Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bof bof...

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Après-match
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Par marc
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© klaus

Le Racing a mené deux fois au score face à une superbe équipe de Lens. Il n'est cependant jamais apparu capable de tenir le score et s'est fait rejoindre dans les dernières minutes. Une prestation un peu rassurante... mais le doute est toujours là.

La presse locale annonçait Christian Bassila sur le banc. Il n'en est rien, le copain du coach est bel et bien présent sur le terrain au coup d'envoi de la rencontre. Derrière, c'est Abdessadki qui remplace Yves Deroff et Karim Haggui qui retrouve Kanté en charnière centrale. Le Pen monte d'un cran pour épauler Pagis et Salim Arrache tout comme Johansen et Camadini démarrent la rencontre.

Les Strasbourgeois inscrivent rapidement un but. A la 11ème minute de jeu, Pascal Camadini, le meilleur Strasbourgeois de la première période, distille un très bon coup franc au deuxième poteau que Yacine Abdessadki, peu habitué à monter sur ce genre d'occasion, transforme en but. Premier but en Ligue 1 pour l'ancien Toulonnais et ouverture du score pour le Racing.

Enfin les Strasbourgeois se donnent sur le terrain. A l'image de leur première mi-temps à Monaco, les Alsaciens s'en sortent bien. Mais en face, les Lensois font plaisir à voir. Adeptes du jeu court et rapide, les Carrière, Leroy, Utaka et compagnie font superbement bien circuler le ballon. C'est logiquement qu'ils égalisent sur une très jolie tête de l'ancien Manceau Daniel Cousin à la demi heure de jeu consécutive à une perte de balle stupide de Christian Bassila (y avait-il faute sur lui ?).

Les 22 acteurs rentrent aux vestiaires sur le score de 1 à 1. Dès la reprise, les choses continuent comme elles ont commencé. Les Lensois font l'essentiel du jeu poussés par leur 600 supporters ayant fait le déplacement. C'est toutefois le Racing de l'Est qui prend l'avantage sur un contre fulgurant d'Ulirch Le Pen, parti de son camp pour finalement tromper Charles Itandje d'un habituel tir croisé du pied droit. La Meinau se permet le droit d'exulter et les Racingmen de lever les bras au ciel. A ce moment de la partie, l'avenir du Racing s'est éclairci.

Sérieux et talentueux, les Lensois continuent de pousser, notamment sur le côté gauche de la défense strasbourgeoise où Arthur Boka n'est vraiment pas en vue. John Utaka, l'attaquant nigériain des Sang et Or, bouleverse la défense strasbourgeoise. A la 87ème minute, c'est lui qui s'infiltre dans la surface de réparation pour offrir un caviar à Eric Carrière. Cette fois, Stéphane Cassard, auteur de plusieurs sauvetages lors de ce match, ne peut rien faire et doit s'avouer vaincu. La messe est dite, le RCS n'est pas capable de revenir malgré les 4 minutes d'arrêt de jeu et essaye tant bien que mal de repousser les derniers assauts artésiens. A la dernière minute du match, Thomert est à deux doigts d'offrir une victoire logique et méritée aux siens mais sa tête heurte le poteau du Racing.

Ouf... voilà un point de plus au compteur. Même s'il y a eu du mieux par rapport aux dernières catastrophiques sorties, il est impossible d'être rassuré. Tactiquement pas au point, physiquement inquiétés, moralement visiblement touchés, les Strasbourgeois ne sont jamais apparus en mesure d'empocher les 3 points de la victoire.

Les trois prochains matchs promettent d'être plus qu'électriques pour les hommes d'Antoine Kombouaré. Avec deux déplacements consécutifs chez un Stade Malherbe de Caen en confiance et chez un Paris Saint Germain en pleine déconfiture, suivis d'un match dans une Meinau maudite depuis février dernier (victoire face au Mans) face à un FC Nantes également dans le doute malgré sa victoire du soir, la peur reste omniprésente dans les têtes alsaciennes.

Antoine Kombouaré a beau apprécier ce « bon point » et Pascal Camadini a beau donner « rendez-vous dans 10 matches », on ne voit pas comment ce Racing peut se sortir de sa situation actuelle. On peut toutefois espérer qu'une victoire (peut-être à l'extérieur) permette de lancer la machine. Il reste cependant à régler les problèmes individuels de certains joueurs (Boka et Bassila n'ont vraiment pas séduits) et à trouver l'alchimie adaptée pour que ces individualités arrivent enfin à jouer ensemble...

marc

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