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- Côté tribunes
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Tonnerre de Brest, bachi-bachibouzouk des Carpates, mille milliards de mille sabords, simili-martien à la graisse de cabestan ! Voici le côté tribunes.
L'humble reporter à la houppette que je suis va se faire l'honneur d'étancher votre soif d'informations sur cet épique match disputé par les Bleus et Blancs qui jouent en doré.
20h24 Francis le Blé, Brest (France)
Il fait un temps radieux, le soleil éclaire encore une partie de la vétuste mais sympathique enceinte bretonne. A vrai dire, FLB est l'archétype du stade voué à disparaître sous les assauts des pelleteuses et du foot business : localisation urbaine, confort minimal, grillage acéré mais offrant une position dominante sur le terrain. Bref, un bon vieux stade du début des années 80 qu'on visite toujours avec un petit pincement au coeur.
20h25 donc, toujours à FBL : le speaker prend la parole pour accueillir chaleureusement les supporters alsaciens « Ils sont une soixantaine, ils sont partis hier soir à 20H et ont traversé la France pour nous rendre visite, merci d'applaudir nos amis strasbourgeois ». Notre sympathique petit homme aura quelque peu embelli les informations échangées pendant l'échauffement, puisqu'en réalité, 53 supporters du Racing ont pris le départ jeudi soir vers 22H30 pour engloutir les 1100 km qui séparent les deux extrémités de la France.
Quelques autres fans du Racing, venus par leur propre moyens, complètent l'effectif de la tribune visiteur, ce qui porte effectivement leur nombre aux alentours de 70. Le public brestois semble apprécier cette présence et répond par des applaudissements nourris à ce message de bienvenue.
Big Breizher !
A peine le temps de saluer l'entrée des joueurs à l'aide de drapeaux et d'oriflammes que Marcos ouvre le score. Cela tombe bien pour les fans du RCS car ces derniers sont venus avec l'intention de s'exploser les cordes vocales. Les chants se succèdent et les Strasbourgeois se font entendre, malgré la présence des Ultra Brestois et Celtic Ultras juste à côté d'eux. Le parcage visiteurs est en effet placé dans la même tribune que le Kop brestois.
Le Kop local est d'ailleurs plutôt exigu et les supporters y sont enfermés entre un toit très bas et des grillages oppressants.
Faits marquants de cette première mi-temps : la sécurité locale fait de l'excès de zèle quant à l'agitation des drapeaux. C'est tout d'abord le grand drapeau qui est confisqué à deux reprises, la sécurité le suspectant d'être « une arme par destination ». Elle décidera donc de l'enfermer dans un local du stade dont elle sera incapable de retrouver la clé en fin de rencontre, tout du moins jusqu'à l'intervention du supérieur hiérarchique.
Ensuite, ce sont les drapeaux agités depuis le grillage qui sont suspectés d'entraver le bon déroulement du match. Démonstration sera faite que la partie peut très bien aller à son terme avec des drapeaux dans le stade !
Pourtant, le Stade Brestois 29 a su se montrer généreux en offrant le billet d'entrée aux supporters du RCS : ils pousseront même la bienveillance en laissant le ballon envoyé dans la tribune visiteur aux mains des supporters strasbourgeois. De là à imaginer que ce changement de ballon aura permis à Cassard de réaliser ses exploits, il n'y a qu'un pas...
Les disciples de Stéphane Cassard
La seconde mi-temps est un calvaire pour les supporters de Strasbourg qui multiplient les incantations en l'honneur de Saint Cassard pour conserver les trois points de la victoire. Leurs encouragements transcendent le légendaire gardien strasbourgeois et le Racing l'emporte miraculeusement pour la quatrième fois en quatre matchs.
Toute la tension de la soirée est évacuée d'un coup de sifflet final. Comme à Dijon, les grillages sont pris d'assaut pour aller au plus près du terrain, partager ces moments de bonheur avec les joueurs. Ces derniers s'approchent pour congratuler leurs courageux supporters et offrent leurs maillots aux plus chanceux. Emil Gargorov, pourtant remplacé en seconde période, viendra imiter les Othon, Pelé et autre Jean-Alain Fanchone.
Il faut dire que, jeudi, avant le départ, ces mêmes joueurs et supporters s'étaient entretenus après l'entraînement pour faire le point sur le début de saison et sur l'objectif commun et unique : la remontée.
Stéphane Cassard est ensuite ovationné par ses adorateurs et il les remercie avec la simplicité qui est la sienne. Enfin, c'est le président Ginestet qui vient serrer quelques mains et féliciter les supporters migrateurs. Il ne reste d'ailleurs plus qu'à attendre que le public quitte le stade pour pouvoir reprendre le chemin de la capitale alsacienne. C'est l'occasion de discuter avec des stadiers sympas qui nous renseignent sur l'augmentation des contrôles radars dans le Finistère ou avec un membre des Hermine 29 cherchant désespérément une écharpe de Strasbourg (que personne ne lui échangera jamais, faut dire que les Mimine 29...).
Pour l'instant, tout va pour le mieux et, a priori, nous ne rêvons pas éveillés dans notre lit : le Racing est bien seul leader de son championnat avec une bande de jeunes (et moins jeunes) qui mouillent le maillot. Mais attention : au Racing, on ne sait que trop que les rêves finissent souvent par d'impressionnants plongeons dans le vide...
20h24 Francis le Blé, Brest (France)
Il fait un temps radieux, le soleil éclaire encore une partie de la vétuste mais sympathique enceinte bretonne. A vrai dire, FLB est l'archétype du stade voué à disparaître sous les assauts des pelleteuses et du foot business : localisation urbaine, confort minimal, grillage acéré mais offrant une position dominante sur le terrain. Bref, un bon vieux stade du début des années 80 qu'on visite toujours avec un petit pincement au coeur.
20h25 donc, toujours à FBL : le speaker prend la parole pour accueillir chaleureusement les supporters alsaciens « Ils sont une soixantaine, ils sont partis hier soir à 20H et ont traversé la France pour nous rendre visite, merci d'applaudir nos amis strasbourgeois ». Notre sympathique petit homme aura quelque peu embelli les informations échangées pendant l'échauffement, puisqu'en réalité, 53 supporters du Racing ont pris le départ jeudi soir vers 22H30 pour engloutir les 1100 km qui séparent les deux extrémités de la France.
Quelques autres fans du Racing, venus par leur propre moyens, complètent l'effectif de la tribune visiteur, ce qui porte effectivement leur nombre aux alentours de 70. Le public brestois semble apprécier cette présence et répond par des applaudissements nourris à ce message de bienvenue.
Big Breizher !
A peine le temps de saluer l'entrée des joueurs à l'aide de drapeaux et d'oriflammes que Marcos ouvre le score. Cela tombe bien pour les fans du RCS car ces derniers sont venus avec l'intention de s'exploser les cordes vocales. Les chants se succèdent et les Strasbourgeois se font entendre, malgré la présence des Ultra Brestois et Celtic Ultras juste à côté d'eux. Le parcage visiteurs est en effet placé dans la même tribune que le Kop brestois.
Le Kop local est d'ailleurs plutôt exigu et les supporters y sont enfermés entre un toit très bas et des grillages oppressants.
Faits marquants de cette première mi-temps : la sécurité locale fait de l'excès de zèle quant à l'agitation des drapeaux. C'est tout d'abord le grand drapeau qui est confisqué à deux reprises, la sécurité le suspectant d'être « une arme par destination ». Elle décidera donc de l'enfermer dans un local du stade dont elle sera incapable de retrouver la clé en fin de rencontre, tout du moins jusqu'à l'intervention du supérieur hiérarchique.
Ensuite, ce sont les drapeaux agités depuis le grillage qui sont suspectés d'entraver le bon déroulement du match. Démonstration sera faite que la partie peut très bien aller à son terme avec des drapeaux dans le stade !
Pourtant, le Stade Brestois 29 a su se montrer généreux en offrant le billet d'entrée aux supporters du RCS : ils pousseront même la bienveillance en laissant le ballon envoyé dans la tribune visiteur aux mains des supporters strasbourgeois. De là à imaginer que ce changement de ballon aura permis à Cassard de réaliser ses exploits, il n'y a qu'un pas...
Les disciples de Stéphane Cassard
La seconde mi-temps est un calvaire pour les supporters de Strasbourg qui multiplient les incantations en l'honneur de Saint Cassard pour conserver les trois points de la victoire. Leurs encouragements transcendent le légendaire gardien strasbourgeois et le Racing l'emporte miraculeusement pour la quatrième fois en quatre matchs.
Toute la tension de la soirée est évacuée d'un coup de sifflet final. Comme à Dijon, les grillages sont pris d'assaut pour aller au plus près du terrain, partager ces moments de bonheur avec les joueurs. Ces derniers s'approchent pour congratuler leurs courageux supporters et offrent leurs maillots aux plus chanceux. Emil Gargorov, pourtant remplacé en seconde période, viendra imiter les Othon, Pelé et autre Jean-Alain Fanchone.
Il faut dire que, jeudi, avant le départ, ces mêmes joueurs et supporters s'étaient entretenus après l'entraînement pour faire le point sur le début de saison et sur l'objectif commun et unique : la remontée.
Stéphane Cassard est ensuite ovationné par ses adorateurs et il les remercie avec la simplicité qui est la sienne. Enfin, c'est le président Ginestet qui vient serrer quelques mains et féliciter les supporters migrateurs. Il ne reste d'ailleurs plus qu'à attendre que le public quitte le stade pour pouvoir reprendre le chemin de la capitale alsacienne. C'est l'occasion de discuter avec des stadiers sympas qui nous renseignent sur l'augmentation des contrôles radars dans le Finistère ou avec un membre des Hermine 29 cherchant désespérément une écharpe de Strasbourg (que personne ne lui échangera jamais, faut dire que les Mimine 29...).
Pour l'instant, tout va pour le mieux et, a priori, nous ne rêvons pas éveillés dans notre lit : le Racing est bien seul leader de son championnat avec une bande de jeunes (et moins jeunes) qui mouillent le maillot. Mais attention : au Racing, on ne sait que trop que les rêves finissent souvent par d'impressionnants plongeons dans le vide...
