Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : Dijon

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Par athor
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La tribune Nord, aujourd'hui terminée © finchcurieux

Après un long intermède, le championnat reprend ses droits, et, pour le Racing, c'est l'occasion d'un déplacement à Dijon. Présentation du club bourguignon.

Un peu d'histoire


Bien que Dijon soit historiquement une grande ville, tant sur le plan démographique, qu'économique et même gastronomique, le sport roi a longtemps peiné à faire son trou dans une cité plus tournée vers l'Ovalie. Ainsi, il faudra attendre les années 1930 pour voir le Cercle Laïque Dijonnais apparaître. Un club qui ne fera jamais vraiment d'étincelles, oscillant entre le championnat de Bourgogne et le Championnat de France amateurs (CFA). Il faudra attendre le milieu des années 1970 et le retour de Philippe Piat, ancien strasbourgeois, en tant qu'encadrant d'une équipe composée de juniors, pour voir le CL Dijon accéder à la Division 3, grâce notamment au soutien de la mairie. Mais l'exploit sera sans réel lendemain, puisque le retour en Division d'Honneur est consommé seulement quelques saisons plus tard.

Ce n'est qu'en 1998, euphorie post-Mondial aidant, qu'un nouveau club voit le jour. Débutant en CFA, le DFCO - pour Dijon Football Côte d'Or - ne va mettre que deux saisons avant d'accéder au championnat de National, remportant au passage le titre de champion de France amateur. Toutefois, le club a un grand besoin de se professionnaliser et, après deux saisons à vivoter au troisième échelon national, Bernard Gnecchi, le président fondateur et toujours en activité - le seul avec Louis Nicollin dans ce cas en France - décide de faire appel à Rudi Garcia, dont la seule expérience est une pige à Saint Etienne. C'est dans un rôle élargi, de « manager à l'anglaise », comme dirait Philippe Ginestet, que le technicien va faire merveille. En 2004, Dijon effectue un superbe parcours. En coupe de France d'abord, avec les exploits face à Saint-Etienne, Lens, Reims et Amiens avant de tomber à Châteauroux en demi-finale. Une montée en Ligue 2 ensuite, acquise face à Romorantin lors de l'ultime journée. A l'étage supérieur, les méthodes de l'actuel entraîneur lillois continuent de bien fonctionner : quatrième en 2005, cinquième en 2006 puis huitième en 2007, en s'appuyant sur des cadres comme Masson, Avezac, Grégoire ou encore Asuar.

Depuis, le DFCO s'est bien installé en L2, et entrevoie l'avenir assez sereinement avec notamment la reconstruction du stade Gaston Gérard. La ville de Dijon et les autres collectivités territoriales ont payé pour faire d'une enceinte plus que délabrée et pourvue d'une piste d'athlétisme le plus grand stade de Bourgogne, d'une capacité de 22 000 places, et entièrement fermé. Un pas de plus pour que le club à la chouette voie encore plus haut ?

Le DFCO saison 2009/2010


En jetant un coup d'oeil sur l'effectif de Patrice Carteron, le nouvel entraîneur arrivé de Cannes, on remarque assez aisément un certains nombre de joueurs qui ne sont pas sans nous rappeler quelque chose. Ainsi, l'amateur de foot sera surpris de découvrir que Eric Carrière, ancien international, mais aussi David Linarès, champion de France avec Lyon, Mickaël Isabey ou encore Grégory Malicki jouent à Dijon. En effet, le club a des allures de maison de pré retraite pour footballeurs, si ce n'est que ces joueurs là constituent des pièces maîtresses du 11 à la chouette. L'effectif est donc un mélange assez surprenant entre vieux routiers trentenaires et jeunes pousses.

Dans les buts, Grégory Malicki, l'ancien gardien lillois, est le titulaire indiscutable. Devant lui, Vosalho et Morisot sont également rompus aux joutes de la L2, et forment avec Zywiecki et Lebrun une charnière centrale expérimentée. Sur les côtés, on retrouve deux joueurs à la trajectoire un peu particulière, Chaher Zarour et Hervé Batomenila, formé à Strasbourg, passés tous deux par le monde amateur.
Au milieu, si Isabey joue très peu en raison de problèmes physiques, Eric Carrière est toujours fidèle au poste malgré ses 36 ans et joue le rôle du meneur de jeu de l'équipe. A ses côtés, deux jeunes joueurs sont en train de faire leur nid : Charles Boateng et le remuant Yohan M'Vila. On notera également que Malouda joue parfois côté gauche. Pas Florent, mais Lesly, le frère, passé par Lens, Istres, mais aussi le CFA2 et la Promotion d'honneur.

Mais la grande force du DFCO, c'est indéniablement son secteur offensif, emmené par trois hommes. Il y a d'abord le jeune Lynel Kitambala, ancien buteur prolifique avec la réserve d'Auxerre, qui constitue un très bon joker en fin de match. Car devant lui, il y a ce duo Mandanne-Ribas, très complémentaire et surtout, très prolifique avec les deux tiers des buts marqués. Le second nommé sera le principal danger pour les hommes de Pascal Janin. Très adroit de la tête, c'est le point d'appui du jeu bourguignon, celui par qui chaque offensive passe, mais aussi celui qui est là pour terminer ces actions. Le revers de la médaille est bien sur la Ribas-dépendance du DFCO, ce qui explique par moment les faiblesses affichées et le classement peu reluisant du club.

athor

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