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25 000 spectateurs hier soir à la Meinau pour la venue de Lens, c'est la confirmation que le public alsacien croit et veut croire en ce Racing. Et quand il est capable de mettre une ambiance comme hier soir, on se plaît à croire que tout est possible.
Avant match
Du monde à la Meinau, beaucoup de monde et encore une fois de longues queues devant les entrées du stade qui font qu'au coup d'envoi les tribunes de la Meinau sont encore un peu clairsemées. Pour ce qui est de l'avant-match on garde les mêmes habitudes avec le traditionnel « Lève-toi si t'es Strasbourgeois » lancé par le speaker et le Kop, et les différents fanions géants de communes alsaciennes qui pendent aux quatre coins de la Meinau. Petite nouveauté pour ceux qui ont l'oreille fine : parmi les musiques passées à la sono il y a eu un moment la chanson sur Renteria. A noter également que les nouvelles recrues, Zoltan Szelesi et Jacob Mulenga ont été présentées au public et applaudies par celui-ci. A l'échauffement les joueurs du Racing sont chaleureusement accueillis et ceux des Sang et Or ont le droit aux sifflets. La Meinau sait que l'adversaire en face est de qualité, il faudra être 100% partisane ce soir.
Première mi-temps
Au coup d'envoi, les UB90 organisent un tifo à base de bandes plastiques bleues et noires tendues horizontalement avec au milieu des banderoles « Ultra Boys 90 » et « Strasbourg ». Le tifo est simple mais très efficace. L'ambiance décolle bien, le Kop ne lâche rien en première mi-temps, les autres tribunes sont un peu plus discrètes sans doute à cause du match serré qui se joue sur le terrain. Mais quand les joueurs rentrent aux vestiaires la Meinau les accompagne chaleureusement par des applaudissements. Et c'est en deuxième mi-temps que tout va changer.
Deuxième mi-temps
Quand les joueurs entrent à nouveau sur le terrain, les UB90 sortent un message contre la Ligue « Sanctions et répressions, la Ligue a ses passsions », message qui aurait aussi dû être tendu par les supporters lensois mais qui leur a été confisqué à la fouille. Puis une petite rangée de fumigènes fait son apparition derrière étendards et drapeaux. Ça a le mérite de bien relancer l'ambiance jusqu'au but de Renteria qui libère tout le monde. Et là, surprise, le speaker ne fait pas participer le public avec le fameux « Strasbourg 1, Lens 0, merci, de riiiennn ! ». On apprend alors que la Ligue lui interdit désormais de le faire (!) donc le Kop prend l'initiative de le reprendre au nez et à la barbe des sbires de la LFP.
La Meinau est en ébullition et c'est encore pire huit minutes plus tard quand Cohade embrase le public par son but plein de hargne. A partir de là, la Meinau ne s'éteindra plus. Pour ceux qui n'étaient pas là, imaginez l'ambiance qui règne à trois minutes la fin d'un match qui annonce une victoire pour le Racing. Et bien là il reste une demi-heure à jouer...et c'est encore mieux que ça ! Les 2/3 du stade se lève sur « Lève-toi si t'es Strasbourgeois », le « Aux Armes » est un carnage pour l'ouie, les gens tapent dans les mains, ça chante, ça vibre. Mon dieu que c'est bon !
Les crampes de Yacine, la classe de Cassard
Le but de Sidi Ketia fera bien sûr baisser un tout petit l'ambiance mais la fièvre qu'ont mis les joueurs sur le terrain reprend rapidement les tribunes et la Meinau ne lâche plus rien. A la 80ème minute Abdessaki glisse sur son centre puis ne se relève pas à cause de crampes semble-t-il. L'arbitre se fait chahuter parce que le jeu continue, c'est qu'aujourd'hui la Meinau n'accepte pas qu'on néglige un des ses protégés. Runje très sportivement vient étirer les jambes de Yacine puis le speaker annonce un changement. Là le public croyant qu'il s'agit d'Abdessaki applaudit. En fait il s'agissait d'un remplacement... lensois ! Yacine se relève, trotte vers le banc et Renteria va exprès vers lui pour le féliciter et la Meinau acclame le joueur blessé tout comme elle avait acclamé la sortie de Mouloungui peu avant.
Il reste quelques minutes à jouer, la ola fait son apparition (en deux temps parce que malheureusement le carré VIP de la tribune Sud ne trouve toujours pas de bon ton de participer à la joie collective des gens qui chantent et qui ont payé leurs places...). L'ambiance est stratosphérique. Puis survient la dernière occasion lensoise sur un coup franc. Tout le monde retient son souffle, le ballon prend le chemin de la lucarne mais Cassard détruit les derniers espoirs nordistes d'une claquette de classe galactique. Le nom du demi dieu est alors scandé par les tribunes et la Meinau n'a plus rien à envier à la chaleur du Vésuve.
L'arbitre siffle la fin de la partie plongeant par la même occasion les spectateurs dans un orgasme collégial sans précédent. Les joueurs s'approchent, Gasmi et Gameiro en tête. Ils arborent tous un sourire gigantesque, la communion avec le public est intense. De l'autre côté les supporters lensois (environ 600, ce qui est un peu décevant quand on connaît leur très bonne culture déplacement) sont abattus, forcément mais ils auront donné à tous une très bonne leçon de supporterisme en mettant non seulement une très bonne ambiance mais aussi en chantant comme jamais, même à 2-0. Chapeau.
Youpi !
Tout a été réuni pour un moment unique. Quelle soirée ! Quelle ambiance ! Quel bonheur ! Si vous passez du côté de la Meinau aujourd'hui ou ces prochains jours, il se peut que vous entendiez des tribunes qui vibrent et qui chantent encore. On vous traitera de malade, on vous dira que c'est dans la tête mais nous nous savons tous que c'est plus que jamais dans le coeur.
Du monde à la Meinau, beaucoup de monde et encore une fois de longues queues devant les entrées du stade qui font qu'au coup d'envoi les tribunes de la Meinau sont encore un peu clairsemées. Pour ce qui est de l'avant-match on garde les mêmes habitudes avec le traditionnel « Lève-toi si t'es Strasbourgeois » lancé par le speaker et le Kop, et les différents fanions géants de communes alsaciennes qui pendent aux quatre coins de la Meinau. Petite nouveauté pour ceux qui ont l'oreille fine : parmi les musiques passées à la sono il y a eu un moment la chanson sur Renteria. A noter également que les nouvelles recrues, Zoltan Szelesi et Jacob Mulenga ont été présentées au public et applaudies par celui-ci. A l'échauffement les joueurs du Racing sont chaleureusement accueillis et ceux des Sang et Or ont le droit aux sifflets. La Meinau sait que l'adversaire en face est de qualité, il faudra être 100% partisane ce soir.
Première mi-temps
Au coup d'envoi, les UB90 organisent un tifo à base de bandes plastiques bleues et noires tendues horizontalement avec au milieu des banderoles « Ultra Boys 90 » et « Strasbourg ». Le tifo est simple mais très efficace. L'ambiance décolle bien, le Kop ne lâche rien en première mi-temps, les autres tribunes sont un peu plus discrètes sans doute à cause du match serré qui se joue sur le terrain. Mais quand les joueurs rentrent aux vestiaires la Meinau les accompagne chaleureusement par des applaudissements. Et c'est en deuxième mi-temps que tout va changer.
Deuxième mi-temps
Quand les joueurs entrent à nouveau sur le terrain, les UB90 sortent un message contre la Ligue « Sanctions et répressions, la Ligue a ses passsions », message qui aurait aussi dû être tendu par les supporters lensois mais qui leur a été confisqué à la fouille. Puis une petite rangée de fumigènes fait son apparition derrière étendards et drapeaux. Ça a le mérite de bien relancer l'ambiance jusqu'au but de Renteria qui libère tout le monde. Et là, surprise, le speaker ne fait pas participer le public avec le fameux « Strasbourg 1, Lens 0, merci, de riiiennn ! ». On apprend alors que la Ligue lui interdit désormais de le faire (!) donc le Kop prend l'initiative de le reprendre au nez et à la barbe des sbires de la LFP.
La Meinau est en ébullition et c'est encore pire huit minutes plus tard quand Cohade embrase le public par son but plein de hargne. A partir de là, la Meinau ne s'éteindra plus. Pour ceux qui n'étaient pas là, imaginez l'ambiance qui règne à trois minutes la fin d'un match qui annonce une victoire pour le Racing. Et bien là il reste une demi-heure à jouer...et c'est encore mieux que ça ! Les 2/3 du stade se lève sur « Lève-toi si t'es Strasbourgeois », le « Aux Armes » est un carnage pour l'ouie, les gens tapent dans les mains, ça chante, ça vibre. Mon dieu que c'est bon !
Les crampes de Yacine, la classe de Cassard
Le but de Sidi Ketia fera bien sûr baisser un tout petit l'ambiance mais la fièvre qu'ont mis les joueurs sur le terrain reprend rapidement les tribunes et la Meinau ne lâche plus rien. A la 80ème minute Abdessaki glisse sur son centre puis ne se relève pas à cause de crampes semble-t-il. L'arbitre se fait chahuter parce que le jeu continue, c'est qu'aujourd'hui la Meinau n'accepte pas qu'on néglige un des ses protégés. Runje très sportivement vient étirer les jambes de Yacine puis le speaker annonce un changement. Là le public croyant qu'il s'agit d'Abdessaki applaudit. En fait il s'agissait d'un remplacement... lensois ! Yacine se relève, trotte vers le banc et Renteria va exprès vers lui pour le féliciter et la Meinau acclame le joueur blessé tout comme elle avait acclamé la sortie de Mouloungui peu avant.
Il reste quelques minutes à jouer, la ola fait son apparition (en deux temps parce que malheureusement le carré VIP de la tribune Sud ne trouve toujours pas de bon ton de participer à la joie collective des gens qui chantent et qui ont payé leurs places...). L'ambiance est stratosphérique. Puis survient la dernière occasion lensoise sur un coup franc. Tout le monde retient son souffle, le ballon prend le chemin de la lucarne mais Cassard détruit les derniers espoirs nordistes d'une claquette de classe galactique. Le nom du demi dieu est alors scandé par les tribunes et la Meinau n'a plus rien à envier à la chaleur du Vésuve.
L'arbitre siffle la fin de la partie plongeant par la même occasion les spectateurs dans un orgasme collégial sans précédent. Les joueurs s'approchent, Gasmi et Gameiro en tête. Ils arborent tous un sourire gigantesque, la communion avec le public est intense. De l'autre côté les supporters lensois (environ 600, ce qui est un peu décevant quand on connaît leur très bonne culture déplacement) sont abattus, forcément mais ils auront donné à tous une très bonne leçon de supporterisme en mettant non seulement une très bonne ambiance mais aussi en chantant comme jamais, même à 2-0. Chapeau.
Youpi !
Tout a été réuni pour un moment unique. Quelle soirée ! Quelle ambiance ! Quel bonheur ! Si vous passez du côté de la Meinau aujourd'hui ou ces prochains jours, il se peut que vous entendiez des tribunes qui vibrent et qui chantent encore. On vous traitera de malade, on vous dira que c'est dans la tête mais nous nous savons tous que c'est plus que jamais dans le coeur.
