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- Côté tribunes
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Un derby perdu, un froid glacial, un match à 15 heures et une vague équipe de National en face, voilà ce qui a refroidi les ardeurs de beaucoup d'habitués de la Meinau. Compte rendu de ce que vous avez loupé en tribunes !
Personne ?
Ou presque. A trente minutes du coup d'envoi, les entrées d'habitude si encombrées sont vides. On passe en une poignée de secondes, le temps d'acheter un billet de match moins cher que l'aller-retour en tram si vous êtes demi-tarif d'un demi-tarif abonné.
Même si on s'y attendait, le fait de voir les entrées vides fait un choc. Et l'absence même de stadiers pour vérifier les billets n'arrange rien. Le club a même décidé de n'ouvrir que deux parties de tribunes : la nord haute centrale et le quart de virage nord-ouest (la partie basse de cette dernière est fermée par les UB90, qui se regroupent dans le bloc haut). Ces tribunes n'étant que clairsemées, on peut douter de la véracité du nombre de spectateurs présents avancé par le Racing : 2100 selon les officiels, à peine un bon millier à vue de nez, 800 selon Jean-Marc Furlan, 3°C selon le panneau d'affichage. A croire que tout le monde ignore qu'on va gagner cette Coupe selon les chiffres et les élections présidentielles américaines.
Des chants surpuissants, une ola d'anthologie et un tifo mémorable
Voilà ce que vous n'avez pas loupé. En effet, le Kop d'habitude bien rempli se mue en une petite cinquantaine de personnes debout, à peu près le même nombre assis. Le froid en a découragé plus d'un. Même le speaker n'a pas le courage de convier les personnes qui sont venues à l'annonce de la composition du Racing. Gurtner sera quand même applaudi à l'annonce de son nom.
Les chants commencent malgré tout en même temps que l'entrée des joueurs. Et dès le coup d'envoi les joueurs attaquent : 1-0 à la 2ème minute, 2-0 à la 6ème sur un coup-franc imparable de Jean-Alain Fanchone.
Pourtant, point de pogos dans le Kop ou de chants repris par les quelques spectateurs qui garnissent la tribune nord. Néanmoins, les chants sont lancés avec plus de conviction.
Shereni enfonce le clou à la 16ème (3-0) d'un but de la tête comme à son habitude. Les chants commencent toutefois à perdre en intensité après le 4ème but (4-0, «Saïmon» Zenke), le froid commence à gagner les plus téméraires.
Une ambiance de folie !
Ça aussi vous ne l'avez pas raté. A la reprise, le double changement du Racing est vaguement applaudi, et le Kop ne chante pas. Pendant les cinq minutes qui vont suivre le début de la deuxième mi temps, seuls des « ooooh » et « allez ! » sont lancés ça et là.
A la 50ème minute, le Kop se mue en choeur à deux voix et une formation à double batteur se crée (le tambour était d'ailleurs plus puissant que certains chants).
Sur le terrain, un 5ème but presque anecdotique est marqué par Zenke. Et si ce sont les jeunes du Racing sur le terrain qui dominent la partie, alors ce seront bel et bien les jeunes UB90 en tribune qui auront la mainmise sur le lancement des chants ! Quelques chants presque oubliés en tribunes font d'ailleurs leur réapparition. Un « lève toi... » est lancé, mais seule une dizaine de spectateurs répondent à l'appel des tribunes, les autres ayant probablement gelé sur place.
A vrai dire, les chants et leur coordination en tribune lors de cette seconde période seront presque aussi anarchiques que la défense de l'Entente Sannois-St Gratien.
Le 6ème but est marqué par Ledy pour sa première apparition, et clos un match sérieux du RCS. Un 7ème but aurait pu d'ailleurs être marqué (pour la plus grande joie de la collection de scores fleuves de certains...) si JAF n'avait pas loupé sa tête sur une action où il y avait quatre attaquants face au pauvre gardien abandonné lâchement par sa défense.
Le match se termine pour la plus grande joie de tous. La tribune nord se vide précipitamment (quelques départs d'ailleurs depuis la 85ème minute), le froid a raison de tous.
Les joueurs viendront saluer à bonne distance, un point à améliorer surtout si il fait à peine plus de 0°C, ça permettrait de faire un peu oublier la température polaire.
Et en face ?
Bah rien. Nada. Pour tout dire, ça nous arrange, on redoutait que la présence d'un supporter de l'Entente oblige à trouver le nom des habitants de Sannois et de Saint-Gratien (non ce n'est pas les Gratinés) que d'ailleurs personne n'arrive à placer sur une carte de France (un peu comme Lens).
Clap de fin
Les plus hardis de tous sont allés se réchauffer à la boutique qui arbore fièrement le décevant maillot des 30 ans du titre ou bien ils ont pu apercevoir la nouvelle écharpe hideuse qui fait tache entre les écharpes plus réussies du début de saison.
Pour finir, je ne pourrais que citer Jean-Marc Furlan, qui résume en deux phrases cet article : « Les 800 personnes venues ont vraiment le Racing dans le coeur et ont été derrière nous tout le match et ça c'est vraiment sympathique. D'ailleurs je leur donne un très grand coup de chapeau car en plus les jeunes qui étaient là ont mis l'ambiance tout le match ».
Ou presque. A trente minutes du coup d'envoi, les entrées d'habitude si encombrées sont vides. On passe en une poignée de secondes, le temps d'acheter un billet de match moins cher que l'aller-retour en tram si vous êtes demi-tarif d'un demi-tarif abonné.
Même si on s'y attendait, le fait de voir les entrées vides fait un choc. Et l'absence même de stadiers pour vérifier les billets n'arrange rien. Le club a même décidé de n'ouvrir que deux parties de tribunes : la nord haute centrale et le quart de virage nord-ouest (la partie basse de cette dernière est fermée par les UB90, qui se regroupent dans le bloc haut). Ces tribunes n'étant que clairsemées, on peut douter de la véracité du nombre de spectateurs présents avancé par le Racing : 2100 selon les officiels, à peine un bon millier à vue de nez, 800 selon Jean-Marc Furlan, 3°C selon le panneau d'affichage. A croire que tout le monde ignore qu'on va gagner cette Coupe selon les chiffres et les élections présidentielles américaines.
Des chants surpuissants, une ola d'anthologie et un tifo mémorable
Voilà ce que vous n'avez pas loupé. En effet, le Kop d'habitude bien rempli se mue en une petite cinquantaine de personnes debout, à peu près le même nombre assis. Le froid en a découragé plus d'un. Même le speaker n'a pas le courage de convier les personnes qui sont venues à l'annonce de la composition du Racing. Gurtner sera quand même applaudi à l'annonce de son nom.
Les chants commencent malgré tout en même temps que l'entrée des joueurs. Et dès le coup d'envoi les joueurs attaquent : 1-0 à la 2ème minute, 2-0 à la 6ème sur un coup-franc imparable de Jean-Alain Fanchone.
Pourtant, point de pogos dans le Kop ou de chants repris par les quelques spectateurs qui garnissent la tribune nord. Néanmoins, les chants sont lancés avec plus de conviction.
Shereni enfonce le clou à la 16ème (3-0) d'un but de la tête comme à son habitude. Les chants commencent toutefois à perdre en intensité après le 4ème but (4-0, «Saïmon» Zenke), le froid commence à gagner les plus téméraires.
Une ambiance de folie !
Ça aussi vous ne l'avez pas raté. A la reprise, le double changement du Racing est vaguement applaudi, et le Kop ne chante pas. Pendant les cinq minutes qui vont suivre le début de la deuxième mi temps, seuls des « ooooh » et « allez ! » sont lancés ça et là.
A la 50ème minute, le Kop se mue en choeur à deux voix et une formation à double batteur se crée (le tambour était d'ailleurs plus puissant que certains chants).
Sur le terrain, un 5ème but presque anecdotique est marqué par Zenke. Et si ce sont les jeunes du Racing sur le terrain qui dominent la partie, alors ce seront bel et bien les jeunes UB90 en tribune qui auront la mainmise sur le lancement des chants ! Quelques chants presque oubliés en tribunes font d'ailleurs leur réapparition. Un « lève toi... » est lancé, mais seule une dizaine de spectateurs répondent à l'appel des tribunes, les autres ayant probablement gelé sur place.
A vrai dire, les chants et leur coordination en tribune lors de cette seconde période seront presque aussi anarchiques que la défense de l'Entente Sannois-St Gratien.
Le 6ème but est marqué par Ledy pour sa première apparition, et clos un match sérieux du RCS. Un 7ème but aurait pu d'ailleurs être marqué (pour la plus grande joie de la collection de scores fleuves de certains...) si JAF n'avait pas loupé sa tête sur une action où il y avait quatre attaquants face au pauvre gardien abandonné lâchement par sa défense.
Le match se termine pour la plus grande joie de tous. La tribune nord se vide précipitamment (quelques départs d'ailleurs depuis la 85ème minute), le froid a raison de tous.
Les joueurs viendront saluer à bonne distance, un point à améliorer surtout si il fait à peine plus de 0°C, ça permettrait de faire un peu oublier la température polaire.
Et en face ?
Bah rien. Nada. Pour tout dire, ça nous arrange, on redoutait que la présence d'un supporter de l'Entente oblige à trouver le nom des habitants de Sannois et de Saint-Gratien (non ce n'est pas les Gratinés) que d'ailleurs personne n'arrive à placer sur une carte de France (un peu comme Lens).
Clap de fin
Les plus hardis de tous sont allés se réchauffer à la boutique qui arbore fièrement le décevant maillot des 30 ans du titre ou bien ils ont pu apercevoir la nouvelle écharpe hideuse qui fait tache entre les écharpes plus réussies du début de saison.
Pour finir, je ne pourrais que citer Jean-Marc Furlan, qui résume en deux phrases cet article : « Les 800 personnes venues ont vraiment le Racing dans le coeur et ont été derrière nous tout le match et ça c'est vraiment sympathique. D'ailleurs je leur donne un très grand coup de chapeau car en plus les jeunes qui étaient là ont mis l'ambiance tout le match ».
