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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Faible affluence mais grosse ambiance : une soirée haletante et riche en émotions, les absents ont eu tort.
Retour à la Meinau ! Après la déception du derby, l'espoir a repris le dessus suite à la victoire à Guingamp et le Racing se doit de consolider sa nouvelle deuxième place au classement en attendant la dernière ligne droite.
Pour la venue d'Amiens à Strasbourg, les données sont donc claires : gagner les trois points et le coeur des supporters. On pouvait donc espérer une petite mobilisation pour cet avant-dernier match à domicile, mais il n'en est rien. 13 000 personnes pour encourager une équipe du Racing jouant la montée, la reconquête est décidément très loin...
Quoi qu'il en soit, les présents semblent motivés et les plus jeunes des UB90 ont réalisé un tifo digne des plus belles affiches de L1 avec un grand voile recouvrant tout le Kop, avec les inscriptions « Strasbourg » et « ultras » entrecoupées du logo du RCS. L'animation est réussie et les premiers chants fusent vite dans la bonne humeur.
Très vite, le match s'emballe : les Strasbourgeois pressent haut, Gargorov récupère la balle et la transmet à Traoré qui efface le gardien avant d'ouvrir le score : même pas deux minutes de jeu et déjà le stade, bien que clairsemé, exulte bruyamment. Et le Racing n'en reste pas là, puisque JAF envoie un missile sur le poteau. Rahhhhh !
Il n'en faut pas plus pour que l'ambiance monte encore d'un cran avec un Kop en très grande forme. Les chants reprennent de plus belle, « la victoire est en nous ».
A la dixième minute pourtant, l'arbitre expulse Pelé et donne au match une tournure inattendue. On aurait pu s'attendre à ce que la Meinau soit douchée ou tétanisée. Pas du tout, ce soir le public sera derrière son équipe, c'est dit.
Les Strasbourgeois se battent à dix contre onze, et les gradins reconnaissent les efforts fournis sur le terrain. Chaque touche gagnée est encouragée, chaque récupération de balle est applaudie, il est loin le temps où les passes ratées étaient sifflées. Oh bien sûr, les Amiénois sont dangereux et mériteraient même d'égaliser à plusieurs reprises, mais ce Racing se démène comme il peut et la mi-temps est vivement saluée.
Au retour des vestiaires, après avoir subi le jeu des visiteurs, les Strasbourgeois font exploser une nouvelle fois la Meinau : Traoré s'effondre dans la surface et l'arbitre désigne le point de penalty. La joie se transforme en folie furieuse quand Gargorov le transforme : 2-0 à dix contre onze, le Racing prend le large.
Hélas, Amiens réduit rapidement le score et on commence à se dire que le miracle n'aura pas lieu et que le Racing va logiquement se faire égaliser. Il reste en effet une demi-heure à jouer, c'est long, très long... Mais malgré cette crainte, le public est à fond derrière son équipe. Les encouragements ne cessent pas, ils gagnent même en intensité au fil des minutes, le Kop est déchaîné et entraîne de plus en plus de spectateurs des tribunes voisines dans son soutien.
On tremble à chaque incursion amiénoise, mais le Racing, même dominé, sait rester très dangereux et enflamme la foule avec deux missiles, l'un repoussé par le gardien, l'autre par la barre transversale. Ping !
Les Bleus et Blancs ne désarment pas, malgré leur infériorité numérique et la fatigue grandissante, et la Meinau en a bien conscience. A l'appel du Kop, le stade encourage de plus en plus son équipe et l'ambiance est excellente, surtout par rapport à la faible affluence.
Les dernières minutes sont douloureuses, avec une grosse boule au ventre pour les fans et les tribunes ouest et nord se lèvent pour exhorter le Racing à tenir le score.
Mais au terme de 80 mn de tension intense, l'arbitre scelle la victoire strasbourgeoise en sifflant le coup de sifflet final. Cette fois ça y est, le RCS tient sa victoire et renforce sa place au classement.
Les joueurs sont fêtés comme il se doit, le soulagement et la joie se lisent sur tous les visages. Ce Racing a eu du coeur, et le public a su le reconnaître et l'apprécier. Souvent difficile, la Meinau est fière de ses joueurs, héroïques le temps d'un match. Il n'en faut pas plus pour rendre les gens heureux.
En espérant que la fête sera encore plus belle au terme du match face à Reims...
Pour la venue d'Amiens à Strasbourg, les données sont donc claires : gagner les trois points et le coeur des supporters. On pouvait donc espérer une petite mobilisation pour cet avant-dernier match à domicile, mais il n'en est rien. 13 000 personnes pour encourager une équipe du Racing jouant la montée, la reconquête est décidément très loin...
Quoi qu'il en soit, les présents semblent motivés et les plus jeunes des UB90 ont réalisé un tifo digne des plus belles affiches de L1 avec un grand voile recouvrant tout le Kop, avec les inscriptions « Strasbourg » et « ultras » entrecoupées du logo du RCS. L'animation est réussie et les premiers chants fusent vite dans la bonne humeur.
Très vite, le match s'emballe : les Strasbourgeois pressent haut, Gargorov récupère la balle et la transmet à Traoré qui efface le gardien avant d'ouvrir le score : même pas deux minutes de jeu et déjà le stade, bien que clairsemé, exulte bruyamment. Et le Racing n'en reste pas là, puisque JAF envoie un missile sur le poteau. Rahhhhh !
Il n'en faut pas plus pour que l'ambiance monte encore d'un cran avec un Kop en très grande forme. Les chants reprennent de plus belle, « la victoire est en nous ».
A la dixième minute pourtant, l'arbitre expulse Pelé et donne au match une tournure inattendue. On aurait pu s'attendre à ce que la Meinau soit douchée ou tétanisée. Pas du tout, ce soir le public sera derrière son équipe, c'est dit.
Les Strasbourgeois se battent à dix contre onze, et les gradins reconnaissent les efforts fournis sur le terrain. Chaque touche gagnée est encouragée, chaque récupération de balle est applaudie, il est loin le temps où les passes ratées étaient sifflées. Oh bien sûr, les Amiénois sont dangereux et mériteraient même d'égaliser à plusieurs reprises, mais ce Racing se démène comme il peut et la mi-temps est vivement saluée.
Au retour des vestiaires, après avoir subi le jeu des visiteurs, les Strasbourgeois font exploser une nouvelle fois la Meinau : Traoré s'effondre dans la surface et l'arbitre désigne le point de penalty. La joie se transforme en folie furieuse quand Gargorov le transforme : 2-0 à dix contre onze, le Racing prend le large.
Hélas, Amiens réduit rapidement le score et on commence à se dire que le miracle n'aura pas lieu et que le Racing va logiquement se faire égaliser. Il reste en effet une demi-heure à jouer, c'est long, très long... Mais malgré cette crainte, le public est à fond derrière son équipe. Les encouragements ne cessent pas, ils gagnent même en intensité au fil des minutes, le Kop est déchaîné et entraîne de plus en plus de spectateurs des tribunes voisines dans son soutien.
On tremble à chaque incursion amiénoise, mais le Racing, même dominé, sait rester très dangereux et enflamme la foule avec deux missiles, l'un repoussé par le gardien, l'autre par la barre transversale. Ping !
Les Bleus et Blancs ne désarment pas, malgré leur infériorité numérique et la fatigue grandissante, et la Meinau en a bien conscience. A l'appel du Kop, le stade encourage de plus en plus son équipe et l'ambiance est excellente, surtout par rapport à la faible affluence.
Les dernières minutes sont douloureuses, avec une grosse boule au ventre pour les fans et les tribunes ouest et nord se lèvent pour exhorter le Racing à tenir le score.
Mais au terme de 80 mn de tension intense, l'arbitre scelle la victoire strasbourgeoise en sifflant le coup de sifflet final. Cette fois ça y est, le RCS tient sa victoire et renforce sa place au classement.
Les joueurs sont fêtés comme il se doit, le soulagement et la joie se lisent sur tous les visages. Ce Racing a eu du coeur, et le public a su le reconnaître et l'apprécier. Souvent difficile, la Meinau est fière de ses joueurs, héroïques le temps d'un match. Il n'en faut pas plus pour rendre les gens heureux.
En espérant que la fête sera encore plus belle au terme du match face à Reims...
