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- Côté tribunes
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- Par kitl
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Comme attendu, ce premier déplacement francilien depuis 2014 a rameuté les foules.
Sur les coups de 18h30, le dispositif de sécurité autour du stade Jean-Bouin commence à se déployer. Les abords de la porte (Marco) Molitor et de la piscine du même nom sont fermés à la circulation, des barrières restreignent la circulation des riverains de la rue Nungesser et Coli, qui éprouvent les conditions de vie du supporter à l’heure d’acheter leur repas du soir. Les premiers arrivés par leurs propres moyens, parfois munis de leur billet, convergent vers la porte d’entrée dévolue aux visiteurs. Les trois bus suivent en ordre dispersé : la FSRCS précède les UB90, tandis que le KCB avait opté pour une étape gastronomique plus en amont.
Les préposés à la palpation mènent leur mission avec soin, leur supérieur requérant un zèle particulier pour les ultras, qui seront d’ailleurs privés de leurs drapeaux, étendards et même mégaphone. Seule la bâche UB90 et le matériel nécessaire au petit tifo de la mi-temps ont pu pénétrer dans l’enceinte.
Une fois parvenu dans le parcage se dégage une impression d’espace : du blanc à perte de vue, mâtiné de rose du Stade Français (sur la tribune que la caméra ne montre pas) recouvert ailleurs à la hâte par les panneaux publicitaires verts du Red Star. L’affluence est bien maigre, le kop local tardant à se mettre en place.
La buvette est malheureusement aux abonnés absents. A l’image des abonnés du Red Star, manifestement réticents à faire les quelques kilomètres séparant leur fief audonien du seizième arrondissement. L’affluence supérieure à 6000 personnes semblera aux yeux des présents autant surestimée que celle d’une banale manifestation de Nation à République. Néanmoins, une poignée de personnalités médiatiques fidèles de l’un ou de l’autre des protagonistes ont fait savoir leur présence sur les rézosociaux.
Le parcage est à l’unisson : fidèles de la Meinau expatriés dans la capitale (parmi eux la section Paname), proches de joueurs, anciens étudiants à Strasbourg ayant conservé un attachement pour l’Alsace, familles… le public est plus diversifié qu’à l’accoutumée. Privé de son mégaphone, le capo relève consciencieusement le défi vocal et le parcage n’a pas de mal à suivre. Au fil du match, un capo improvisé aux faux airs de Daniele de Rossi prendra le relais avec flamme.
L’affluence du parcage fut difficile à estimer : on peut l’évaluer sans trop d’exagération à environ 400 personnes. En face, le kop audonien s’est regroupé derrière le but, au milieu de la tribune Gilardi. Si la banderole « Le Red Star…c’est Bauer » trône comme prévu, il n’y a pas un drapeau et aucune note de couleur n’est à relever, sans que l’on sache s’il cela fait partie de la fronde ou si c’est interdit par la direction. Les chants seront cependant puissants. A noter un message de soutien aux victimes des bavures présumées ayant récemment secoué les banlieues.
Au coup de sifflet final, la troupe se sépare bons amis : les bus rejoignent l’A4, les Panaméens regagnent leurs pénates et une bonne partie restera passer le weekend dans la capitale.
Les préposés à la palpation mènent leur mission avec soin, leur supérieur requérant un zèle particulier pour les ultras, qui seront d’ailleurs privés de leurs drapeaux, étendards et même mégaphone. Seule la bâche UB90 et le matériel nécessaire au petit tifo de la mi-temps ont pu pénétrer dans l’enceinte.
Une fois parvenu dans le parcage se dégage une impression d’espace : du blanc à perte de vue, mâtiné de rose du Stade Français (sur la tribune que la caméra ne montre pas) recouvert ailleurs à la hâte par les panneaux publicitaires verts du Red Star. L’affluence est bien maigre, le kop local tardant à se mettre en place.
La buvette est malheureusement aux abonnés absents. A l’image des abonnés du Red Star, manifestement réticents à faire les quelques kilomètres séparant leur fief audonien du seizième arrondissement. L’affluence supérieure à 6000 personnes semblera aux yeux des présents autant surestimée que celle d’une banale manifestation de Nation à République. Néanmoins, une poignée de personnalités médiatiques fidèles de l’un ou de l’autre des protagonistes ont fait savoir leur présence sur les rézosociaux.
Le parcage est à l’unisson : fidèles de la Meinau expatriés dans la capitale (parmi eux la section Paname), proches de joueurs, anciens étudiants à Strasbourg ayant conservé un attachement pour l’Alsace, familles… le public est plus diversifié qu’à l’accoutumée. Privé de son mégaphone, le capo relève consciencieusement le défi vocal et le parcage n’a pas de mal à suivre. Au fil du match, un capo improvisé aux faux airs de Daniele de Rossi prendra le relais avec flamme.
L’affluence du parcage fut difficile à estimer : on peut l’évaluer sans trop d’exagération à environ 400 personnes. En face, le kop audonien s’est regroupé derrière le but, au milieu de la tribune Gilardi. Si la banderole « Le Red Star…c’est Bauer » trône comme prévu, il n’y a pas un drapeau et aucune note de couleur n’est à relever, sans que l’on sache s’il cela fait partie de la fronde ou si c’est interdit par la direction. Les chants seront cependant puissants. A noter un message de soutien aux victimes des bavures présumées ayant récemment secoué les banlieues.
Au coup de sifflet final, la troupe se sépare bons amis : les bus rejoignent l’A4, les Panaméens regagnent leurs pénates et une bonne partie restera passer le weekend dans la capitale.
