Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Hold-up en Côte d'Or

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Par filipe
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Fanchone, principal artisan du succès strasbourgeois © kibitz

Aidé par la mansuétude des forces de l'ordre, la bande à Furlan, emmenée par le clan Fanchone, est parvenue à s'extirper du stade Gaston-Gérard avec trois précieux points au fond du sac.

Strasbourg rate l'entame du match
Si ce n'est la victoire, il n'y avait pas grand-chose à retenir du premier match de la saison lundi dernier face à Montpellier. Ce constat peut sans doute être renouvelé ce vendredi, à une nuance près : le couperet est passé encore plus près face à Dijon qu'à la Meinau l'autre soir.
Gêné par les absences, pour diverses raisons, de plusieurs titulaires potentiels dans le secteur défensif (Cohade, Paisley, Shereni et Pelé, le dernier arrivant), Jean-Marc Furlan avait résolument décidé de jouer la carte du centre de formation dans son équipe alignée ce soir au stade Gaston-Gérard de Dijon : la formation alsacienne passant du 4-2-3-1 vu contre Montpellier à un 4-3-1-2, avec la titularisation de Jean-Alain Fanchone au poste d'arrière gauche et la montée en attaque de son cousin James, aux côtés de Simon Zenke.
Et dans sa volonté de renforcer le milieu défensif, avec le trio Bah-Lacour-Othon, le coach strasbourgeois espérait sans doute maîtriser le très technique milieu de terrain adversaire au sein duquel on retrouve l'ancien international Eric Carrière. Force est de constater qu'au cours des 25 premières minutes de jeu, le Racing n'aura quasiment pas vu le jour.

Carrière se ballade
Dominé techniquement et perdant trop rapidement les rares ballons récupérés dans les pieds adverses, le Racing subit le jeu et concède logiquement des occasions à son adversaire. On notera cette belle action collective bourguignonne à la septième minute de jeu et le décalage côté gauche d'Eric Carrière : l'ancien lensois trouve Boateng qui frappe et qui se heurte à Stéphane Cassard.
Dépassés, les Bleus concèdent de nombreux coups-francs et c'est sur l'un d'entre eux, inutilement offert par Anthony Weber (le ballon étant perdu pour les Dijonnais), que les locaux parviennent à trouver l'ouverture suite à un cafouillage dans la surface. Le ballon dégagé par J-A Fanchone est en effet repris à l'entrée de la surface de réparation puis termine sur le capitaine dijonnais Vosahlo qui, à quelques mètres du but, n'a plus qu'à pousser le ballon dans les filets alsaciens (14ème minute).

Tout proche du 2-0
Mais ce coup dur ne semble pas réveiller les Strasbourgeois qui continuent d'aligner les relances ratées. A la 17ème minute, c'est le pourtant expérimenté Pierre Ducrocq qui offre un ballon à Carrière, le meilleur joueur adverse. Ce dernier sert Aubameyang qui file au but mais ne parvient pas à doubler la mise.
Deux minutes plus tard, c'est ce même Carrière qui, au terme d'un beau mouvement collectif, peut armer sa frappe à l'entrée de la surface. Le ballon passe de peu à côté du but alsacien.

Strasbourg réagit timidement
Le Racing accumule les fautes et reçoit logiquement les premiers cartons jaunes de la rencontre (par Gargorov à la 25ème et Ducrocq à la 27ème). Heureusement, à la demi-heure de jeu, Dijon semble accuser quelque peu le coup et permet aux Strasbourgeois de respirer. Les Bleus se signalent alors par un coup-franc frappé dans le mur par Emil Gargorov puis par un tir de James Fanchone, en pivot à l'entrée de la surface.
La meilleure occasion alsacienne se produit quelques minutes plus tard, à la 35ème minute, suite à un bon pressing qui permet à Simon Zenke de se présenter sur le côté droit de la surface de réparation. Le Nigérian frappe et son ballon effleure le montant droit du gardien adverse.
Finalement, les Dijonnais obtiennent ce qu'ils voulaient en retrouvant les vestiaires avec cet avantage d'un but.

Un match de plus en plus physique
Logiquement, Jean-Marc Furlan modifie ses plans à la mi-temps et remplace Quentin Othon - moins tranchant que lundi dernier - par le Brésilien Marcos. L'équipe est alors réorganisée et retrouve le 4-2-3-1, avec Mamadou Bah recentré dans l'axe à côté du capitaine Guillaume Lacour, alors que Simon Zenke prend en charge le côté gauche.
Le match se durcit rapidement et Dijon va jouer de malchance : c'est d'abord le défenseur Ziwiecki qui se blesse dès l'entame de la seconde période puis c'est l'omniprésent Eric Carrière qui doit quitter le terrain à la 57ème minute, suite à une faute non sanctionnée de Mamadou Bah.

Les Fanchone entrent en action
Dijon semble alors subir plus le jeu sans pour autant que le Racing soit capable d'imprimer un rythme élevé à la rencontre. L'entrée de Marcos en attaque offre bien un point d'appui intéressant et Zenke se démène côté gauche... mais Emil Gargorov, quant à lui, est à la peine dans une rencontre de plus en plus physique.
Malgré sa baisse de régime, Dijon reste dangereux en contre et semble capable à tout moment de prendre le dessus sur une fébrile défense alsacienne.
C'est donc avec un grand soulagement que l'on voit le Racing parvenir à égaliser sur sa première véritable occasion de but de la seconde mi-temps. On joue alors la 70ème minute, Jean-Alain Fanchone récupère un ballon sur son côté gauche, s'avance et centre un ballon qui passe devant le but. Lebrun, trop attentiste, est devancé par James Fanchone, le cousin de l'autre, qui trompe au second poteau le gardien dijonnais.

L'arbitre oublie un penalty pour Dijon
Une égalisation qui n'amène malheureusement pas beaucoup plus de sérénité dans le camp alsacien car, trois minutes après ce but, Dijon se crée une nouvelle très belle opportunité grâce à Mangione qui tire dans la surface de réparation. Heureusement pour le RCS, il est contré par un de ses propres coéquipiers qui sort le ballon du cadre.
Dans la foulée, à la 75ème minute, Strasbourg bénéficie de l'indulgence de l'arbitre qui aurait pu accorder deux penalties sur la même action : d'abord sur un centre dijonnais visiblement contré du bras par Ducrocq mais surtout à la réception du ballon sur l'accrochage de Weber face à un attaquant adverse qui aurait sans doute mérité un coup de pied de réparation.

Ducrocq expulsé
Strasbourg s'en sort donc très bien mais continue tout de même d'aligner les fautes, rendant au passage de plus en plus nerveux un arbitre visiblement un peu dépassé. Et c'est par son joueur le plus expérimenté que le Racing commet l'erreur de trop : Pierre Ducrocq, discutant plus que de raison avec l'arbitre, reçoit son second carton jaune à la 79ème minute et laisse ainsi son équipe à dix pour les dix dernières minutes du match. De la part d'un des rares cadres alignés ce soir, on pouvait certainement s'attendre à mieux.

Marcos, première
On pense alors souffrir dans les dernières minutes de la rencontre et voir, logiquement, les Dijonnais reprendre l'avantage au tableau d'affichage.
Mais le Racing bénéficie d'une réussite totale et c'est bien les Alsaciens qui marquent le second but à la 81ème minute par l'intermédiaire de Marcos. Suite à une frappe de Mamadou Bah mal maîtrisée par Bonnefoi, le Brésilien se précipite et parvient à glisser le ballon dans le but avant le retour du gardien.

Fanchone dans tous les bons coups
Dans les dernières minutes de la rencontre, Dijon pousse mais ne parvient pas à se montrer dangereux malgré sa supériorité numérique. C'est finalement au cours des cinq minutes additionnelles que les Bourguignons s'offrent leur plus belle opportunité grâce à Boateng, esseulé côté gauche, à quelques mètres à peine de Cassard. Ce dernier s'interpose sur la frappe en force et sauve ainsi les trois points du Racing.
Et en toute fin de match, alors qu'on s'attend au coup de sifflet final de l'arbitre, Belghazouani (qui a remplacé Zenke et qui a frôlé une expulsion méritée suite à un tacle dangereux quelques minutes plus tôt) s'échappe côté gauche et sert James Fanchone, totalement seul à quelques mètres du but : 3-1 pour le RCS (l'ex-Manceau prenant au passage la tête du classement des buteurs).

Le Racing en tête du classement
Le Racing s'en sort donc extrêmement bien malgré une défense peu rassurante et de nombreuses fautes tout au long de la rencontre. Les Strasbourgeois prennent cependant seuls la tête du classement général, juste devant leurs vieux camarades messins et en attendant le match de Lens ce lundi face à Vannes.
L'essentiel en ce début de saison étant bien de prendre le maximum de points, quelque soit les circonstances, en attendant la réapparition de joueurs plus expérimentés, comme Renaud Cohade, Harlington Shereni ou Steven Pelé. Et avec eux, on l'espère, le retour d'un peu plus de maîtrise et de sérénité.

filipe

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