend rien, non, faut être honnête. C'est le coup à le traiter d'un truc qu'il est et que donc il s'en fout, et si ça se trouve lui même il s'y perd, ca va faire tout un quiproquo, on laisse tomber. Finalement, c'est pas facile. Même avec la meilleure volonté du monde, il va nous falloir sacrément bosser pour arriver à atteindre la cheville de nos amis bastiais sur le sujet.
"Quoi ? Elle te plaît ma soeur ?"
Les menaces de mort. C'est pas mal ça, non parceque mine de rien, les Bastiais viennent quand même de faire un licenciement gratos de Arrache. Imaginez les perspectives que ça ouvre, des Arrache-like on en a en packs de 12 dans l'effectif. Il va falloir sérieusement y songer.
Le seul problème, c'est la crédibilité. Quand un type en cagoule se planque à l'arrière de la caisse d'un joueur, le chope par le cou quand le type s'asseoit et lui sussure dans l'oreille un ombrageux "Ho, omu, tu prends ton iPhone, tes cartes de crédit, ta blondasse et ton SUV et tu te tires par le premier bateau de la SNCM ou on te fait manger par les sangliers du maquis. Allez pace i salute petit homme." ça a de la gueule. Les mecs ont plusieurs dizaines d'années de mythologie véhiculée par les nuits bleues, les conférence de presse en cagoules et les préfets dézingués. Ca pose un décorum, ça mitonne. Le gars a les miquettes, il se barre. Et t'es quitte de lui verser ses indems.
Maintenant, la même scène sur les bords du Krimmeri. Stéphane Pichot monte dans sa Ford Focus. Tout à coup, il se rend compte qu'un type avec une coiffe façon palmito sur la tête, mais noire, la coiffe, est assis sur le siège passager, l'inconnu lui lance : "Hop salut pichotte, ça get'z ? Ecoute, normalement che defais être planqué derrière, weisch, mais à cause de cette saloperie de coiffe, j'arrivais pas à me mouufoiir avec suffisamment t'aizance, donc foila, je suis defant. Bon, mais che suis pas la pour te sukcherer l'achat d'un féhicule offrant des folumes plus vastes, nix, che suis la pour te dire qu'avec les potes quand on boit des picons sans au Sporting, on se rend bien compte que tu n'as pas le nifeau, surtout mon beau-frère Marcel il dit ça, faut dire il s'y connait, il est chardinier aux Contades, alors tu fois hein. Bref, si tu retournes pas à l'Intérieur très vite, on va te faire du maaaal. On s'est pas encore mis d'accord sur les moootalités, mais ça s'ra sévère, du louuuurd. OK ? Bon, foila, sur ce, le bonchour à ta femme hein." En regardant ce drôle de type s'extraire maladroitement du véhicule en se cognant partout, Stéphane Pichot s'interroge : "Retourner a l'intérieur ? Mais je suis déjà à l'intérieur de la voiture. Encore un drogué, never mind Stef." (oui, Pichot se parle en lui même en anglais, c'est un truc qu'il a appris dans Firefox [le film avec Eastwood, pas le brouteur], pour jamais se faire prendre. Bon, comme il a pas fait russe, mais anglais première langue en 6ème, il se parle en anglais). Les menaces, on va pas y arriver non plus.
Ha Vive, Ha Vive, Ha Vive Le Feu !
Bon ben là, je crois qu'il ne nous reste presque plus rien. Franchement, je ne vois qu'une solution pour mardi : apportez vos Zippo, on fait brûler au moins une roulotte à saucisses, ce sera déjà ça. Ca évitera quelques gastros et grosse déceptions gustatives. Faut bien commencer quelque part. Nous franchirons les unes après les autres les marches du grand escalier de la loose magnifique et grotesque. Yahaaaaaa !
Merci.
PS : spéciale cacedédi au Naud.
