Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La défaite au bout de l'ennui

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Par athor
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Stéphane Cassard, héros malheureux © vise2shoot.free.fr

Comme (trop) souvent, le Racing a laissé échappé sa qualification pour le second tour de la Coupe de la Ligue, la faute cette fois à des Bastiais plus concernés par l'enjeu.

Ambiance glaciale

Les premiers tours de la Coupe de la Ligue n'ont jamais vraiment fait recette auprès du public, moins intéressé par cette compétition que les télévisions et les sponsors, qui profitent de l'occasion pour afficher leurs logos bariolés. Confirmation encore ce soir, où seuls 5 000 courageux se sont déplacés dans une Meinau où l'absence de kop se fera immédiatement sentir. La rencontre se jouera en effet la plupart du temps dans un silence de cathédrale, seulement dérangé par quelques applaudissement, sifflets ou chants lancés par des enfants en tribune ouest.

Pas de surprises...

Jean-Marc Furlan l'avait déclaré bien avant la rencontre, il n'est pas nécessaire de faire tourner son effectif si tôt dans la saison, malgré la proximité du prochain match de championnat, vendredi à Sedan. Au coup d'envoi, on retrouve donc une équipe quasiment type, où seuls Manfred Ekwé Ebélé et Kandia Traoré font figure de nouveautés.

Equipe


D'entrée, ce sont les Corses qui se montrent en action, avec indéniablement plus d'envie dans les actions offensives. Ainsi, le Racing en sera quitte pour une première frayeur avec une bonne frappe d'André, récemment convoité en vue d'un recrutement, qui met Cassard à contribution. Les débats s'équilibrent vite mais les Strasbourgeois ne parviennent pas réellement à exploiter les maladresses d'Augustin Ejide, le gardien de Bastia, loin d'être impérial dans ses prises de balle et ses dégagements. Malgré quelques offensives de part et d'autre, on s'ennuie un peu à la Meinau, et le manque d'ambiance n'est pas là pour arranger les choses. La mi-temps est sifflée sur un 0-0 timide.

Espoir et désarroi

La seconde période reprend sur le même rythme et il faut attendre la 54ème minute pour voir le stade se réchauffer quelque peu. Excentré côté droit à l'entrée de la surface, le jeune Ekwé Ebélé, dont c'était la première apparition avec les pros, ose une lourde frappe dont le chemin vers la lucarne est stoppé par la main (pour une fois) ferme d'Ejide. Cette occasion a le mérite de sortir les 22 acteurs de leur torpeur. Quelques minutes plus tard, Belghazouani file seul sur son côté gauche avant d'entrer dans la surface pour armer son tir, mais il est accroché par un défenseur. Le penalty est logiquement sifflé et c'est le jeune milieu qui va se faire justice lui-même en prenant le gardien à contre pied. La Racing mène 1-0 et c'est finalement logique, au regard de la possession du ballon.
Cette avantage au score sera toutefois de bien courte durée. Quelques instants, à peine, plus tard, Cherrad centre côté droit, Cassard n'arrive pas à se saisir de la balle et Jau n'a plus qu'à pousser le ballon de la tête dans les filets. Tout est à refaire donc pour le Racing. Mais bizarrement, et ce malgré la rentrée du revenant Renaud Cohade, la rencontre se terminera sur un faux rythme, avec une neutralisation de chaque équipe. La fin du temps réglementaire est sifflée sur ce score nul, synonyme de prolongation, et nombreux sont ceux, sortant de leur somnolence, qui préfèreront finir la soirée ailleurs qu'à la Meinau.

Prolongations maussades

Place donc à deux périodes d'un quart d'heure, afin d'éviter d'éventuels tirs aux buts. A l'initiative de Cohade et de Belghazouani, le Racing tente de se projeter vers l'avant, en cherchant Kandia Traoré, puis Rudy Carlier, mais sans vraie réussite. En face, Bastia se contente de répondre en contre-attaque. La première partie de ce supplément de match s'avèrera peu palpitante.
Un changement de côté plus tard, ce sont les Corses qui vont tenter de planter la dernière banderille, mais les frappes successives de Barthélémy puis de Dunjic vont trouver les gants d'un Cassard qui a visiblement oublié sa faute sur le premier but. Le répit sera de courte durée puisque les occasions se multiplient pour les visiteurs jusqu'à ce que Cherrad, au milieu de la défense strasbourgeoise s'en va pousser le ballon au fond des filets alsaciens. Il ne reste à ce moment-là que quelques minutes à jouer, mais le Racing n'y est plus et laisse filer la victoire.

Un petit tour et puis s'en va

Comme la saison passée face à Amiens, Strasbourg quitte la Coupe de la Ligue dès son entrée en lice et ce, par la petite porte. Pourtant, cette saison, Jean-Marc Furlan se voyait bien tenter une petite aventure, histoire de mettre un peu de piment dans un championnat de L2 bien fade. Les joueurs partageait également cette avis, à l'image de Rudy Carlier: "on s'était dit qu'on allait jouer le match à fond donc on est très déçu. C'est toujours des scénarios bizarres en coupe." Même si cette défaite n'est pas si dramatique, la remontée étant l'enjeu principale, il n'en demeure pas moins quelques inquiétudes. La première concerne l'état de forme d'une équipe qui, après 120 minutes de jeu, devra enchainer 3 jours plus tard par un déplacement compliqué dans les Ardennes. Ensuite, la manière dont s'est déroulée cette rencontre à de quoi laisser perplexe Jean-Marc Furlan : "on devra obligatoirement élever notre niveau de jeu si l'on veut continuer à prendre des points en championnat. A Sedan, je veux voir une équipe revancharde."

Si ce revers n'entache pas outre mesure le très bon début de saison du Racing, il ne manquera donc pas de laisser planer certains doutes quant à l'avenir immédiat de cette équipe...

athor

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  • takl rajouter du caca à de la merde, y'a aucune plus-value.
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