Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Monaco, côté tribunes

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5.0 / 5 (3 notes)
Date
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Côté tribunes
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Par guigues
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© rcstrasbourg67

Dimanche, c’était la Saint-Rodrigue à la Meinau pour la réception de Monaco. Et le club avait mis les petites pintes dans les grandes pour le dernier match du mois de mars à domicile.

Puissance et gloire

On connaissait la Saint-Patrick, la Jean-Guile, la bande à Stephan nous fait découvrir la Saint-Rodrigue : prénom masculin d'origine germanique formé de hrod, gloire et ric, puissant. Dans un vibrant hommage à Herbert Léonard, les Bleus ont décidé d’écraser Monaco 1-0 et de continuer à faire lever la tête aux supporteurs qui regardent plus que jamais dans les étoiles.

Le club avait annoncé que le match serait placé sous le signe irlandais et son patron Saint Patrick et bien pas du tout. Il ne pleuvait pas et il y avait même du soleil, la bière de Printemps remplaçait la Guinness et Storcki n’était pas déguisé en Leprechaun pour la plus grande déception des petits et des grands. La rencontre est à guichets fermés, principalement des fans venus voir Storcki dans son nouvel accoutrement et qui repartiront évidemment déçus. Pas de file d’attente pour scanner son pass sanitaire pour la dernière fois on l’espère et le supporteur peut enfin se balader à visage découvert dans les travées de son stade adoré.

Pas de tifo non plus à l’entrée des joueurs, il se murmure que les UB90 étaient trop occupés à regarder leur vidéo souvenir de la rencontre anniversaire des 30 ans face à Reims en novembre dernier. Pas grave, la tribune Ouest sait se parer de ses plus beaux atours bleus et blancs pour le coup d’envoi.

Rêve éblouissant d'amoureux

Les 22 joueurs sont donc chaleureusement accueillis par les 25 000 et des bretzels spectateurs. 250 Monégasques ont fait le déplacement. Ils rempliront leur rôle de 12ème homme sans que ce soit le parcage le plus fou de l’année. Coté Racing, l’ambiance part bien pour ce match que tout le monde sait décisif. Djiku a la bonne idée de rendre hommage à JPP, celui du Racing pas celui du 13 heures, et il réveille les fans qui digéraient encore leur choucroute dominicale. La partie est lancée, les joueurs du Racing aussi. Les Monégasques ne les rattraperont jamais. Merci… DE RIEN !

Les capos peuvent dérouler le répertoire des chants de soutien et même appeler la Meinau avec eux pour faire résonner un puissant « aux armes ». Sur le terrain comme dans les gradins, tout le monde prend son pied. Dans les dernières minutes, c’est sur l’air de Diams que les ultras demandent à « kiffer l’Europe avec leurs potes ». Sachant que c’est sur cet air que Reims avait égalisé la semaine dernière dans les dernières minutes, plus d’un supporteur mange son écharpe. Mais finalement l’arbitre libère la Meinau et le chant repart de plus belle « À Copenhague, à Prague ou à Basel,
Laisse-moi kiffer l’Europe avec ceux que j’aime !
».

Merci les Bleus ! Les joueurs se font acclamer avant de communier avec le kop. L’ivresse des sommets envahit plus d’un habitué du Krimmeri. Le Racing sera éphémère troisième le temps de célébrer cette victoire très important pour la suite. Liénard jubile, Guilbert et Perrin n’arrêtent plus de rouler sur le terrain, c’est beau comme du Herbert Léonard :

Aux fantasmes éternels
Sous la lumière illusoire
D'un soleil artificiel
Puissance et gloire
Etrange et brûlant parcours
Qui tôt ou tard
Finit sur un dernier mot d'amour.

guigues

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