ASM-RCS, le jeu et les joueurs

Stéphane Cassard : Pour son 163ème match en L1, mais son premier avec le Racing, l'ex-Sochalien n'a pas été à la fête sur les trois buts encaissés. Sur le premier, il est fusillé à bout portant par le tête d'Adebayor alors qu'il n'avait pas encore touché un ballon. Sur le second, il est mystifié deux fois pas Kallon sur un double penalty... enfin sur le troisième, il s'arrête de jouer comme toute la défense. Néanmoins, on a pu apprécier en plusieurs occasions son excellente lecture du jeu et ses bonnes anticipations. Pas d'arrêts pour briller, mais un match sobre et solide...sauf trois fois. 5/10

Yacine Abdessadki : Pas à son aise, à un poste d'arrière droit ou il fut pourtant souvent très bon en fin de saison dernière. En manque total de confiance (on n'ose pas croire de motivation ?). Bon point, son excellente ouverture pour Pagis sur le but. Mauvais points : des mauvais contrôle, des mauvais placements... doit revoir ses bases et/ou se remotiver. 4/10 Remplacé par Yves Deroff (70ème) qui s'est mis au diapason de tout le monde : au « mieux » invisible, au pire médiocre.

Abdel Fahmi : Lent, et, plus étonnant chez lui, pas toujours bien placé. Médiocre lui aussi ce soir. 4/10

Cédric Kanté : Quasiment la seule satisfaction avec Pagis : semble revenir à son niveau de l'an dernier. Il a plusieurs fois sauvé la maison bleue. Bémols : souvent à l'extrême limite du carton (merci Monsieur l'arbitre) et fautif (mauvaise relance) sur le 3ème but... on ne voudra retenir que sa hargne et ses beaux gestes défensifs.6/10

Arthur Boka : Le jour où son jeu sera discipliné, ou il aura acquis un sens tactique, ou il se jettera moins, il sera un tout bon. Pour l'instant on se contentera de constater qu'il ne fut pas le plus mauvais défensivement, malgré des approximations. 5/10

Christian Bassila : Son courage sera son seul avocat ce soir : en grosse difficulté à tous les niveaux, aussi bien techniquement, c'est assez habituel malheureusement, que tactiquement et même sur son point fort habituel : le physique. Courbé, à bout de souffle dés la 50ème minute, provocant stupidement le penalty. Il aurait même pu être puni d'un autre en première mi-temps pour une grosse obstruction non sanctionnée. Cette saison est un cauchemar pour lui, ce match le bout de la nuit. A formater d'urgence. 3/10

Pascal Camadini : On a vu plusieurs fois en première mi-temps ce qui fait sa force : son expérience, comme quand il sort comme une fusée du mur pour empêcher les brillants tireurs de coup franc monégasque de frapper dans de bonnes conditions. Sinon, quelques approximations et mauvais choix... transparent en seconde période, mais ne fut, hélas, pas le seul. 4,5/10

Guillaume Lacour : Courage et hargne, mais surtout approximations et abandon : Guillaume doit se reprendre pour redevenir l'espoir que l'on connaît 4,5/10

Alexander Farnerud : Une première période sérieuse et appliquée, où il se mit au service de la classe de Pagis, quand il ne tentait pas sa chance lui-même. A revoir dans ce registre. Par contre totalement inexistant en seconde période, mais il nous l'avait déjà fait, lui, ce coup là, l'an dernier...5,5/10 . Remplacé (70ème) par Salim Arrache, qu'on aurait aimé voir plus tôt.

Ulrich Le Pen : Pour son retour, il fit un début de match assez atypique, assez en retrait d'Alex et de Pagis, comme rampe de lancement. Utile dans ce rôle, bien que très en dessous de ce qu'il a montré l'an dernier, il manquait trop de rythme pour poursuivre dans cette voie ensuite... et comme l'équipe n'existait plus... a glissé au centre à l'entrée d'Arrache, mais sans réussite. 5/10

Mickaël Pagis : La classe. Il joue juste, il joue vite, il joue bien. Une première mi-temps de haut niveau, très justement récompensée par un superbe but. N'a ensuite reçu qu'une seule malheureuse balle de toute la seconde mi-temps ! La plus grande tristesse est qu'on se demande parfois ce qu'il fait dans cette équipe... on aimerai tellement qu'elle soit au diapason. 7/10 Et quand Antoine Kombouaré s'y met, il le remplace par MPhela (81ème). Je n'ai pas souvenir qu'il ai touché une balle durant cette fin de match. Mais peut-être avais-je les yeux embués de larmes par le triste spectacle d'une équipe sans aucune âme durant 45 si longues minutes...