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- Par rikibellevie
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Lorsque la température n'est pas encore désagréable dans notre grand Nord hexagonal, il arrive pourtant que les morsures du froid fassent leur effet sur les supporters nordistes.
Ebats et débats
Pourtant la saison avait commencé sous le feu... des projecteurs lorsque l'éviction de Francis Gillot avait provoqué le remue-ménage que l'on sait. Gillot, coupable d'avoir goûté au bac à sable dans la dernière ligne droite de la L1 : out.
JPP, coupable d'avoir souhaité récupérer le baquet de cette F1 (en comparaison de notre magnifique mais modeste F3000) : out.
Guy Roux, notre vieux - pas toujours - sage colmarien revenait donc aux affaires. Voilà pour les traditionnels ébats de pré-saison, où les entraîneurs se débattent comme des poissons dans un bocal trop petit à la recherche tout simplement de leur survie. Le vieux flétan a gagné.
Place au débat : l'âge limite pour coacher étant de 65 ans, le vieux Guy a-t-il légalement sa place ? Voilà un début de saison idéal pour les médias, qui y voient l'occasion de lancer des débats en tout genre. Pas certain que le discret Gervais Martel aime que son club soit sous la lumière des projecteurs pour cette raison, lui qui a entrevu la place de vice champion et la LDC toute la saison.
La vraie question : la place et non l'âge du Guy...
Le vieux Guy a-t-il encore sa place ? Légalement la Ligue a tranché et lui a accordé une dérogation. Le RCL est un club de tradition, de coeur, construit dans le temps. Autant d'éléments qui ont sonné comme un révélateur pour Martel dans le choix du Colmarien, car Roux a sorti l'AJA de l'amateurisme et l'obscurantisme sur ces bases. Mais voilà, dans l'Histoire il y a peu de bâtisseur de 70 ans et son âge l'empêche de voir à long terme.
Qui plus est, il y a la question de l'adaptation. Et il n'a connu que sa Bourgogne quasi natale. Il y a quelques jours, il y a eu l'affaire de l'étiquette Nike ; l'aspect marketing et financier de Roux n'est pas négligeable et cela ne correspond pas forcément à l'image "paternaliste" de ce club et de son président. Et si un jour les résultats devaient s'aggraver, pas facile de licencier le bonhomme...
Un recrutement déjà en question, des premiers résultats... "à la manière" des gros
Le recrutement en question. Et ce pas tant sur le fond (encore que pour certains comme Kalou ou Boukari...) mais sur la forme (ou plutôt le degré de forme).
Sont arrivés Runje (excellente pioche), Aubey, Laurenti, Akalé, Boukari, Sablé, Kalou, Pieroni. Que des joueurs ayant déjà une expérience française, tous les joueurs offensifs paraissant être talentueux, qui plus est en ayant la possibilité d'aligner une triplette ivoirienne de renom, Roux joue donc sur la complémentarité.
Oui mais voilà ces stars, Kalou, Boukari (et Pieroni la dernière recrue) étaient en rupture de banc et sont hors de forme, tout comme Aruna. Et dire qu'il y a la CAN cette hiver. La mayonnaise pourrait tourner au vinaigre...
Voilà le secteur offensif, annoncé comme la terreur lensoise, réduit à 0 but en trois matchs. Qui l'eut cru...
Mais les Eléphants auront faim à la Meinau et pas sûr que le décevant Kalou soit aligné (même s'il fait souvent mal au Racing). Après deux 0-0 à domicile contre Paris et VA et une défaite 1-0 à Bordeaux, Lens n'a plus le choix, ils doivent se rassurer en ramenant quelque chose de la Meinau. Et les gros que ce soit Lens, l'OM, Lyon ou Manchester United réagiront bien un jour. Attention à la bête blessée. Sa morsure peut-être pire que celle du froid !
Pourtant la saison avait commencé sous le feu... des projecteurs lorsque l'éviction de Francis Gillot avait provoqué le remue-ménage que l'on sait. Gillot, coupable d'avoir goûté au bac à sable dans la dernière ligne droite de la L1 : out.
JPP, coupable d'avoir souhaité récupérer le baquet de cette F1 (en comparaison de notre magnifique mais modeste F3000) : out.
Guy Roux, notre vieux - pas toujours - sage colmarien revenait donc aux affaires. Voilà pour les traditionnels ébats de pré-saison, où les entraîneurs se débattent comme des poissons dans un bocal trop petit à la recherche tout simplement de leur survie. Le vieux flétan a gagné.
Place au débat : l'âge limite pour coacher étant de 65 ans, le vieux Guy a-t-il légalement sa place ? Voilà un début de saison idéal pour les médias, qui y voient l'occasion de lancer des débats en tout genre. Pas certain que le discret Gervais Martel aime que son club soit sous la lumière des projecteurs pour cette raison, lui qui a entrevu la place de vice champion et la LDC toute la saison.
La vraie question : la place et non l'âge du Guy...
Le vieux Guy a-t-il encore sa place ? Légalement la Ligue a tranché et lui a accordé une dérogation. Le RCL est un club de tradition, de coeur, construit dans le temps. Autant d'éléments qui ont sonné comme un révélateur pour Martel dans le choix du Colmarien, car Roux a sorti l'AJA de l'amateurisme et l'obscurantisme sur ces bases. Mais voilà, dans l'Histoire il y a peu de bâtisseur de 70 ans et son âge l'empêche de voir à long terme.
Qui plus est, il y a la question de l'adaptation. Et il n'a connu que sa Bourgogne quasi natale. Il y a quelques jours, il y a eu l'affaire de l'étiquette Nike ; l'aspect marketing et financier de Roux n'est pas négligeable et cela ne correspond pas forcément à l'image "paternaliste" de ce club et de son président. Et si un jour les résultats devaient s'aggraver, pas facile de licencier le bonhomme...
Un recrutement déjà en question, des premiers résultats... "à la manière" des gros
Le recrutement en question. Et ce pas tant sur le fond (encore que pour certains comme Kalou ou Boukari...) mais sur la forme (ou plutôt le degré de forme).
Sont arrivés Runje (excellente pioche), Aubey, Laurenti, Akalé, Boukari, Sablé, Kalou, Pieroni. Que des joueurs ayant déjà une expérience française, tous les joueurs offensifs paraissant être talentueux, qui plus est en ayant la possibilité d'aligner une triplette ivoirienne de renom, Roux joue donc sur la complémentarité.
Oui mais voilà ces stars, Kalou, Boukari (et Pieroni la dernière recrue) étaient en rupture de banc et sont hors de forme, tout comme Aruna. Et dire qu'il y a la CAN cette hiver. La mayonnaise pourrait tourner au vinaigre...
Voilà le secteur offensif, annoncé comme la terreur lensoise, réduit à 0 but en trois matchs. Qui l'eut cru...
Mais les Eléphants auront faim à la Meinau et pas sûr que le décevant Kalou soit aligné (même s'il fait souvent mal au Racing). Après deux 0-0 à domicile contre Paris et VA et une défaite 1-0 à Bordeaux, Lens n'a plus le choix, ils doivent se rassurer en ramenant quelque chose de la Meinau. Et les gros que ce soit Lens, l'OM, Lyon ou Manchester United réagiront bien un jour. Attention à la bête blessée. Sa morsure peut-être pire que celle du froid !
