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La Coupe de France a cette formidable particularité de nous offrir chaque année des adversaires inédits aux noms et aux localisations géographiques plus qu'improbables. Allons même jusqu'à la qualifier métaphoriquement de Coupe d'Europe du pauvre..
... tant elle nous permet de nous arracher au triste quotidien de la seconde division française, de ses stades vides et de ces horaires incongrus.
L'entente cordiale
Bref dans la catégorie villes de foire, je demande Sannois et Saint-Gratien. Communes a priori inoffensives du Val d'Oise, qui ont fusionné pour le plus grand bonheur des Sannoisiens et des Gratiennoises et de quelques autres pervers locaux. Je préfère faire l'impasse décisive sur 2000 ans d'histoire remplie de bergers sodomites, de noyers encore bien vivants ou encore de moulin ivre pour me consacrer au glorieux présent qui vit naître l'entente lors d'une soirée assurément trop arrosée dans les bars de la banlieue parisienne (certains d'affirmer que tout se joua un lendemain matin peu glorieux).
C'était le 01/06/1989 et depuis l'Entente gravit patiemment les échelons pour devenir ce pour quoi elle a été programmée.
ESSG entreprise
« Captain Kirk, téléportation dans 5 minutes pour la planète Vulcain. » C'est par ce subtil raccourci temporel que nous nous retrouvons donc au beau milieu de la vraie banlieue parisienne, plus précisément dans la tribune d'honneur du stade Michel Hidalgo pour une plongée au coeur du club.
Pour les puristes, le stade se situe au 2 boulevard de l'entente à Saint-Gratien et donc pas à Sannois. Je sais qu'à la lecture de cette phrase de nombreux stubistes ont la larme à l'oeil de ne pouvoir poser le pied sur les mythiques gradins du non moins mythique stade MH, mais la Coupe de France c'est aussi à la Meinau que ça se joue.
« L'entente » c'est donc un projet pas très original mais qui a le mérite d'exister, à savoir doter la capitale d'un second club de football au plus haut niveau, à l'instar de ce qui se fait à Londres, Barcelone ou Łódź (les fameux ŁKS Łódź et Widzew Łódź, souvent d'une rare férocité sur le terrain).
C'est donc éberlué que l'on apprend que les 2 première étapes ont été menées à bien et que l'accession en D1 n'est qu'une question de temps... et d'argent.
L'argent il est en question avec le concept « cité sport » qui doit permettre à l'Entente de passer en vitesse lumière. C'est un peu leur « Eurostadium » à eux : un grand stade (ici 25 000 places) avec tout l'attirail du foot business qui doit permettre au club de passer ce fameux « palier pour s'ancrer dans l'élite du football hexagonal ».
Cette dernière citation n'est pas de Philippe Ginestet ou bien de Jean-Michel Aulas. Elle est simplement tirée du très complet « Président d'un club de foot pro pour les nuls ». « C'est donc une "nouvelle ère" dans le sport francilien que l'Entente souhaite insuffler, pour bâtir un club du 21e siècle fort d'une réussite sportive, sociale et urbaine. » Phrase intégralement repompée du très sérieux site officiel.
Coté terrain
Puisque c'est ici que tout va se jouer samedi, intéressons nous au rectangle vert. De ce côté, il faut avouer que ça ne va pas très sport, enfin très fort pour l'Entente : avant dernier de National avec 10 défaites et 21 buts encaissés.
Autant dire que le rédacteur peu consciencieux pourrait s'arrêter là, publier la composition type de l'ESSG et aller tranquillement se boire une bière de Noël devant la TV. Que nenni, ce serait faire insulte à la ligne rédactionnelle du stub qui veut que chaque article soit un bijou d'investigation.
Voilà la compo type ou plutôt celle alignée au tour précédent face à Poissy :
Et celle alignée lors de la défaite face à Arles le week-end dernier à domicile (1-4) lors d'un match qualifié de « hitchcockien » par le toujours très sérieux site officiel :
On notera également l'absence de Lapeyre (cuisse), Guemari (cheville), Moukandjo (cuisse).
C'est dans ces conditions que l'Entente s'apprête à rejoindre l'Alsace (arrivée prévue le vendredi avec mise au vert) pour ce qui est d'ores et déjà l'un des matchs mythiques de la saison à la Meinau dans un stade déserté par le public. La faute à la crise financière ou à l'horaire cannibalisant les autres rencontres de Coupe de France où sont engagées des clubs alsaciens, nous ne le saurons jamais.
Toujours est-il que le Stade de la Meinau sonnera bien creux et que les visiteurs se feront peut-être entendre. Sont en effet attendus du côté du virage Nord-Est, le club des support'R qui depuis 1998 « supportent » l'Entente et dont l'emblème est un nounours. Le NSO5 ou North Suburbans, groupe à tendance ultra fondé en 2005 sera très certainement présent pour un déplacement qui s'annonce « mythique » comme signalé sur leur site internet.
Je laisserai le mot de la fin à un autre site, à savoir le site officiel de l'ESSG : « l'Entente devra être accrocheuse pour venir à bout de cette équipe... qui n'est pas invincible ! En Coupe, seules l'envie et la magie opèrent... »
Ce que notre site officiel alsacien pourrait traduire par : « L'ESSG n'aura rien à perdre lors de cette rencontre. Attention à ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, ce ne serait pas la première fois que le Racing chute en Coupe de France face à un petit ».
L'entente cordiale
Bref dans la catégorie villes de foire, je demande Sannois et Saint-Gratien. Communes a priori inoffensives du Val d'Oise, qui ont fusionné pour le plus grand bonheur des Sannoisiens et des Gratiennoises et de quelques autres pervers locaux. Je préfère faire l'impasse décisive sur 2000 ans d'histoire remplie de bergers sodomites, de noyers encore bien vivants ou encore de moulin ivre pour me consacrer au glorieux présent qui vit naître l'entente lors d'une soirée assurément trop arrosée dans les bars de la banlieue parisienne (certains d'affirmer que tout se joua un lendemain matin peu glorieux).
C'était le 01/06/1989 et depuis l'Entente gravit patiemment les échelons pour devenir ce pour quoi elle a été programmée.
ESSG entreprise
« Captain Kirk, téléportation dans 5 minutes pour la planète Vulcain. » C'est par ce subtil raccourci temporel que nous nous retrouvons donc au beau milieu de la vraie banlieue parisienne, plus précisément dans la tribune d'honneur du stade Michel Hidalgo pour une plongée au coeur du club.
Pour les puristes, le stade se situe au 2 boulevard de l'entente à Saint-Gratien et donc pas à Sannois. Je sais qu'à la lecture de cette phrase de nombreux stubistes ont la larme à l'oeil de ne pouvoir poser le pied sur les mythiques gradins du non moins mythique stade MH, mais la Coupe de France c'est aussi à la Meinau que ça se joue.
« L'entente » c'est donc un projet pas très original mais qui a le mérite d'exister, à savoir doter la capitale d'un second club de football au plus haut niveau, à l'instar de ce qui se fait à Londres, Barcelone ou Łódź (les fameux ŁKS Łódź et Widzew Łódź, souvent d'une rare férocité sur le terrain).
C'est donc éberlué que l'on apprend que les 2 première étapes ont été menées à bien et que l'accession en D1 n'est qu'une question de temps... et d'argent.
L'argent il est en question avec le concept « cité sport » qui doit permettre à l'Entente de passer en vitesse lumière. C'est un peu leur « Eurostadium » à eux : un grand stade (ici 25 000 places) avec tout l'attirail du foot business qui doit permettre au club de passer ce fameux « palier pour s'ancrer dans l'élite du football hexagonal ».
Cette dernière citation n'est pas de Philippe Ginestet ou bien de Jean-Michel Aulas. Elle est simplement tirée du très complet « Président d'un club de foot pro pour les nuls ». « C'est donc une "nouvelle ère" dans le sport francilien que l'Entente souhaite insuffler, pour bâtir un club du 21e siècle fort d'une réussite sportive, sociale et urbaine. » Phrase intégralement repompée du très sérieux site officiel.
Coté terrain
Puisque c'est ici que tout va se jouer samedi, intéressons nous au rectangle vert. De ce côté, il faut avouer que ça ne va pas très sport, enfin très fort pour l'Entente : avant dernier de National avec 10 défaites et 21 buts encaissés.
Autant dire que le rédacteur peu consciencieux pourrait s'arrêter là, publier la composition type de l'ESSG et aller tranquillement se boire une bière de Noël devant la TV. Que nenni, ce serait faire insulte à la ligne rédactionnelle du stub qui veut que chaque article soit un bijou d'investigation.
Voilà la compo type ou plutôt celle alignée au tour précédent face à Poissy :
Et celle alignée lors de la défaite face à Arles le week-end dernier à domicile (1-4) lors d'un match qualifié de « hitchcockien » par le toujours très sérieux site officiel :
On notera également l'absence de Lapeyre (cuisse), Guemari (cheville), Moukandjo (cuisse).
C'est dans ces conditions que l'Entente s'apprête à rejoindre l'Alsace (arrivée prévue le vendredi avec mise au vert) pour ce qui est d'ores et déjà l'un des matchs mythiques de la saison à la Meinau dans un stade déserté par le public. La faute à la crise financière ou à l'horaire cannibalisant les autres rencontres de Coupe de France où sont engagées des clubs alsaciens, nous ne le saurons jamais.
Toujours est-il que le Stade de la Meinau sonnera bien creux et que les visiteurs se feront peut-être entendre. Sont en effet attendus du côté du virage Nord-Est, le club des support'R qui depuis 1998 « supportent » l'Entente et dont l'emblème est un nounours. Le NSO5 ou North Suburbans, groupe à tendance ultra fondé en 2005 sera très certainement présent pour un déplacement qui s'annonce « mythique » comme signalé sur leur site internet.
Je laisserai le mot de la fin à un autre site, à savoir le site officiel de l'ESSG : « l'Entente devra être accrocheuse pour venir à bout de cette équipe... qui n'est pas invincible ! En Coupe, seules l'envie et la magie opèrent... »
Ce que notre site officiel alsacien pourrait traduire par : « L'ESSG n'aura rien à perdre lors de cette rencontre. Attention à ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, ce ne serait pas la première fois que le Racing chute en Coupe de France face à un petit ».
