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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Après la précieuse victoire à Brest, le Racing pouvait signer une formidable 5e victoire consécutive. En tribune, on ne fait plus la tête mais la fête...
C'est donc à la Meinau, devant son public, que le RCS doit poursuivre sur sa lancée en recevant Châteauroux, équipe type de L2 s'il en est. Un match qui n'a donc pas grand chose pour déchaîner les foules, à part l'enjeu sportif. Le parcage castelroussin sera ainsi symptomatique de cet engouement, avec une seule personne dans la tribune ouverte aux visiteurs du soir.
Aux entrées du stade, on se souvient des déboires de la première journée et des interminables files d'attente malgré un stade à moitié vide. La situation s'était nettement améliorée pour la seconde rencontre. Vendredi soir, il y avait de nouveau de longues queues à partir de 20h mais rue de l'Extenwoerth (entrées dites principales), on accède relativement vite. Par contre, à l'arrière, la situation est plus délicate, l'attente plus longue et les critiques contre l'organisation plus acerbes. « Peut mieux faire ».
A l'intérieur, on revient à quelque chose de plus joyeux et les ultras déploient dans le Kop une banderole à l'adresse des joueurs strasbourgeois durant leur échauffement : « 4 victoires d'affilée : continuons sur cette lancée », message qui donne le ton.
Puis, comme dans bon nombre d'autres stades, une autre banderole est déployée en référence au drame ayant touché les supporters marseillais lors de leur déplacement en car au Havre : « soutien aux MTP, courage aux blessés ». De tels messages avaient fleuri dans presque toutes les tribunes françaises, quelles que soient les rivalités, c'est à souligner.
A 20h30, pour le coup d'envoi, une autre animation prend forme dans le Kop : une grande bâche plastique noire laisse apparaître un dessin de Bart Simpson écrivant au tableau « le Racing doit monter en D1, le Racing doit monter en D1, le Racing doit monter en D1, le Racing doit... ».
Près de 14 000 personnes seront officiellement recensées mais comme pour les fois précédentes, on peut douter des chiffres (stade à moitié vide ou à moitié plein, comme toujours...). Même dans le Kop, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne se marche pas dessus !
Quoi qu'il en soit, les présents semblent motivés, et le match démarre sur les chapeaux de roue. L'ambiance est donc bonne, le Racing pousse d'entrée de jeu et on se dit que la soirée va être tranquillement bonne. Que nenni ! Alors que l'on espère que le Racing marque, c'est un penalty qui est sifflé contre les Bleus et Blancs lorsque Pelé dégage le ballon... et le joueur qui était dessus. La Meinau gronde, mais pas tant que ça : le but n'y est pas encore et nous, on a Cassard. Et c'est bien cette confiance qui prend le dessus sur le désespoir et les chants d'encouragement prennent largement le pas sur les sifflets. Et le bougre le fait ! Le tir de Mulenga est détourné par Cassard, la défense dégage le ballon, et les tribunes exultent en hurlant leur joie en hommage au gardien strasbourgeois ! « Cassard ! Cassard ! Cassard ! »
Dès lors, l'ambiance est reboostée, les chants retentissent de plus bel, les Strasbourgeois poussent et le stade va exploser une deuxième fois lorsque James Fanchone ouvre le score. On se dit alors que rien ne peut arriver au Racing mais la stupeur gagne les gradins : on semble discuter là-bas au niveau des bancs de touche et très vite la rumeur se répand : une réserve aurait été déposée par le capitaine castelroussin. Chacun y va de son analyse, personne ne sait vraiment ce qu'il se passe, on doute, on rigole et on lève finalement les bras au ciel en voyant que le but s'affiche sur le panneau d'affichage après de longues minutes d'incertitude et de palabres.
Les Strasbourgeois n'en restent pas là et doublent la mise peu après dans l'euphorie que l'on imagine. Décidément, ce Racing est incroyable ! Châteauroux marquera par la suite, mais chaque but sera refusé, jusqu'à celui de Mulenga à la 90e minute. Las, Strasbourg tient sa victoire et célèbre celle-ci une fois le coup de sifflet final donné, même si chacun a en tête la réserve posée et ses éventuelles conséquences.
Quoi qu'il en soit, au soir de la 5e journée, le Racing vient d'engranger sa 5e victoire d'affilée et caracole seul en tête du classement. La Meinau, pour la 3e fois consécutive, fait la fête, et c'est bien là l'essentiel...
Rendez-vous le 19 septembre pour fêter tous ensemble à la Meinau contre Vannes la 7e victoire de suite ?
Aux entrées du stade, on se souvient des déboires de la première journée et des interminables files d'attente malgré un stade à moitié vide. La situation s'était nettement améliorée pour la seconde rencontre. Vendredi soir, il y avait de nouveau de longues queues à partir de 20h mais rue de l'Extenwoerth (entrées dites principales), on accède relativement vite. Par contre, à l'arrière, la situation est plus délicate, l'attente plus longue et les critiques contre l'organisation plus acerbes. « Peut mieux faire ».
A l'intérieur, on revient à quelque chose de plus joyeux et les ultras déploient dans le Kop une banderole à l'adresse des joueurs strasbourgeois durant leur échauffement : « 4 victoires d'affilée : continuons sur cette lancée », message qui donne le ton.
Puis, comme dans bon nombre d'autres stades, une autre banderole est déployée en référence au drame ayant touché les supporters marseillais lors de leur déplacement en car au Havre : « soutien aux MTP, courage aux blessés ». De tels messages avaient fleuri dans presque toutes les tribunes françaises, quelles que soient les rivalités, c'est à souligner.
A 20h30, pour le coup d'envoi, une autre animation prend forme dans le Kop : une grande bâche plastique noire laisse apparaître un dessin de Bart Simpson écrivant au tableau « le Racing doit monter en D1, le Racing doit monter en D1, le Racing doit monter en D1, le Racing doit... ».
Près de 14 000 personnes seront officiellement recensées mais comme pour les fois précédentes, on peut douter des chiffres (stade à moitié vide ou à moitié plein, comme toujours...). Même dans le Kop, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne se marche pas dessus !
Quoi qu'il en soit, les présents semblent motivés, et le match démarre sur les chapeaux de roue. L'ambiance est donc bonne, le Racing pousse d'entrée de jeu et on se dit que la soirée va être tranquillement bonne. Que nenni ! Alors que l'on espère que le Racing marque, c'est un penalty qui est sifflé contre les Bleus et Blancs lorsque Pelé dégage le ballon... et le joueur qui était dessus. La Meinau gronde, mais pas tant que ça : le but n'y est pas encore et nous, on a Cassard. Et c'est bien cette confiance qui prend le dessus sur le désespoir et les chants d'encouragement prennent largement le pas sur les sifflets. Et le bougre le fait ! Le tir de Mulenga est détourné par Cassard, la défense dégage le ballon, et les tribunes exultent en hurlant leur joie en hommage au gardien strasbourgeois ! « Cassard ! Cassard ! Cassard ! »
Dès lors, l'ambiance est reboostée, les chants retentissent de plus bel, les Strasbourgeois poussent et le stade va exploser une deuxième fois lorsque James Fanchone ouvre le score. On se dit alors que rien ne peut arriver au Racing mais la stupeur gagne les gradins : on semble discuter là-bas au niveau des bancs de touche et très vite la rumeur se répand : une réserve aurait été déposée par le capitaine castelroussin. Chacun y va de son analyse, personne ne sait vraiment ce qu'il se passe, on doute, on rigole et on lève finalement les bras au ciel en voyant que le but s'affiche sur le panneau d'affichage après de longues minutes d'incertitude et de palabres.
Les Strasbourgeois n'en restent pas là et doublent la mise peu après dans l'euphorie que l'on imagine. Décidément, ce Racing est incroyable ! Châteauroux marquera par la suite, mais chaque but sera refusé, jusqu'à celui de Mulenga à la 90e minute. Las, Strasbourg tient sa victoire et célèbre celle-ci une fois le coup de sifflet final donné, même si chacun a en tête la réserve posée et ses éventuelles conséquences.
Quoi qu'il en soit, au soir de la 5e journée, le Racing vient d'engranger sa 5e victoire d'affilée et caracole seul en tête du classement. La Meinau, pour la 3e fois consécutive, fait la fête, et c'est bien là l'essentiel...
Rendez-vous le 19 septembre pour fêter tous ensemble à la Meinau contre Vannes la 7e victoire de suite ?
