Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Un homme dans le match : Christian Bassila

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Après-match
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Par aragon
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Bassila semble ne pas savoir quoi faire... © Karim Chergui

Le capitaine strasbourgeois est le symbole du Racing de ce début de saison : très en dessous de son niveau de jeu de l'an dernier. Il a montré un niveau de jeu indigent à Monaco...

C'est une ombre. Une grande ombre. Un fantôme géant et triste perdu sur un terrain. Un projecteur éteint, quoi...

Christian Bassila, le grand (1m92) milieu défensif du Racing, était un des très bons espoirs lyonnais. Après deux saisons mitigées à Rennes puis à West Ham (premier league). Le Racing le recrute en 2001, il a alors 24 ans.

Tout de suite il montre son implication dans l'équipe. Précieux défensivement, il survole quelques rencontres par son jeu de tête et sa présence physique. Il manque néanmoins de régularité, mais reste un titulaire indiscutable.
Il a toujours montré qu'il n'était pas venu en Alsace en « touriste », se bat comme un beau diable pour compenser quelques lacunes techniques. L'an dernier néanmoins, après un excellent début de saison, il se met à souffrir semble-t-il de la comparaison avec Pontus Farnerud et son niveau de jeu baisse sensiblement. On commence à mettre l'accent sur ses faiblesses technico-tactique, sa frappe de balle digne d'un cadet et son jeu de tête, finalement inefficace.

Il traverse ce début de saison strasbourgeois comme une âme en peine. Presque inexistant dans son rôle de capitaine sur le terrain, bien qu'il semble apprécié et respecté des joueurs, il n'est guère aidé par les débuts de saison de Johansen et de Lacour, ses comparses du milieu.

A Monaco, il est apparu courageux, mais jouant totalement à l'envers, comme contre Istres la semaine précédente. Contrairement à la plupart de ses coéquipiers, lui n'a pas eu deux matchs en un : sa première période le montre accrocheur et maladroit, la seconde courageux et ratant tout ce qu'il entreprend... autant dire qu'en terme de performances c'est égal.
Il provoque le penalty qui condamne le Racing à la défaite, comme un symbole sur Pontus Farnerud, son compagnon, mais tellement peu son jumeau, de la saison dernière au milieu de terrain.
On avait parfois l'impression de le voir à quatre pattes, ce grand échalas, devant les milieux monégasques. Grimaçant, en retard... il semble aujourd'hui le maillon faible, un comble pour un capitaine, d'un milieu de terrain au potentiel certain, avec un Alexander Farnerud en progrès et un Ulrich Le Pen de retour. Quoique Johansen et à un degré moindre Lacour n'ont pas grand chose a envier actuellement en terme performances indignes de leur rangs supposés...

Les solutions pour Christian Bassila ? Elles sont à trouver dans le recadrage, la reprise des bases, le travail quoi... la motivation semble encore là, mais le moral lui ne l'est plus.

Une remise en cause de son capitanat pourrait survenir aussi, et elle sera presque automatique en cas de changement d'entraîneur... mais ceci est une autre histoire.

aragon

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