- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 1.156 fois
- Auteur(s)
- Par superdou
- Commentaires
- 0 comm.
On croyait que le Racing avait touché le fond ces dernières semaines. Les joueurs nous ont prouvé le contraire face à des Nantais qui n'en demandaient pas tant. Kombouaré a très vraisemblablement vécu là son dernier match en tant qu'entraîneur du
Egon Gindorf avait été clair, un bilan serait fait après le match contre Nantes. Il est facile à faire. Le Racing est dernier du championnat de façon totalement logique, son jeu étant à des années lumières des autres clubs de l'élite.
Pourtant on espérait que les joueurs, à défaut de trouver un jeu plaisant ou spectaculaire, mouilleraient le maillot, ne serait ce que pour sauver la tête de leur entraîneur, il n'en a rien été.
Une composition d'équipe discutable
Confronté à de nombreux forfaits, Kombouaré a néanmoins surpris sur la composition d'équipe. Ainsi le forfait de Boka, qui aurait pu être logiquement compensé soit par la titularisation de Deroff sur l'aile gauche, comme en match amicaux face au Celta Vigo ou Neuchâtel Xamax, soit par le retour d'un Momha, toutefois affaibli par une angine, aurait été logique, a été remplacé par le point fort de notre défense axial depuis le début de saison, Cédric Kanté. Ce dernier n'étant pas du tout un arrière latéral, et cela s'est vu. Du coup, Abdel Fahmi a été titularisé aux cotés du malheureux Haggui, qui, victime d'une grave fracture au pied, est sorti dès la 23ème minute de jeu, et qui ne devrait plus apparaître sur les terrains avant plusieurs mois.
D'autre part, Guillaume Lacour, le second milieu purement défensif valide, a été repositionné sur le banc, laissant un Camadini au poste de récupérateur aux cotés de Johansen, et donnant les clés du flanc droit au jeune Farnerud.
Il est également surprenant de noter que Yves Deroff, fort logiquement très motivé à l'idée d'affronter son ancien club, n'a même pas été retenu dans les 16, et que la nouvelle lui a été annoncée, non pas par Kombouaré, mais par son adjoint. L'entraîneur aurait-il eu peur de la réaction du joueur sur ce coup bas ?
Un début de match médiocre
Au coup d'envoi, on cru entrapercevoir enfin un Racing motivé, à l'image de cette première occasion sur corner dès la 2ème minute de jeu. Mais ce ne fut que feu de paille, et très vite, les occasions se raréfièrent, et le ballon se positionna de plus en plus souvent dans les pieds Nantais.
Et c'est finalement sans grande surprise que Nantes ouvrit le score. N'Zigou, un attaquant Nantais qui n'avait pas encore joué la moindre minute cette saison, arrive à se sortir du marquage bien trop peu efficace de 2 défenseurs Strasbourgeois, en effectuant une talonnade qui se termina dans les pieds de Bagayojko, trop heureux de pouvoir se venger d'un club qu'il n'a vraiment pas dans son coeur. Strasbourg 0-1 Nantes (34ème).
Le néant absolu
Dès lors, le match pris un visage qui ne changera pas d'un iota jusqu'au coup de sifflet final. On y trouva un Racing misérable, incapable de faire la moindre passe, pathétique dans son jeu comme dans sa motivation, et hué fort logiquement par un stade qui ne peut se reconnaiter dans cette parodie d'équipe.
Les Nantais, pourtant loin d'être des foudres de guerre, n'ont même jamais eu besoin de reculer, n'ont jamais eu à trembler, n'ont même jamais eu à s'inquiéter d'un hypothétique coup du sort pouvant provoquer une égalisation.
Ce fut même dans les arrêts de jeu que les Canaris achevèrent la cigogne, grâce à un but de Toulalan que n'importe quel défense digne de ce nom n'aurait jamais laissé passer de la sorte. Abdessadki jouant le rôle de la danseuse sur ce coup là. Strasbourg 0-2 Nantes (92ème).
La tête de Kombouaré demandée
Et c'est sous les huées et les quolibets de la foule que s'acheva ce match. Les "Kombouaré démission" venant de toutes les tribunes, Kop compris, s'étaient déjà élevés.
Le Racing a perdu, une fois de plus. Mais plus inquiétant encore, il a perdu sans même se battre, sans âme et sans coeur. La ligue 2 se rapproche, quand aux jours de Kombouaré, ils sont désormais comptés.
Pourtant on espérait que les joueurs, à défaut de trouver un jeu plaisant ou spectaculaire, mouilleraient le maillot, ne serait ce que pour sauver la tête de leur entraîneur, il n'en a rien été.
Une composition d'équipe discutable
Confronté à de nombreux forfaits, Kombouaré a néanmoins surpris sur la composition d'équipe. Ainsi le forfait de Boka, qui aurait pu être logiquement compensé soit par la titularisation de Deroff sur l'aile gauche, comme en match amicaux face au Celta Vigo ou Neuchâtel Xamax, soit par le retour d'un Momha, toutefois affaibli par une angine, aurait été logique, a été remplacé par le point fort de notre défense axial depuis le début de saison, Cédric Kanté. Ce dernier n'étant pas du tout un arrière latéral, et cela s'est vu. Du coup, Abdel Fahmi a été titularisé aux cotés du malheureux Haggui, qui, victime d'une grave fracture au pied, est sorti dès la 23ème minute de jeu, et qui ne devrait plus apparaître sur les terrains avant plusieurs mois.
D'autre part, Guillaume Lacour, le second milieu purement défensif valide, a été repositionné sur le banc, laissant un Camadini au poste de récupérateur aux cotés de Johansen, et donnant les clés du flanc droit au jeune Farnerud.
Il est également surprenant de noter que Yves Deroff, fort logiquement très motivé à l'idée d'affronter son ancien club, n'a même pas été retenu dans les 16, et que la nouvelle lui a été annoncée, non pas par Kombouaré, mais par son adjoint. L'entraîneur aurait-il eu peur de la réaction du joueur sur ce coup bas ?
Un début de match médiocre
Au coup d'envoi, on cru entrapercevoir enfin un Racing motivé, à l'image de cette première occasion sur corner dès la 2ème minute de jeu. Mais ce ne fut que feu de paille, et très vite, les occasions se raréfièrent, et le ballon se positionna de plus en plus souvent dans les pieds Nantais.
Et c'est finalement sans grande surprise que Nantes ouvrit le score. N'Zigou, un attaquant Nantais qui n'avait pas encore joué la moindre minute cette saison, arrive à se sortir du marquage bien trop peu efficace de 2 défenseurs Strasbourgeois, en effectuant une talonnade qui se termina dans les pieds de Bagayojko, trop heureux de pouvoir se venger d'un club qu'il n'a vraiment pas dans son coeur. Strasbourg 0-1 Nantes (34ème).
Le néant absolu
Dès lors, le match pris un visage qui ne changera pas d'un iota jusqu'au coup de sifflet final. On y trouva un Racing misérable, incapable de faire la moindre passe, pathétique dans son jeu comme dans sa motivation, et hué fort logiquement par un stade qui ne peut se reconnaiter dans cette parodie d'équipe.
Les Nantais, pourtant loin d'être des foudres de guerre, n'ont même jamais eu besoin de reculer, n'ont jamais eu à trembler, n'ont même jamais eu à s'inquiéter d'un hypothétique coup du sort pouvant provoquer une égalisation.
Ce fut même dans les arrêts de jeu que les Canaris achevèrent la cigogne, grâce à un but de Toulalan que n'importe quel défense digne de ce nom n'aurait jamais laissé passer de la sorte. Abdessadki jouant le rôle de la danseuse sur ce coup là. Strasbourg 0-2 Nantes (92ème).
La tête de Kombouaré demandée
Et c'est sous les huées et les quolibets de la foule que s'acheva ce match. Les "Kombouaré démission" venant de toutes les tribunes, Kop compris, s'étaient déjà élevés.
Le Racing a perdu, une fois de plus. Mais plus inquiétant encore, il a perdu sans même se battre, sans âme et sans coeur. La ligue 2 se rapproche, quand aux jours de Kombouaré, ils sont désormais comptés.
