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- Par mosto
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Face au coleader du championnat suisse, le Racing pas vraiment transcendant a préservé l'essentiel : l'espoir.
La partie est déjà engagée que paplo m'accueille, l'oeil humide de celui qui voit naître son premier enfant. Nous hésitons mais ne nous embrassons pas. Nous parlons de sa femme que j'ai connu avant lui, puis il m'apprend que le Racing joue en 4-4-2. Il m'annonce également que jphilou est coincé dans un bouchon allemand et que natacha enrage à Saverne de ne pouvoir faire notre connaissance. L'envie d'une bière me vient alors que les Suisses, même pas complexés pour un si petit pays, malmènent une défense du Racing aux abois au moindre yoddle de l'attaque adverse. Devaux, en manque de compétition, tacle après avoir été dribblé et le jeune Bellaïd se dit que c'est bien plus tranquille de jouer en CFA. C'est qui Schemmel que je demande à Paplo que son âge canonique rend encyclopédique. Le numéro 6 il m'apprend. Ah ? celui qui vient de se faire déborder ? Mince alors. Tiens ? Pagis est capitaine ! Et Bassila ? Si ses passes étaient aussi efficaces que ses intentions quel joueur il serait.
Mes amis savent que je suis un humaniste. Dans un élan chevaleresque, je vais chercher deux bières. A 19 h, paplo doit rencontrer St-Louis Neuweg. Un joueur de foot a besoin de sels minéraux, surtout les vieux joueurs. Tout le monde vous le dira. Bon, que je lui dis pendant qu'il constate que sa bière est vachement froide, je vais prendre des photos pour le stub. Je me baisse pour poser mon gobelet à collerette et c'est ce moment que choisit un Pagis, assez discret jusque là, pour refiler le ballon à Niang qui le loge ilico-presto dans les filets Helvètes. 'tain, j'ai rien vu, j'enrage. Elle est rentrée où la balle ? Lucarne droite me dit paplo. Cela dépend d'où l'on se place, rétorque un type à nos côtés. Elle est rentrée à la gauche du gardien. Finalement, on s'en fout que je me dis, cela fait 1-0 et surtout un point pour la confiance à Mamadou. Il ne faut pas grand chose pour être heureux. Surtout quand il y a un bail que l'on a plus mené à la marque. Et au quart d'heure, je vous prie. Tout à ma joie, je cours à la Boutique du Racing pour acheter une boule avec la cigogne dans de l'eau. Je la secoue et je me dis que pour deux euros ils auraient pu mettre plus de paillettes dorées. Holé...! en deux gri-gris Pagis se met la tribune dans la poche. Krebs se démène comme il peut sur son aile droite mais le métier ne s'apprend pas comme ça.
A mon avis, ils ne viendront pas, constate un paplo frustré. Djetou et Trezeguet ? Qui en doutait ? J'essaie de trouver les mots pour le rassurer. Peut-être que le Fab va revenir au mercato. Ca le touche, il rougit. J'aime bien Cassard que je lui apprends alors que ce dernier réclame le ballon à Deroff, autant à l'aise sur son aile gauche qu'un cormoran dans le camboui de l'Erika. La passe se révèle décisive pour l'attaquant Suisse Lippo qui trompe en traître Cassard d'un plat du pied des familles, si cher à un attaquant mythique des SREG Mulhouse. Le brouillard tombe sur Sierentz. Le froid aussi. Comme certains combattent la chaleur avec le feu, d'autres habillent la fraîcheur de pétillance. Dans un quart d'heure l'arbitre sifflera la mi-temps et le bar sera prit d'assaut. Prévoyant, je m'y rends faire provisions. Je fouille dans mes poches sûr qu'au fond il y a un billet. Je vois le type du bar blêmir. J'ai à peine eu le temps de tourner la tête que Cassard s'inclinait sur un lob majestueux des 60 mètres. Deux buts en 30 secondes. Rien à dire, nous étions bien à un match du Racing.
Pour s'avaler une saucisse, il fallait faire la queue. Je décidais de promener le paplo autour du terrain de peur qu'il ne s'ankylose. Parfois un rhume peut-être fatal. Les joueurs du Racing en savent quelque chose. A chaque coup de vent, la porte leur claque à la gueule.
Il est fort ce Lippo que je dis à paplo, deux buts le temps d'éternuer... Mosto, t'es trop con, il me répond. Lippo, c'est le sponsor. Les noms ils sont en bas. Ouais d'accord, mais je venais de me faire arracher une dent, comment voulez-vous que je puisse lire correctement ! Vexé, je n'ai pas vu Niang hériter d'un cuir cafouillé et profiter des largesses de l'arbitrage pour égaliser au ras du poteau droit, ou du poteau à la gauche du gardien. C'est selon comment on pense...
Reconnaître que la mi-temps arrivait à point est un pas que nous ne franchiront pas.
Cette une équipe au tiers remanié qui a pris place sur le terrain pour la deuxième période. M'Phela prenait la pointe où Pagis avait montré peu de chose finalement, Bonis remplaçait un Cassard pas veinard, Camadini héritait du territoire à Bassila en même temps que du brassard, Johansen cavalait sur les labours d'un Lacour en perte de confiance alors que Keita suppléait son copain de promotion Krebs. L'engagement immédiat du Racing laissait supposer une belle gueulante de Duguépéroux dans les vestiaires. Mais les piqûres ne guérissent pas miraculeusement les grands malades, la vie serait trop belle.
Tu devrais prendre la photo, me dit paplo alors que nous nous stoppions dans notre tour du stade pour regarder Niang adresser une passe décisive, comme ils disent dans L'Equipe, à la gazelle sud-africaine, M'Phela qui ne se fit pas prier pour loger le ballon dans le petit filet d'une équipe suisse qui pour le coup, semblait marquer le pas.
La température chutait autant que l'engagement des deux équipes. Pourtant dans le pas grand chose, c'est tout de même le Racing qui s'en tirait le mieux, grâce un Johansen remuant et un Camadini dirigeant la manoeuvre, comme s'il cherchait à tout prix le moyen de faire souffrir conan. Les premiers éclairs fendaient les nuages, là-bas, au dessus de chez moi, à Mulhouse. Le Pen, ne réussissait pas grand chose sur son côté gauche et quand Lee Ho Jin le releva, un murmure curieux couvrit le vacarme de l'express Paris-Bâle de 18 heures. Si ce pauvre garçon n'avait qu'une vague idée de ce qu'est être un étranger sur terre, son entrée a du l'éclaicir sur le sujet. Sa technique individuelle n'a pas suffit à masquer son ignorance du football européen. Ce n'est pas de son côté que le soleil se lèvera pour le Racing. Pas aujourd'hui en tout cas.
Les deux équipes récitaient leurs gammes. Il fallait en donner pour 8 euros au supporter local. Rudy Carlier, remplaçant un Niang plus chanceux sur ses frappes que sur ses contrôles, fit admirer une aisance technique certaine mais insuffisante pour l'empêcher de se griller dans les réalités de la L1. Lee Ho Jin rata la balle de break dans un face à face avec le portier Suisse alors que je bavais sur la saucisse que s'envoyait une connaissance à paplo, parce que finalement sur le terrain, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent.
Mes amis savent que je suis un humaniste. Dans un élan chevaleresque, je vais chercher deux bières. A 19 h, paplo doit rencontrer St-Louis Neuweg. Un joueur de foot a besoin de sels minéraux, surtout les vieux joueurs. Tout le monde vous le dira. Bon, que je lui dis pendant qu'il constate que sa bière est vachement froide, je vais prendre des photos pour le stub. Je me baisse pour poser mon gobelet à collerette et c'est ce moment que choisit un Pagis, assez discret jusque là, pour refiler le ballon à Niang qui le loge ilico-presto dans les filets Helvètes. 'tain, j'ai rien vu, j'enrage. Elle est rentrée où la balle ? Lucarne droite me dit paplo. Cela dépend d'où l'on se place, rétorque un type à nos côtés. Elle est rentrée à la gauche du gardien. Finalement, on s'en fout que je me dis, cela fait 1-0 et surtout un point pour la confiance à Mamadou. Il ne faut pas grand chose pour être heureux. Surtout quand il y a un bail que l'on a plus mené à la marque. Et au quart d'heure, je vous prie. Tout à ma joie, je cours à la Boutique du Racing pour acheter une boule avec la cigogne dans de l'eau. Je la secoue et je me dis que pour deux euros ils auraient pu mettre plus de paillettes dorées. Holé...! en deux gri-gris Pagis se met la tribune dans la poche. Krebs se démène comme il peut sur son aile droite mais le métier ne s'apprend pas comme ça.
A mon avis, ils ne viendront pas, constate un paplo frustré. Djetou et Trezeguet ? Qui en doutait ? J'essaie de trouver les mots pour le rassurer. Peut-être que le Fab va revenir au mercato. Ca le touche, il rougit. J'aime bien Cassard que je lui apprends alors que ce dernier réclame le ballon à Deroff, autant à l'aise sur son aile gauche qu'un cormoran dans le camboui de l'Erika. La passe se révèle décisive pour l'attaquant Suisse Lippo qui trompe en traître Cassard d'un plat du pied des familles, si cher à un attaquant mythique des SREG Mulhouse. Le brouillard tombe sur Sierentz. Le froid aussi. Comme certains combattent la chaleur avec le feu, d'autres habillent la fraîcheur de pétillance. Dans un quart d'heure l'arbitre sifflera la mi-temps et le bar sera prit d'assaut. Prévoyant, je m'y rends faire provisions. Je fouille dans mes poches sûr qu'au fond il y a un billet. Je vois le type du bar blêmir. J'ai à peine eu le temps de tourner la tête que Cassard s'inclinait sur un lob majestueux des 60 mètres. Deux buts en 30 secondes. Rien à dire, nous étions bien à un match du Racing.
Pour s'avaler une saucisse, il fallait faire la queue. Je décidais de promener le paplo autour du terrain de peur qu'il ne s'ankylose. Parfois un rhume peut-être fatal. Les joueurs du Racing en savent quelque chose. A chaque coup de vent, la porte leur claque à la gueule.
Il est fort ce Lippo que je dis à paplo, deux buts le temps d'éternuer... Mosto, t'es trop con, il me répond. Lippo, c'est le sponsor. Les noms ils sont en bas. Ouais d'accord, mais je venais de me faire arracher une dent, comment voulez-vous que je puisse lire correctement ! Vexé, je n'ai pas vu Niang hériter d'un cuir cafouillé et profiter des largesses de l'arbitrage pour égaliser au ras du poteau droit, ou du poteau à la gauche du gardien. C'est selon comment on pense...
Reconnaître que la mi-temps arrivait à point est un pas que nous ne franchiront pas.
Cette une équipe au tiers remanié qui a pris place sur le terrain pour la deuxième période. M'Phela prenait la pointe où Pagis avait montré peu de chose finalement, Bonis remplaçait un Cassard pas veinard, Camadini héritait du territoire à Bassila en même temps que du brassard, Johansen cavalait sur les labours d'un Lacour en perte de confiance alors que Keita suppléait son copain de promotion Krebs. L'engagement immédiat du Racing laissait supposer une belle gueulante de Duguépéroux dans les vestiaires. Mais les piqûres ne guérissent pas miraculeusement les grands malades, la vie serait trop belle.
Tu devrais prendre la photo, me dit paplo alors que nous nous stoppions dans notre tour du stade pour regarder Niang adresser une passe décisive, comme ils disent dans L'Equipe, à la gazelle sud-africaine, M'Phela qui ne se fit pas prier pour loger le ballon dans le petit filet d'une équipe suisse qui pour le coup, semblait marquer le pas.
La température chutait autant que l'engagement des deux équipes. Pourtant dans le pas grand chose, c'est tout de même le Racing qui s'en tirait le mieux, grâce un Johansen remuant et un Camadini dirigeant la manoeuvre, comme s'il cherchait à tout prix le moyen de faire souffrir conan. Les premiers éclairs fendaient les nuages, là-bas, au dessus de chez moi, à Mulhouse. Le Pen, ne réussissait pas grand chose sur son côté gauche et quand Lee Ho Jin le releva, un murmure curieux couvrit le vacarme de l'express Paris-Bâle de 18 heures. Si ce pauvre garçon n'avait qu'une vague idée de ce qu'est être un étranger sur terre, son entrée a du l'éclaicir sur le sujet. Sa technique individuelle n'a pas suffit à masquer son ignorance du football européen. Ce n'est pas de son côté que le soleil se lèvera pour le Racing. Pas aujourd'hui en tout cas.
Les deux équipes récitaient leurs gammes. Il fallait en donner pour 8 euros au supporter local. Rudy Carlier, remplaçant un Niang plus chanceux sur ses frappes que sur ses contrôles, fit admirer une aisance technique certaine mais insuffisante pour l'empêcher de se griller dans les réalités de la L1. Lee Ho Jin rata la balle de break dans un face à face avec le portier Suisse alors que je bavais sur la saucisse que s'envoyait une connaissance à paplo, parce que finalement sur le terrain, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent.
