Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Même pas en rêve

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Après-match
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Par filipe
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© fatari

La nuit est désormais passée et le Racing a bien aligné une troisième victoire consécutive, parvenant donc à confirmer sa position de leader au classement. Et tout cela grâce à un but de... Rudy Carlier. Non, nous n'avons pas rêvé.

L'improbable scénario
C'est le genre de scénario qu'on n'ose raisonnablement pas envisager. Car il fallait avoir une foi immense pour penser que le Racing, après avoir passivement enchaîné la série record que l'on connaît, parviendrait à arracher de haute lutte trois victoires de suite à l'entame de cette nouvelle saison. Quant au nom de celui qui offrirait les trois points au cours de ce troisième match, personne n'avait osé l'imaginer il y a encore quelques semaines, même pour rire.
Mais à l'image de la joie du buteur du soir, qu'on imagine immense, le Racing peut savourer cette victoire qui lui permet d'asseoir sa domination en tête du classement général, en attendant le déplacement messin lundi prochain à Amiens.

Défense new look
Pourtant, à l'image des deux matchs précédents, ce fut loin d'être simple face à des Corses soucieux de garder leur but inviolé et prompts à la contre-attaque au coeur d'une défense alsacienne profondément remaniée : Jean-Marc Furlan avait en effet choisi de titulariser en défense centrale la paire Shereni-Pelé, deux joueurs qui faisaient leurs débuts sous le maillot strasbourgeois, tandis qu'à gauche Jean-Alain Fanchone profitait de sa belle prestation dijonnaise pour vivre lui aussi sa première titularisation au Stade de la Meinau.

Deux occasions dès les premières minutes
Mais, après le coup d'envoi fictif donné par François Remetter (qui fêtait sous les applaudissements des spectateurs ses 80 ans), le RCS avait cependant l'occasion de se faciliter les choses avec une occasion de but dès les premiers instants de la partie : après s'être échappé côté droit, James Fanchone voit en effet son centre repoussé par la défense bastiaise sur Mamadou Bah qui, d'une belle frappe à ras de terre, trouve sur sa trajectoire Macedo Novaes qui détourne le ballon sur son poteau droit.
Et huit minutes plus tard, c'est Simon Zenke qui aura l'ouverture du score au bout de sa chaussure avant d'envoyer le ballon dans les nuages suite à un bon coup-franc de Gargorov.

Bastia place ses contres
Mais après cette bonne entame, le Racing est peu à peu endormi par le faux rythme imposé par des Bastiais qui en profitent pour se montrer dangereux en contre. Utilisant la vitesse de ses attaquants, le club corse s'offre une ou deux belles occasions. La plus nette étant à mettre à l'actif de Barthélémy qui en accélérant côté droit peut trouver Ghisolfi au coeur de la surface, idéalement placé. Heureusement pour Strasbourg, sa frappe ne trouve que l'extérieur du petit filet d'un Cassard probablement battu sur le coup (22ème minute).
Peu à peu le match se durcit et c'est suite à un coup-franc obtenu à la 34ème minute de jeu que le Racing se crée sa dernière chance nette d'ouvrir la marque par l'intermédiaire de Steven Pelé dont le coup de tête n'est malheureusement pas cadré.

Le RCS tente d'arracher les trois points
A l'entame de la seconde période, on repart sur les mêmes bases avec des Strasbourgeois qui tentent de construire leur jeu et de contourner le marquage serré des Bastiais en passant par les ailes. Le changement effectué à la 57ème minute par l'entraîneur strasbourgeois (Zenke cédant le couloir gauche à Belghazouani) va d'ailleurs dans ce sens et aurait pu être couronné de succès dès la première accélération de l'ancien joueur de Kiev. Son centre trouve en effet Gargorov mais est détourné in-extrémis par un défenseur corse.

La tension monte
On retrouve le meneur bulgare à la 65ème minute, avec une ouverture en profondeur permettant à Zoltan Szelesi de s'échapper côté droit et d'entrer dans la surface de réparation. Mais le Hongrois s'effondre sans que l'arbitre n'intervienne, si ce n'est pour avertir le joueur strasbourgeois d'un carton jaune pour simulation. Cette action va rendre cependant le match encore plus nerveux, notamment sur les bancs de touche que devront quitter Bernard Casoni, l'entraîneur des Corses et Noureddine Bouachera, l'adjoint de Jean-Marc Furlan, tout deux expulsés par l'arbitre.

Strasbourg pousse, Bastia riposte
Le public sent le Racing capable d'arracher la victoire, notamment grâce à Steven Pelé qui, de la tête puis du pied, aurait à deux reprises pu ouvrir le score au coeur de la seconde période, s'il n'avait été contré de justesse. On notera également une frappe de Marcos juste au dessus de la barre transversale à la 82ème minute. Strasbourg obtient également quelques corners dangereux et maintient ainsi régulièrement la pression dans le camp des visiteurs. Mais, dans l'autre camp, chaque action bastiaise fait passer un frisson dans la défense strasbourgeoise.

Carlier entre et marque
On s'achemine finalement vers un 0-0 frustrant quand, dans la troisième des quatre minutes d'arrêt de jeu, Jean-Alain Fanchone, déjà passeur décisif à Dijon, délivre un magnifique centre sur son côté gauche repris au second poteau par Rudy Carlier. Entré en jeu trois minutes plus tôt et touchant ainsi un de ses seuls ballons du match, le jeune attaquant libère son équipe et fait exploser de joie la Meinau.

Coaching gagnant
La ténacité aura donc payé et à l'image des victoires arrachées il y a deux saisons dans les ultimes minutes, cette équipe a donc tout intérêt à ne jamais lâcher pour espérer faire la décision dans les matchs à venir, qu'on pressent tout aussi crispants et difficiles à décanter.
On notera enfin le nouveau bon coaching de l'entraîneur strasbourgeois, à qui on souhaite d'être tout aussi inspiré vendredi prochain pour le déplacement du RCS à Brest.

filipe

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