Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : l'Olympique Lyonnais

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Par rachmaninov
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Paul Le Guen, un super entraîneur pour une super équipe © Karim Chergui

C'est un Olympique Lyonnais encore invaincu cette saison qui accueille le Racing samedi à Gerland. Une fois n'est pas coutûme, les Gones ont débuté pied au plancher la saison, prenant ainsi à contre-pied les pronostics de la presse spécialisée.

L'intersaison a été étrange du côté de Lyon. Fort d'un troisième titre consécutif de champion de France de L1, le club rhôdanien se doit de proposer un effectif haut de gamme pour la saison à venir. Dans un premier temps, Jean-Michel Aulas recrute l'attaquant sochalien Pierre-Alain Frau ainsi que le défenseur lillois Eric Abidal. Pas des stars mondiales du ballon, mais deux grands espoirs du football français. Le recrutement commence plutôt bien.

Mais dans un même temps, les Lyonnais se séparent de Carrière, Deflandre, Muller, Dhorasoo, Edmilson, Balmont et Vercoutre, excusez du peu ! Les semaines passent et pas de nouvel arrivant à l'horizon. Pire, Peguy Luyindula, un des grands artisans du titre olympien s'engage à la surprise générale avec l'OM. Cette fois, les supporter lyonnais commencent à s'inquiéter. Aulas leur répond qu'Elber allait casser la baraque cette saison et allait faire oublier Luyindula. Mais une fois Elber blessé gravement, c'est la panique : il faut s'activer pour étoffer le secteur offensif lyonnais décimé, et ce, avant la date limite des transferts. Et c'est un jeune Brésilien de 20 ans, de Porto Alegre, Nilmar qui est recruté à cette fin.

A la clôture des transferts, le bilan est donc très mitigé : pas de Ibrahimovic, Etoo ou autre Aruna, bref, pas de stars ! Bizarre...
L'OL engage alors l'international français Sylvain Wiltord, sans club à ce moment et signe enfin un gros coup. Ce coup ne demeure pas isolé puisqu'il est accompagné de la signature du défenseur international brésilien Cris, en provenance du Cruzeiro. De quoi rendre le sourire aux supporters.

Depuis, les faits semblent avoir donné raison à Aulas et Le Guen. L'OL est toujours invaincu cette saison toutes compétitions confondues, produit du jeu (et du beau !), marque beaucoup de buts, en encaisse peu, bref tout va bien. Le Guen semble avoir déjà trouvé le bon équilibre avec un 4-3-3 qui ne manque pas de chien : Coupet est l'inamovible gardien de buts et dirige de la voix l'excellente charnière centrale 100% brésilienne Cris-Caçapa. Anthony Reveillère et Eric Abidal sont les défenseurs latéraux : ils n'hésitent pas monter à l'abordage pour donner un coup de main à leurs milieux offensifs associés, respectivement Sidney Govou et Florent Malouda.

A la récupération, on retrouve le Malien Mahamadou Diarra, qui se cantonne en général à des tâches strictement défensives. A ses côtés évolue le jeune ghanéen Mickael Essien qui participe aussi bien aux phases défensives qu'aux mouvement offensifs : un joueur à l'abatage monstrueux tout simplement. Le dernier trublion de ce milieu de terrain « défensif » impressionnant est le magicien Junhino, dans un rôle de relayeur. Sa technique exceptionnelle lui permet de conserver la balle contre vents et marées, sa vision tactique lui permet d'orienter le jeu de façon judicieuse et enfin, il peut débloquer une partie mal engagée par sa frappe de balle unique. N'en jetez plus...
L'attaque lyonnaise est très libre : Wiltord évolue souvent comme attaquant de pointe, mais les permutations avec Govou et Malouda sont nombreuses. Frau n'est pas titulaire indiscutable, mais sa présence permet à Paul Le Guen de varier le jeu de son équipe, ce qu'il ne manque pas de faire.

Seuls bémols : le banc de touche lyonnais manque peut-être de profondeur pour jouer tous les tableaux à fond cette saison. On notera l'intégration progressive de jeunes pousses du centre de formation, comme le jeune prodige Hatem Ben Arfa, ou Jérémy Berthod qui n'est plus un novice. On peut aussi chipoter en se demandant si l'OL est suffisamment armé pour pallier une blessure de Coupet, avec le seul Puydebois pour le suppléer. Pas de quoi s'alarmer cependant.

L'OL se présente donc plus que jamais comme le leader du football français. Son président, J-M Aulas, aussi décrié et contestable soit-il, réussit pour l'instant un parcours idéal et ne manque pas de projets pour son club, comme l'agrandissement futur du stade Gerland (de 42 000 à 60 000 places d'ici 7 ans). De quoi rêver à des belles affiches européennes. Il appartient au Racing de ramener les Lyonnais aux réalités de la L1, dès samedi.

rachmaninov

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  • lamazonienbleu En plus pour un dernier hommage à Gameiro et à la Meinau version 1984, il faut une victoire !
  • lamazonienbleu Bizarre tous les stubistes qui espèrent une victoire de Metz... Perso je n'y arrive pas
  • nicolesse68 Hopla un dernier match avant les vacances.
  • hoernel Il faudra rendre un grand hommage a kevin dimanche prochain
  • rutchi35 1.67 buts/match sur la phase retour
  • rutchi35 C'est pas honteux, vu qu'elles sont européennes cette saison et/ou en phase de l'être la saison prochaine
  • rutchi35 Le Racing n'a pris aucun point sur la saison contre seulement 4 équipes (PSG;Lens;Monaco;Nice)
  • fabsgugu Depuis le départ de Sels, on se prend 2 buts par match, avant on était à environ 1.2...
  • arthas Mais ça en dit long quand même
  • arthas Certes il suffirait d'une victoire pour que ce ne soit plus le cas
  • arthas On est relégable sur la base des matchs retour
  • arthas Elle a même été mauvaise en général
  • rutchi35 Le Racing a marqué 7% de buts/m en plus mais a encaissé 29% de buts/match en +
  • rutchi35 La phase retour a été laborieuse pour le Racing, surtout en défense
  • innomine même si on visait le top 10 (desfois qu'on ait des joueurs potables qui arrivent)
  • innomine il apporte de la hargne, de l'expérience et il est polyvalent. Il a largement sa place dans le groupe l'année prochaine
  • innomine même si Guilbert est globalement mauvais cette saison (à l'exception de 2-3 matchs en central)
  • arthas Le jour où ils seront surpassés, Perrin et Guilbert partiront déjà d'eux-mêmes
  • arthas Qu'on s'occupe de celui du latéral gauche, ailier, gardien ...
  • arthas Et surtout on a de vrais soucis sur d'autres postes

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