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- Par almendralejo
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Nouvelle attraction du championnat, le RCS version Furlan fait une petite descente dans le Forez, dans un chaudron où il fera bouillir son football savoureux, avec en ligne de mire un bon coup. Quatre victoires d'affilée, cela ne manquerait pas de pimen
Pour d'aucuns - les édiles parisiennes, les lecteurs de Pierre Menès ou ceux qui n'ont jamais mis les pieds sur le stub - Strasbourg demeure une équipe de sans-grade qui peut s'enorgueillir de ramasser des points face à des clubs en difficulté : Auxerre, souffreteux, Toulouse, essoufflé, ou Lens, abandonné. Contre Saint-Etienne, au stade Geoffroy Guichard, les hommes de Furlan pourront montrer où ils se situent vraiment, ils pourront montrer aux suiveurs que cet entame de rêve ne doit rien à personne. Mais pour cela, il faudra passer sur le corps de Saint-Etienne, le club de légende, le géant vert.
Le géant vert est dans le maïs
L'ASSE a changé d'entraîneur et propulsé, comme à Rennes, un second couteau de l'organigramme à la tête de l'équipe première dans ce qui ressemble à un putsch. Cette révolution de palais a conduit la désertion des figures du club, que ce soit Sablé ou Hognon puis l'afflux de nouveaux sujets, renouvelant l'effectif à quatre-vingt pour cent. Laurent Roussey, l'entraîneur en chef, a fait venir une nouvelle charnière centrale, composée d'un Grec et d'un Brésilien, Tavlaridis et Nivaldo, quelques bons jeunes tels que Matuidi, Gigliotti ou Payet et conserver des valeurs sûres, Gomis, Perrin, Feindouno ou le gardien à sensation, au moins moitié aussi bon que Cassard (et c'est un compliment) Jérémie Janot. Toutefois, en dépit de cet effectif de qualité sur le papier, le démarrage des Verts est poussif, une victoire en cinq matchs. Avec aucun but inscrit en trois matchs, permettez-moi de dire que l'attaque, comme le déplore les supporters verts, est ric-rac, alors qu'en face, c'est un autre ruque-raque tous les samedis qui fait jubiler. Les statistiques de Gomis, Ilan, Gigliotti et Nilsson sont en effet assez peu convaincantes. Du résultat contre Strasbourg, Saint-Etienne éclairera les fans sur sa valeur réelle et les objectifs qui lui seront dès lors envisageables. Une défaite rendrait le chaudron amer. Pour paraphraser Pierre Salviac, le géant vert est dans le maïs. Les Verts voudront lancer leur saison, et n'être pas le pétard mouillé de ce début de saison, contrairement à leurs hôtes d'un soir qui ont déjà offert à leurs fans quelques belles salves d'un réjouissant feu d'artifice offensif et collectif. Pourvu que cela dure.
La Ligue 1 Orange passe au vert
Au beau milieu de la semaine, coincé dans un embouteillage de six matchs en vingt jours à faire suffoquer bison futé, cette rencontre est un test pour les entraîneurs et leur gestion des effectifs. C'est pourquoi il est hardi d'anticiper les compos. Ce pourrait être expérimental. D'un côté, L.Roussey laisserait leurs chances aux nouveaux (Lasse Nilsson) et de l'autre, JM Furlan lancerait les revanchards pour faire souffler les cadres (Gasmi, Johansen, Gargarov). En tous cas, si Strasbourg venait à aligner une quatrième victoire de rang, ce serait un boulevard - que dis-je - une autoroute vers des horizons doux, des destinations extatiques.
Le géant vert est dans le maïs
L'ASSE a changé d'entraîneur et propulsé, comme à Rennes, un second couteau de l'organigramme à la tête de l'équipe première dans ce qui ressemble à un putsch. Cette révolution de palais a conduit la désertion des figures du club, que ce soit Sablé ou Hognon puis l'afflux de nouveaux sujets, renouvelant l'effectif à quatre-vingt pour cent. Laurent Roussey, l'entraîneur en chef, a fait venir une nouvelle charnière centrale, composée d'un Grec et d'un Brésilien, Tavlaridis et Nivaldo, quelques bons jeunes tels que Matuidi, Gigliotti ou Payet et conserver des valeurs sûres, Gomis, Perrin, Feindouno ou le gardien à sensation, au moins moitié aussi bon que Cassard (et c'est un compliment) Jérémie Janot. Toutefois, en dépit de cet effectif de qualité sur le papier, le démarrage des Verts est poussif, une victoire en cinq matchs. Avec aucun but inscrit en trois matchs, permettez-moi de dire que l'attaque, comme le déplore les supporters verts, est ric-rac, alors qu'en face, c'est un autre ruque-raque tous les samedis qui fait jubiler. Les statistiques de Gomis, Ilan, Gigliotti et Nilsson sont en effet assez peu convaincantes. Du résultat contre Strasbourg, Saint-Etienne éclairera les fans sur sa valeur réelle et les objectifs qui lui seront dès lors envisageables. Une défaite rendrait le chaudron amer. Pour paraphraser Pierre Salviac, le géant vert est dans le maïs. Les Verts voudront lancer leur saison, et n'être pas le pétard mouillé de ce début de saison, contrairement à leurs hôtes d'un soir qui ont déjà offert à leurs fans quelques belles salves d'un réjouissant feu d'artifice offensif et collectif. Pourvu que cela dure.
La Ligue 1 Orange passe au vert
Au beau milieu de la semaine, coincé dans un embouteillage de six matchs en vingt jours à faire suffoquer bison futé, cette rencontre est un test pour les entraîneurs et leur gestion des effectifs. C'est pourquoi il est hardi d'anticiper les compos. Ce pourrait être expérimental. D'un côté, L.Roussey laisserait leurs chances aux nouveaux (Lasse Nilsson) et de l'autre, JM Furlan lancerait les revanchards pour faire souffler les cadres (Gasmi, Johansen, Gargarov). En tous cas, si Strasbourg venait à aligner une quatrième victoire de rang, ce serait un boulevard - que dis-je - une autoroute vers des horizons doux, des destinations extatiques.
