- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Portrait
- Lectures
- Lu 2.549 fois
- Auteur(s)
- Par fremen-bleu
- Commentaires
- 0 comm.
Aujourd'hui cadre d'une équipe rémoise en lutte pour sa survie en Ligue 2, Yann Kermorgant aurait bien pu voir ses espoirs de carrière s'effondrer à seulement 14 ans. Retour sur un parcours atypique.
Natif de la vieille cité morbihannaise, Yann Kermorgant fait ses premiers pas sur les terrains du club vannetais de l'AS Ménimur. Egalement suivi par le Racing Club de Lens, il rejoint à 14 ans la section sport études du Stade Rennais. On lui prédit déjà un bel avenir mais le rêve sera de courte durée : un examen médical révèle une leucémie. C'en est terminé du football...
... Mais, 4 ans plus tard, le temps qu'il aura fallu pour se sortir de la maladie, Yann peut reprendre le chemin des pelouses. A 18 ans, de retour sur les terrains de ses débuts à l'AS Ménimur, il n'a pas renoncé à son rêve : devenir footballeur professionnel.
Ses qualités d'attaquant retrouvées, il rejoindra pour la saison 2003-2004 le club phare de sa ville natale, le Vannes OC qui évolue alors en Championnat de France Amateur... Après avoir failli tout arrêter pour se mettre au rugby ! Deux saisons plus tard, il rejoindra le club de Châtellerault, en CFA toujours, c'est là-bas que ses prestations lui vaudront de taper dans l'oeil du Grenoble Foot 38.
C'est donc avec Grenoble, en Ligue 2 et à tout de même déjà 24 ans que Kermorgant fera ses premiers pas dans le monde du professionnalisme, se faisant remarquer par plusieurs retournés acrobatiques magistraux. Il inscrira 6 buts en 26 rencontres lors de sa première saison et 10 la suivante alors que son club échoue à la 5ème place, ratant de peu la montée en Ligue 1, objectif désormais annoncé du GF38.
La montée dans l'élite, il ne la vivra pas avec le club de l'Isère puisqu'il rejoint à l'aube de la saison 2007-2008 un Stade de Reims tout auréolé de son meilleur classement depuis un nombre interminable de saisons et surtout d'une épopée en Coupe de la Ligue qui le verra échouer contre Bordeaux après avoir notamment sorti l'AS Monaco et le Stade Rennais.
Si Kermorgant est titulaire, inscrivant au passage 4 buts et distillant une belle quantité de passes décisives, la saison rémoise se terminera à une décevante 13ème place. Et la descente continue pour le club champenois, orphelin de Julien Féret parti à Nancy, sans que le combattif breton, auteur de 4 réalisations en 16 titularisations, ne puisse y faire grand chose à l'image de son splendide mais finalement inutile coup-franc égalisateur inscrit contre Lens tout dernièrement...
Avec le retour de Cédric Fauré dont il fut un grand pourvoyeur de ballons même s'il se murmure que leur entente hors des terrains n'est pas des meilleurs et les grands débuts de Luis Fernandez en tant qu'entraîneur il conviendra donc de se méfier du gabarit (1,84 m pour 84 kilos), des passes, des retournés et des coup-francs d'un Kermorgant libre en juin et qui rêve encore, à 27 ans, de découvrir la Ligue 1...
... Mais, 4 ans plus tard, le temps qu'il aura fallu pour se sortir de la maladie, Yann peut reprendre le chemin des pelouses. A 18 ans, de retour sur les terrains de ses débuts à l'AS Ménimur, il n'a pas renoncé à son rêve : devenir footballeur professionnel.
Ses qualités d'attaquant retrouvées, il rejoindra pour la saison 2003-2004 le club phare de sa ville natale, le Vannes OC qui évolue alors en Championnat de France Amateur... Après avoir failli tout arrêter pour se mettre au rugby ! Deux saisons plus tard, il rejoindra le club de Châtellerault, en CFA toujours, c'est là-bas que ses prestations lui vaudront de taper dans l'oeil du Grenoble Foot 38.
C'est donc avec Grenoble, en Ligue 2 et à tout de même déjà 24 ans que Kermorgant fera ses premiers pas dans le monde du professionnalisme, se faisant remarquer par plusieurs retournés acrobatiques magistraux. Il inscrira 6 buts en 26 rencontres lors de sa première saison et 10 la suivante alors que son club échoue à la 5ème place, ratant de peu la montée en Ligue 1, objectif désormais annoncé du GF38.
La montée dans l'élite, il ne la vivra pas avec le club de l'Isère puisqu'il rejoint à l'aube de la saison 2007-2008 un Stade de Reims tout auréolé de son meilleur classement depuis un nombre interminable de saisons et surtout d'une épopée en Coupe de la Ligue qui le verra échouer contre Bordeaux après avoir notamment sorti l'AS Monaco et le Stade Rennais.
Si Kermorgant est titulaire, inscrivant au passage 4 buts et distillant une belle quantité de passes décisives, la saison rémoise se terminera à une décevante 13ème place. Et la descente continue pour le club champenois, orphelin de Julien Féret parti à Nancy, sans que le combattif breton, auteur de 4 réalisations en 16 titularisations, ne puisse y faire grand chose à l'image de son splendide mais finalement inutile coup-franc égalisateur inscrit contre Lens tout dernièrement...
Avec le retour de Cédric Fauré dont il fut un grand pourvoyeur de ballons même s'il se murmure que leur entente hors des terrains n'est pas des meilleurs et les grands débuts de Luis Fernandez en tant qu'entraîneur il conviendra donc de se méfier du gabarit (1,84 m pour 84 kilos), des passes, des retournés et des coup-francs d'un Kermorgant libre en juin et qui rêve encore, à 27 ans, de découvrir la Ligue 1...
